Famille d'Exéa

La famille d'Exéa est une famille noble française, originaire de Narbonne, en Languedoc. Elle tiendrait son nom de la petite ville d'Ejea de los Caballeros (du basque etxea : maison), dans la province de Saragosse, en Espagne, d'où ses premiers auteurs connus seraient venus. Cette famille s'est éteinte en 1950.

Preuves de noblesse
Famille d'Exéa

Blasonnement	Échiqueté d'or et de gueules : au centre un écusson de sable à une barrière de champ-clos d'or
Période	XVI^e siècle - XX^e siècle
Pays ou province d’origine	Languedoc
Fiefs tenus	Cabrérolles, Pérignan, Vinassan, La Louvière
Charges	Sénéchal de l'évêché de Narbonne
Fonctions militaires	Général de division Général de brigade
Réformation de la noblesse	1670

Histoire

La famille d'Exéa serait originaire de la petite ville d'Ejea de los Caballeros, dans la province de Saragosse, en Espagne.

Louis d'Exéa teste à Narbonne (Aude) en 1492[1]. Son fils François d'Exéa est cité en 1512 comme sénéchal de la temporalité de l'évêché de Narbonne[1].

La famille d'Exéa a été maintenue dans sa noblesse par jugement de M. Bazins de Bezons du 18 janvier 1670 et par ordonnance de M. de Lamoignon du 13 janvier 1713, intendants de Languedoc, et par arrêt du Conseil d'Etat du 16 octobre 1785.

Filiation

François I^er d'Exéa, sénéchal de l'évêché de Narbonne en 1512, épouse sa nièce Claire d'Exéa, dont :

François II d'Exéa épouse en 1548 à Narbonne Jeanne de Vidal, dont :
- Jean d'Exéa épouse en 1579 à Carcassonne Jacqueline de Lasset, dont :
  - Simon d'Exéa épouse en 1645 à Narbonne Louise de Couderc, dont :
    - Scipion d'Exéa épouse en 1687 à Narbonne Gabrielle de Fabre, dont :
      - Louis d'Exéa, seigneur de Cabrérolles, épouse en 1721 Françoise Alas, dont :
        Barthélémi Antoine d'Exéa (1727- ), seigneur de Cabrérolles, officier de dragons, dont :
        Jean Barthélémy d'Exéa (1765- ), capitaine dans le régiment de Vermandois, émigré, servit dans l'armée des émigrés et au régiment anglais de Dillon, chef de bataillon, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, dont :
        Amédée d'Exéa (1803-1844)
        
        Antoine-Achille d'Exéa-Doumerc (1807-1902), général de division sous le Second Empire, commandant de corps d'armée en 1871, grand croix de la Légion d'honneur, grand croix de l'ordre de Grégoire le Grand
        
        Léon d'Exéa (1809-1898)
        
        Marie Scipion d'Exéa (1734-1806), général de brigade sous la Révolution.

Personnalités

André d'Exéa (avant 1508 - ca 1575), jurisconsulte, professeur régent à l'université de Valence (après 1524), vice-sénéchal du Valentinois et du Diois (1564-1575)[2], dont une thèse voudrait que Rabelais ait écrit une de ses préfaces[3] ;
Marie Scipion d'Exéa (1734-1806), général de brigade sous la Révolution française ;
Antoine-Achille d'Exéa-Doumerc (1807-1902), général de division sous le Second Empire.

Terres

Seigneurs de Cabrérolles, de Pérignan, de Vinassan, de La Louvière, en Languedoc.

Armes et devise

Armes : Échiqueté d'or et de gueules : au centre un écusson de sable à une barrière de champ-clos d'or
Supports : deux chevaux cabrés
Cimier : un dextrochère armé d'un badelaire
Devise : Exea Britannos clauso certamine vicit

Références

Jules Villain, La France moderne - Haute-Garonne et Ariège, t.1, p.368-373 (Exéa), Montpellier, 1911
« BNF Notice Auteur »
Romain Menini (Numéro 77), « Franciscus Rabelæsus – sauf son nom : pour l’attribution de l’avertissement au lecteur du De Aerario fiscoque d’André d’Exea (Lyon, S. Gryphe, 1532) », Réforme, Humanisme, Renaissance,‎ 2013, p. 215-245 (lire en ligne)

Bibliographie

Paul Louis Lainé, Archives généalogiques et historiques de la Noblesse de France, tome 4, 1834

Article connexe

Armorial des familles du Languedoc

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[Villain-1] Jules Villain, La France moderne - Haute-Garonne et Ariège, t.1, p.368-373 (Exéa), Montpellier, 1911

[2] « BNF Notice Auteur »

[3] Romain Menini (Numéro 77), « Franciscus Rabelæsus – sauf son nom : pour l’attribution de l’avertissement au lecteur du De Aerario fiscoque d’André d’Exea (Lyon, S. Gryphe, 1532) », Réforme, Humanisme, Renaissance,‎ 2013, p. 215-245 (lire en ligne)