Football Club de Versailles 78

Le Football Club de Versailles 78, couramment appelé FC Versailles, est un club de football français basé à Versailles issu de la fusion en 1989 du Racing Club de Versailles et des Compagnons Sportifs Versaillais, respectivement fondés en 1960 et 1958.

FC Versailles
Généralités
Nom complet Football Club de Versailles 78
Surnoms FCV
Les Bleus
Noms précédents Entente Sportive Versaillaise (1941-1960)
Racing Club de Versailles (1960-1989)
Fondation (fusion)[Note 1]
Statut professionnel Jamais
Couleurs Bleu roi et blanc
Stade Stade Montbauron
Stade Jean-Bouin (temporaire)
Siège 24 allée Pierre-de-Coubertin
78000 Versailles
Championnat actuel National
Président SAS : Groupe Fiducim-City
Association : Anthony Perrat
Entraîneur Youssef Chibhi
Site web fcversailles.com

Maillots

Domicile
Extérieur

Actualités

Pour la saison en cours, voir :
National 2022-2023
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Les origines du club remontent à 1941 lorsque l'Entente Sportive Versaillaise, club omnisports, est fondée à la suite de la fusion de quatre clubs affiliés à la FGSPF. En 1960, la section football de l'ES Versailles fusionne avec deux autres équipes de football pour devenir le Racing Club de Versailles. Longtemps plongé dans les divisions régionales, le RC Versailles parvient à atteindre la troisième division en 1986. À l'issue de la saison 1988-1989, le club prend son nom actuel : Football Club de Versailles 78.

La première année sous son nouveau nom s'avère être fatale puisque le club versaillais descend en Division 4 à la fin de la saison. Le FC Versailles est alors sur la pente descendante et finit par être relégué en huitième division avec de lourdes dettes financières. Repris par Daniel Voisin en 2004, le club sort de cette crise et retrouve les championnats nationaux en 2017. Quatre années plus tard, de nouveaux investisseurs arrivent au club, ce qui permet au FCV d'entrer dans une nouvelle ère et de connaître une saison 2021-2022 historique en atteignant les demi-finales de la Coupe de France et en montant en National.

Le FC Versailles constitue un club majeur des Yvelines et d'Île-de-France, et fait partie des principaux clubs de la région parisienne. Le FC Versailles évolue en National depuis la saison 2022-2023.

Histoire

Genèse du club (avant 1941)

À Versailles, de nombreux clubs omnisports pratiquant le football sont créés dans la première moitié du XXe siècle. Parmi ces clubs, on trouve l'Espérance de Versailles, fondée en 1907[1], qui est l'un des premiers clubs à s'affilier à l'Union régionale de Seine-et-Oise de la Fédération gymnastique et sportive des patronages de France (FGSPF). L'Espérance prend place dans le Championnat de Seine-et-Oise FGSPF duquel elle se qualifie occasionnellement pour la Coupe de France FGSPF, qui réunie les vainqueurs de chaque championnat régional.

L'Escouade Versaillaise est un autre club omnisports fondé en 1911 et affilié à la FGSPF, à la FFFA et à la FFA. Mais c'est seulement après la Première Guerre mondiale que, sous l'impulsion d'un comité actif, l'Escouade commence peu à peu à se développer[2]. L'association propose de nombreux sports comme le football, le basket-ball, l'athlétisme, le tennis, la gymnastique ou encore le cross-country. Dès 1924, le club versaillais décide d'aménager un stade dans la ville du Chesnay. Ainsi, 200 000 francs sont affectés à la réalisation du stade Michaux[3]. L'équipe première de football, arborant des maillots bleu marine et blanc, y joue l'intégralité de ses rencontres.

La Ludovicienne et le Sporting de Versailles-Porchefontaine, deux autres clubs affiliés à la FGSPF, voient le jour respectivement en 1917[4] et 1936[5]. Mais c'est bien l'Escouade Versaillaise qui apparaît comme le principal club versaillais dans les années 1930, remportant par ailleurs le challenge du meilleur club de France de 1937, décerné par le journal L'Auto[3].

Entente Sportive Versaillaise (1941-1960)

En pleine Seconde Guerre mondiale, Jean Borotra, commissaire général à l’Éducation physique et aux Sports sous le régime de Vichy, manifeste le désir de voir les différentes sociétés d'une même localité fusionner. Les sociétés versaillaises vont alors réaliser ces fusions, qui ont pour but de réduire le nombre de clubs et de rendre ceux-ci plus forts. Au début de l'année 1941, la municipalité versaillaise passe à l'action en créant l’Association Sportive Municipale Versaillaise qui groupe cinq clubs : l’Association Sportive Versaillaise, le Racing Club Versaillais, la Société Versaillaise d'Encouragement à la Natation, le Cyclo Club Versaillais et la Société de Boxe Versaillaise[6]. L'Espérance de Versailles et l'Escouade Versaillaise déclarent alors vouloir conserver leur autonomie et se tenir en dehors du nouveau groupement[7]. Face à la pression de la municipalité et pour suivre les directives des autorités supérieures, M. Louis, conseiller municipal de Versailles chargé de la direction des sports, réussit à faire fusionner l'Espérance, l'Escouade, la Ludovicienne et le Sporting de Versailles-Porchefontaine[8]. Ainsi, toujours en 1941, le deuxième nouveau club versaillais groupant ces quatre clubs de la FGSPF est créé sous le nom d’Entente Sportive Versaillaise[9],[10]. Cette nouvelle association est patronnée par de nombreuses personnalités comme l'ancienne reine du Portugal Amélie d'Orléans ou le préfet de Seine-et-Oise Marc Chevalier[11]. L'Entente, club omnisports, adopte les couleurs bleue et blanche, et hérite des installations sportives des anciens clubs avec notamment la récupération du stade Michaux au Chesnay[11].

Le onze-type versaillais en Coupe de France 1941-1942 : Le Viol, Le Bailly, Haut, Blouin, Tromas, Hélias, Juillerat, Vernon, Fourny, Moro, Dumont.

L'ES Versailles se structure très rapidement et possède, dès la saison 1941-1942, douze équipes de football. L'équipe première, qui est essentiellement constituée d'anciens joueurs versaillais de l'Escouade et de l'Espérance, prend place dans la première division du championnat de Paris[12] et décide de participer à la Coupe de France dès sa première saison. Elle dispute son premier match de coupe le contre l'Espérance Drouaise et s'impose trois buts à un[13]. Auteurs d'un beau parcours, les Versaillais se qualifient ensuite pour les 16es de finale de la Coupe de France (zone occupée) en éliminant successivement l'AS Poissy, le CA XIVe et le CA Vitry. Le , devant 2 000 spectateurs, l'équipe versaillaise succombe finalement au Red Star, futur vainqueur de la coupe, dans son stade Michaux.

Décidée à promouvoir le football à Versailles, l'Entente invite des équipes de renommée à Versailles pour confronter l'équipe première à celles-ci. L'inauguration du parc des sports de Montbauron le permet l'organisation de ces rencontres. La saison 1943-1944 concrétise la montée en puissance du club qui remporte pour la première et unique fois la Coupe de France UGSPF. Entraînée par l'international français Maurice Dupuis, l'ES Versailles élimine notamment l'Étoile Moulinoise (2-3) en quart de finale et l'Espérance de Saint-Lô (4-1, après prolongation) en demi-finale avant de vaincre la JA Saumur (4-1) en finale le [14].

La saison suivante, en 1944-1945, l'ESV, dont s'occupe désormais Pierre Favier, atteint les 32es de finale de la Coupe de France où elle est éliminée par l'AS Trouville-Deauville sur le score de 3-0[15].

Le onze-type versaillais en Coupe de France 1947-1948 : Decottegnie, Truelle, Fritz, Perono, Robinot, Blouin, Azema, Crozatier, Fourny, Calmels, Dumont.

Pour la saison 1947-1948, l'ES Versailles, membre du championnat de Promotion d'Honneur de Paris, décide de nommer Roger Calmels, ancien joueur de l'US Le Mans, comme joueur-entraîneur de l'équipe fanion. Il fait ses débuts contre l'équipe amateur du Stade français le [16]. Son équipe parvient par la suite en 16e de finale de la Coupe de France en dominant lors des 32es de finale le Gallia-Club Angoumoisin 7 buts à 2. Lors de cette rencontre, Jean Fourny marque les sept buts versaillais et réalise ainsi un des plus grands exploits personnels de la Coupe de France[17]. Le , les Versaillais affrontent donc le FC Gueugnon à Orléans pour tenter de se qualifier en 8e de finale mais s'inclinent en prolongation quatre buts à un[18].

Par la suite, l'ES Versailles s'illustre essentiellement dans le championnat de Promotion d'Honneur de Paris (D5), effectuant même un court passage en Division d’Honneur (D4) lors de la saison 1951-1952[19].

Projet raté d'un grand club (1960-1985)

À la fin des années 1950, un grand projet sportif de la municipalité versaillaise voit le jour. Sous l'impulsion de Jacques Meissonnier, adjoint au maire chargé des sports, la municipalité décide de faire fleurir le sport dans la cité royale et plus particulièrement le football. Pour cela, il est décidé de construire un grand stade moderne de 20 000 places aux normes des championnats professionnels dans le parc des sports de Montbauron. Cependant, la ville de Versailles ne possède alors pas de grandes équipes de football qui pourraient remplir les nouvelles tribunes du stade Montbauron, ce qui a le don d'agacer Jacques Meissonnier. À l'époque, il n'existe que l'ES Versailles qui milite en première division du championnat de Paris (D6). Pour pallier le problème, l'adjoint au maire négocie la fusion des sections football de l'ES Versailles, du Stade Olympique de Versailles et du Football Athlétique Club de Versailles. En 1960, ces clubs s'unissent pour devenir le Racing Club de Versailles. Le RC Versailles doit devenir le nouveau club phare de la ville et Jacques Meissonnier déclare vouloir voir l'équipe monter en CFA (D3) dans un délai de quatre ans : « Sans me dissimuler la difficulté de l'entreprise, j'escompte que dans quatre ans Versailles accédera au championnat de France amateurs. Et après, qui sait si nous ne pourrons faire mieux... »[20].

Après avoir joué au stade Michaux du Chesnay, le club versaillais prend place dans ce qui deviendra son antre, le stade Montbauron, inauguré le . En présence du président de la FFFA Pierre Pochonet et du président de la LFP Antoine Chiarisoli, le stade est inauguré devant 17 000 spectateurs à l'occasion d'un match du RC Versailles contre une sélection parisienne, et d'une rencontre amicale entre le Stade de Reims et le Racing Club de Paris (victoire 2-1 de Reims)[21].

En 1963, le RCV devient un club omnisports avec l'incorporation de l'athlétisme, du handball et du volleyball. L'année suivante, en 1964, la dissolution d'une société versaillaise permet l'intégration du basketball. Dans la foulée, le rugby, le judo, le ski, l'aïkido, les boules, le triathlon et pleins d'autres sections intégreront le Racing Club de Versailles. Le colonel Poggi est désigné président général à ce moment. Il y reste un an avant de laisser sa place à Jacques Agnely, secondé par Robert Burlotte, Roger Zedet et Michel Robillard. L'association prend son véritable essor et le RC Versailles omnisports prend une place importante dans le sport versaillais[22].

Les footballeurs du RC Versailles vont alors petit à petit gravir les échelons jusqu'à atteindre la Division d'Honneur (D4) en 1966[23]. Ils alternent dès lors les saisons entre les quatrième et cinquième divisions nationales sans s'installer durablement au quatrième échelon français. À partir de 1976, le club, de nouveau relégué de la DH[24], connaît une « traversée du désert » qui verra le RC Versailles stagner en cinquième division pendant neuf ans. Cette période marque aussi la crise qui secoue de façon latente ce club omnisports. En 1979, Philippe-Georges Capelle, président général du RCV qui a succédé à Jacques Agnely, pensant qu'il existait une réelle volonté de la municipalité de démanteler le club, propose au maire de Versailles, André Damien, de dissoudre le RC Versailles. Le maire demande alors de renoncer à la dissolution, prenant l'engagement de reconnaître et soutenir le club. En 1981, Philippe-Georges Capelle démissionne de son poste de président, une place qu’il occupait depuis juin 1977, à la suite d'un désaccord avec la politique sportive de la ville vis-à-vis du Racing. Il met notamment en cause les faibles subventions municipales pour un grand club omnisports de plus de 2 000 licenciés[25].

Après la démission du président Philippe-Georges Capelle, une assemblée générale convoquée pour le décide une réforme complète des statuts du club omnisports, ce qui permet au Racing de repartir sur des bases plus saines et de connaître son heure de gloire dans les années 1980[25].

Ascension rapide (1985-1989)

Lors de la saison 1984-1985, les Versaillais remportent le championnat de Division d'Honneur de la Ligue de Paris Île-de-France de football (D5) et accèdent ainsi en Division 4[26]. Dès sa première saison à ce niveau, le club termine premier de son groupe et se hisse même en finale de la D4 où il s'incline deux buts à un face à l'ES La Rochelle, vainqueur du groupe G. Le RCV est donc promu pour la première fois de son histoire en Division 3 et connaît ainsi une deuxième accession en deux ans.

La saison 1986-1987 est une vraie réussite. Outre le maintien en D3, Versailles, dominant l'AC Cambrai (0-3) au 8e tour, se qualifie pour les 32es de finale de la Coupe de France et affronte l'Olympique de Marseille, pensionnaire de Division 1, au stade Léon-Bollée du Mans[27]. Devant 6 618 spectateurs, le RC Versailles s'incline face à l'OM avec les honneurs : défaite deux buts à un[28].

En 1988-1989, le Racing atteint une nouvelle fois les 32es de finale de la Coupe de France en éliminant difficilement l'AS Cherbourg au 8e tour (2-2, 4-3 aux tirs au but). Le RCV rencontre cette fois-ci l'USL Dunkerque, club de Division 2, et s'incline sur le score de 2-0[29]. En D3, le club se situe dans le ventre mou et termine, comme l'année précédente, à la 9e place de son groupe[30].

Chute du FC Versailles 78 (1989-2007)

En juin 1989, la section football du RC Versailles fusionne avec les Compagnons Sportifs Versaillais et change de nom pour devenir le Football Club de Versailles 78.

Pour sa première saison sous son nouveau nom, le FC Versailles 78 termine 14e de la D3-Nord et est donc relégué en Division 4[31]. Pendant les trois années qui suivent cette descente, les Versaillais stagnent au classement de D4 et terminent à deux reprises à la 8e place et une fois à la 6e place. En 1993, avec la restructuration des divisions amateurs nationales, le club descend administrativement en National 3 (D5). Néanmoins, dès l'année suivante, le FCV accède au National 2. Il y reste un an avant de redescendre en N3. Le club est alors sur la pente descendante et finit par retrouver la Division d'Honneur (D6) en 1999. Le club quitte ainsi les échelons nationaux qu'il fréquentait depuis quatorze ans. Cette descente dans les divisions régionales met le club en grande difficulté financière, ce qui va provoquer le départ de nombreux joueurs[32]. Mais malgré ces difficultés, le club entraîné par Thierry Bocquet parvient à se maintenir de 2000 à 2004, tout en effectuant des parcours honorables en Coupe de France (7e tour en 2002-2003, 8e tour en 2000-2001 et 2003-2004).

En décembre 2003, après l'élimination du FC Versailles au 8e tour de la Coupe de France, Gérard Ancel, président du club versaillais depuis douze ans, démissionne de son poste[33]. Entre la baisse constante des subventions municipales et les fermetures de terrain prises souvent avant des matchs importants pour les joueurs versaillais, Gérard Ancel ne supporte plus le peu de considération accordé par la mairie à son club et laisse la présidence du club à Alain Duigou, membre du comité directeur depuis 1993[34],[35]. En mai 2004, lors d'une assemblée générale, Jean-Baptiste Marvaud, l'adjoint au maire chargé de la jeunesse et des sports, demande et obtient la démission de l'intégralité du bureau directeur après la révélation des résultats de l'audit demandé par la mairie. Un déficit d'un montant de 255 000 euros a provoqué ce bouleversement à la direction du FCV[36].

Un gouffre financier fait alors fuir une bonne partie des dirigeants et des licenciés, et menace de faire disparaître l'association. Le club n'a plus les moyens d'avoir des éducateurs, du matériel, et les joueurs de l'équipe sont sollicités ailleurs. Après la démission d'Alain Duigou, Daniel Voisin, jusqu'ici membre du comité directeur, accepte de devenir président afin de poser les bases d'une reconstruction avec les dirigeants et éducateurs volontaires.

Lors de cette saison 2003-2004 mouvementée, le club se sauve in extremis de la relégation lors de la dernière journée du championnat de DH, grâce à une victoire sur la réserve du Paris FC (0-2)[37]. La reconstruction du club prend du temps et Versailles ne dispose plus de budget pour l'équipe première. Jean-Baptiste Marvaud évoque, dans un premier temps, le souhait de retirer l'équipe de DH pour épurer la dette du club[36]. La saison suivante, le FC Versailles engage tout de même son équipe en DH mais est relégué cette fois-ci sportivement en DSR[38]. Thierry Bocquet, entraîneur depuis six ans, démissionne à cause des faibles moyens financiers et d'un manque d'ambition du FCV[32]. En effet, le club entame la saison suivante avec pour seul objectif de stopper l'hémorragie au niveau de la descente[39]. Successeur de Thierry Bocquet, Lounès Hattab parvient à faire maintenir son équipe en 2006 mais ne peut empêcher la chute de celle-ci en DHR, la huitième division, à la suite d'une saison 2006-2007 désastreuse (3 victoires en 22 matchs)[40],[41]. Lounès Hattab démissionne à son tour, alors que le FC Versailles connaît son plus bas niveau depuis sa création.

Reconstruction du club et remontée (2007-2021)

Malgré une énième descente, les finances du club commencent à s'assainir[41]. Au titre de la contribution de solidarité, le transfert de Thierry Henry, joueur du FCV de 1992 à 1993, au FC Barcelone en juin 2007 permet notamment au FC Versailles de bénéficier de 60 000 euros du transfert[42],[43]. De plus, la mairie efface une partie de la dette[44]. Petit à petit, le FC Versailles comble le déficit et la situation sportive est en parallèle meilleure. Sous les ordres de Hakli Dahmane, le FC Versailles retrouve des couleurs en étant promu de DHR en DSR à l'issue de la saison 2008-2009[45].

Lors de la saison 2009-2010, le club, qui évolue donc en DSR, crée l'exploit d'éliminer le Dijon FCO, pensionnaire de Ligue 2, au 8e tour de la Coupe de France. Les Versaillais s'imposent un but à zéro au stade Montbauron, effaçant ainsi les cinq divisions d'écart[46],[47].

Versailles (en bleu) lors d'un match contre Les Mureaux (OFCM) en 2014 au stade Montbauron.
L'équipe (en bleu) lors du match FC Versailles 78 - US Créteil B en 2015 au stade Montbauron.

Le club ne parvient pas à rééditer cette performance en 32e de finale : Versailles s'incline à domicile trois buts à zéro face à l'AS Beauvais, pensionnaire du National (D3). Ce parcours permet néanmoins au club de récolter 35 000 euros, le budget du FCV étant situé entre 280 000 et 300 000 euros à l'époque[48]. Après ce parcours en Coupe de France, le FC Versailles termine premier de son groupe de DSR grâce à une victoire sur la réserve de l'AS Poissy 6-0 et est promu en Division d'Honneur, le plus haut niveau régional[49].

À la fin de l'exercice 2010-2011, le club termine 4e à huit points du leader, le FC Issy-les-Moulineaux[50].

La saison 2011-2012 est porteuse d'espoir. L'équipe réédite la performance de 2009 en effectuant un très bon parcours en Coupe de France. Elle élimine l'AS Poissy, le SO Romorantin, et l'UJA Alfortville. Elle est donc qualifiée pour les 32es de finale et affronte Dijon à domicile, dans un stade Montbauron plein. Versailles s'incline en prenant cinq buts face aux professionnels de Ligue 1, mais non sans avoir sauvé l'honneur grâce à un penalty de Gregory Lefort à la 93e minute. Grâce à ce parcours en coupe, le club gagne 45 000 euros, en plus de 6 000 euros de billetteries (Dijon a laissé le chiffre d'affaires à Versailles), alors que le budget de cette saison est de 350 000 euros.

En , David Giguet est nommé entraîneur du club[51]. Il reste à ce poste pendant une saison puis laisse sa place à Youssef Chibhi, qui est nommé entraîneur général du club en juin 2014[52].

À l'issue de la saison 2016-2017, trente-deux ans après son premier titre, le FC Versailles 78 est champion de Division d'Honneur et retrouve un championnat national pour la première fois depuis 1999. Il est promu en National 3 avec sept autres formations de son groupe en raison de la refonte des championnats nationaux amateurs[53].

Fraîchement promus, les Versaillais réalisent de bonnes performances en championnat et terminent à une honorable 4e place en 2017-2018, puis à une 2e place à l'issue de la saison 2018-2019. Forts de leur ascension, les joueurs de la cité royale réalisent également des performances notables en Coupe de France. Le FCV atteint ainsi le 8e tour de la coupe en décembre 2018 (éliminé par le RC Lens[54]), puis les 32es de finale en janvier 2020 (éliminé par l'US Granville[55]). Lors de la saison 2019-2020, le club est promu en National 2 huit journées avant la fin du championnat de National 3 à cause de la pandémie de Covid-19 qui oblige la FFF a stopper ses championnats[56]. Le FC Versailles, en tant que leader de son groupe avec un quotient de points par match supérieur à ses concurrents, est donc choisi pour monter à l'échelon supérieur. Au terme de cette saison, les Versaillais terminent avec la meilleure attaque de leur groupe et la meilleure défense de National 3[57].

La saison 2020-2021 est de nouveau très perturbée par la pandémie de Covid-19, et le championnat de National 2 s'arrête définitivement après neuf journées, alors que le club est 10e.

Nouvelle ère (2021-)

Le FC Versailles contre le FBBP 01 en National durant la saison 2022-2023.

Avec 350 000 euros dédiés à l'équipe première, Versailles a alors l'un des plus petits budgets de National 2. Daniel Voisin, président du club depuis 2004, décide donc de créer une SAS pour faire venir de nouveaux investisseurs et ainsi permettre au club de continuer à grandir. En avril 2021, Versailles annonce l'arrivée de nouveaux investisseurs du groupe Fiducim-City qui offrent au club versaillais un budget bien plus conséquent. Dès le mercato estival de 2021, l’effectif est renouvelé à 80 % avec des joueurs d’expérience de National et National 2. Mais la nouvelle tournure que prend le club ne plaît pas à Daniel Voisin qui décide de quitter ses fonctions en novembre 2021, alors que le club réalise un très bon début de saison en étant en tête de National 2. Il déclare être en désaccord avec l'entraîneur Youssef Chibhi et les nouveaux actionnaires[58]. Ces investisseurs décident alors de placer Jean-Luc Arribart au poste de directeur général et Anthony Perrat au poste de président de l'association[59].

Alors que le club joue la montée en championnat, Versailles réalise parallèlement un parcours historique en Coupe de France. Après avoir éliminé l'AS Poissy au 8e tour, le FC Versailles s'impose sur la pelouse de l'US Sarre-Union en 32e de finale, puis se qualifie pour la première fois de son histoire en 8e de finale après avoir battu La Roche VF 4-0 au stade Montbauron. Les Versaillais héritent ensuite du Toulouse FC, qu'ils ne peuvent pas recevoir à Versailles à cause de la non-homologation du stade Montbauron pour ce tour. Le 29 janvier, Versailles crée la surprise à Toulouse en battant le leader de Ligue 2 grâce à un but de Kapitbafan Djoco[60].

Pour les quarts de finale, le club des Yvelines fait un nouveau déplacement, ayant tiré Bergerac, que Versailles sort par 5 à 4 aux tirs au but (1-1 à l'issue du temps réglementaire). En demi-finale, Versailles doit recevoir l'OGC Nice, club de Ligue 1, mais est une nouvelle fois contraint d'inverser le match et donc de jouer à l'Allianz Riviera, faute de stades disponibles à proximité[61]. Devant 26 723 spectateurs, le FC Versailles s'incline finalement 2-0 à Nice et son parcours historique se termine donc aux portes du Stade de France.

Après l'élimination en Coupe de France, Versailles se focalise entièrement sur le championnat et s'impose à l'extérieur face aux Voltigeurs de Châteaubriant (0-3) quatre jours après le match face à Nice, puis enchaîne des succès importants contre le Vannes OC, l'US Granville, l'AS Vitré et la réserve du SM Caen. À l'issue de la victoire des Versaillais à Saint-Malo (1-2), le club est officiellement promu en National et retrouve ainsi le troisième échelon trente-deux ans après l'avoir quitté[62].

Image et identité

Noms et fusions

Historique des fusions
Espérance de Versailles
(1907-1941)
Escouade Versaillaise
(1911-1941)
Sporting de Versailles-Porchefontaine
(1936-1941)
La Ludovicienne
(1917-1941)
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Stade Olympique de VersaillesEntente Sportive Versaillaise
(1941-1960)
Football Athlétique Club de Versailles
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Compagnons Sportifs VersaillaisRacing Club de Versailles
(1960-1989)
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Football Club de Versailles 78
(depuis 1989)

Le nom du club a subi des changements tout au long de son histoire. Les origines du club ont débuté avec quatre équipes de patronage : l’Espérance de Versailles, l’Escouade Versaillaise, la Ludovicienne et le Sporting de Versailles-Porchefontaine[8]. À la suite de la fusion des quatre clubs en 1941, les dirigeants optent pour le nom d’Entente Sportive Versaillaise (ESV)[9]. La section football de l'ES Versailles absorbera dix-neuf ans plus tard le Stade Olympique de Versailles et le Football Athlétique Club de Versailles pour former le Racing Club de Versailles (RCV)[20].

Enfin, à l'issue de la saison 1988-1989, la fusion du Racing avec les Compagnons Sportifs Versaillais fait naître le Football Club de Versailles 78 (FCV). Le club prend ce nom officiellement le . Le FC Versailles récupère l'affiliation de ses prédécesseurs et est aujourd'hui affilié à la Fédération française de football depuis le sous le numéro d'affiliation 500650[63].

Couleurs et maillots

Escouade Versaillaise
Couleurs : bleu et blanc
ES Versailles (années 1940)
Couleurs : bleu et blanc
RC Versailles (années 1980)
Couleurs : bleu et blanc
FC Versailles (années 2010)
Couleurs : bleu et blanc

Logos

Palmarès et résultats

Palmarès

Palmarès du FC Versailles en compétitions officielles
Championnats nationaux Coupes nationales
Compétitions régionales

Bilan saison par saison

Championnats disputés

Personnalités du club

Entraîneurs

  • 1992 - 1995 : Daniel Servais
  • 1996 - 1999 : Olivier Meurillon
  • 1999 - 2005 : Thierry Bocquet
  • 2005 - 2007 : Lounès Hattab
  • 2007 - 2012 : Hakli Dahmane
  • 2012 - 2013 : Franck Bentolila
  • 2013 - 2014 : David Giguet
  • Depuis 2014 : Youssef Chibhi

Présidents

RC Versailles (omnisports)

  • M. Petit
  • M. Pichereau
  • Colonel Poggi
  • Jacques Agnely
  • Philippe-Georges Capelle
  • Jean-Claude Séguier

FC Versailles 78

  • 1991 - janvier 2004 : Gérard Ancel
  • Janvier 2004 - mai 2004 : Alain Duigou
  • Mai 2004 - novembre 2021 : Daniel Voisin
  • Depuis novembre 2021 : Anthony Perrat

Effectif actuel

Effectif du FC Versailles pour la saison 2022-2023[64]
Joueurs Encadrement technique
No  P. Nat.[Note 8] Nom Date de naissance Sélection[Note 9] Club précédent
1 G Delaunay, DanDan Delaunay 08/04/1995 (27 ans) GFA Rumilly-Vallieres
16 G Yirango, AlyAly Yirango 04/01/1994 (28 ans) MaliUS Lusitanos Saint-Maur
40 G Renot, SébastienSébastien Renot 11/11/1989 (32 ans) ESTAC Troyes
2 D Pham Ba, KévinKévin Pham Ba 03/02/1994 (28 ans) SC Schiltigheim
3 D Polomat, Pierre-YvesPierre-Yves Polomat 27/12/1993 (28 ans) MartiniqueGençlerbirliği SK
5 D Diouf, WalyWaly Diouf 05/05/1997 (25 ans) Sénégal -20 ansFC Vysočina Jihlava
6 D Dudouit, ÉmericÉmeric Dudouit 07/09/1991 (30 ans) USL Dunkerque
13 D Akueson, GustaveGustave Akueson 20/12/1995 (26 ans) TogoUS Granville
22 D Jacques, ThibaultThibault Jacques 29/03/1988 (34 ans) Football Bourg-en-Bresse Péronnas 01
23 D Lapis, FlorianFlorian Lapis 08/08/1993 (29 ans) US Orléans
25 D Sylla, SalimoSalimo Sylla 25/01/1994 (28 ans) Royal Excelsior Virton
27 D Gibaud, PierrePierre Gibaud 22/04/1988 (34 ans) Le Havre AC
7 M Vieira, MelvynMelvyn Vieira 10/02/1989 (33 ans) US Saint-Malo
8 M Leborgne, JordanJordan Leborgne 29/09/1995 (26 ans) GuadeloupeRodez AF
17 M Diarrassouba, InzaInza Diarrassouba 03/08/1990 (32 ans) FC Bastia-Borgo
18 M Lefebvre, GrégoireGrégoire Lefebvre 13/05/1994 (28 ans) AS Nancy Lorraine
19 M Touré, BissourouBissourou Touré 20/03/1995 (27 ans) FC Fleury 91
20 M Damour, LoïcLoïc Damour 08/01/1991 (31 ans) Le Mans FC
24 M Sylva, KapokyengKapokyeng Sylva 12/10/1992 (29 ans) AS Poissy
28 M Michel, DiegoDiego Michel 16/10/1997 (24 ans) Red Star FC
4 A Lens, JeremainJeremain Lens 24/11/1987 (34 ans) Pays-BasBeşiktaş JK
9 A Armand, RomainRomain Armand 27/02/1987 (35 ans) Pau FC
10 A Djoco, KapitbafanKapitbafan Djoco 09/09/1995 (26 ans) FC Rouen 1899
11 A Brun, YohanYohan Brun 19/09/1994 (27 ans) Stade lavallois MFC
21 A Prunier, MondyMondy Prunier 22/12/1999 (22 ans) HaïtiFC Rouen 1899
Entraîneur(s)
  • Youssef Chibhi
Entraîneur(s) adjoint(s)
  • Vincent Ehouman
  • Sébastien Moreau
Préparateur(s) physique(s)
  • Alexis Mattielli
Entraîneur(s) des gardiens
Kinésithérapeute
  • Quentin Loue
  • Valentin Pautonnier

Légende

Structures du club

Stades

Vue extérieure du stade Montbauron.

Dans les années 1930, de nombreuses critiques fusent quant à la non-présence de stade municipal dans une ville comme Versailles. L'Escouade Versaillaise et l'Espérance de Versailles, principaux clubs versaillais de l'époque, sont ainsi obligées de trouver des terrains dans des communes voisines. Les deux clubs versaillais disposent alors de deux stades privés, celui du stade Michaux, au Chesnay et celui de Glatigny[65]. En 1941, le problème se poursuit lors de la création de l'ES Versailles qui hérite du stade Michaux, une enceinte sportive surutilisée n'ayant aucune tribune et ayant des dimensions de terrain tout juste réglementaires[66]. En avril 1941, le conseil municipal de Versailles règle ce problème en décidant de construire un complexe sportif sur le plateau Montbauron[67]. Mais malgré l'inauguration du parc de sports de Montbauron le , l'ES Versailles joue encore la majorité de ses rencontres dans son stade du Chesnay.

Par la suite, la municipalité décide de construire un nouveau stade Montbauron de 20 000 places pour que le RC Versailles, fondé en 1960, puisse devenir un grand club avec des infrastructures modernes[20]. Le temps de la construction du stade, le RC Versailles joua ses matchs à domicile au stade Michaux. Le stade Montbauron, inauguré le , est depuis son ouverture le stade principal du club. Depuis 2003, sa capacité est de 7 545 places. Les meilleures affluences du FC Versailles au stade Montbauron sont enregistrées lors des matchs à prestige de la Coupe de France, à l'image des matchs contre le Dijon FCO en 2012 (4 100 spectateurs) ou face au RC Lens en 2018 (2 800 spectateurs).

Le stade Jean-Bouin, stade du FCV pour la saison 2022-2023.

Mais ce stade Montbauron vieillissant commence à poser des problèmes des décennies après son inauguration. Les ligues nationales et régionales commencent à imposer aux clubs de devoir jouer en nocturne dans leur stade[68]. Or, le stade Montbauron se situe dans un périmètre de protection, qui préserve une zone de 5 km de rayon autour du château de Versailles, ce qui ne permet pas d'installer des pylônes d'éclairage[69]. Jusqu'en 2022, le FC Versailles obtient des dérogations pour pouvoir jouer au stade Montbauron la journée (et au stade de Porchefontaine en cas de refus de l'adversaire de jouer la journée). À l'issue d'une saison 2021-2022 ponctuée par une montée en National, le club doit quitter son antre historique pour la saison suivante puisque tous les matchs de National ont pour obligation de se jouer en nocturne. Le temps de trouver un accord avec les architectes des bâtiments de France pour éclairer le stade Montbauron, le club décide de disputer ses matchs au stade Jean-Bouin de 20 000 places, situé dans le 16e arrondissement de Paris[70].

Centres d'entraînement

Les entraînements des équipes du club versaillais se font habituellement dans le complexe sportif Porchefontaine, une installation sportive de 40 000 m2 avec plusieurs terrains de football située dans le quartier de Porchefontaine, au sud-est de Versailles.

Le complexe sportif Sans-Souci, constitué d'un terrain synthétique et d'un terrain stabilisé, accueille également certains entraînements du club[71].

Formation

Grande école de football, le FC Versailles possède actuellement plus de 1 100 licenciés, ce qui en fait le douzième plus gros club de France et le deuxième des Yvelines derrière le Houilles AC. À l'image de Thierry Henry, Jérôme Rothen ou encore Hatem Ben Arfa, de nombreux joueurs devenus professionnels sont passés par le club. L'association, qui compte 40 équipes de toutes catégories, s'est vu remettre le Label Jeunes Excellence par le District des Yvelines en 2017, puis le Label Jeunes Élite en 2020[72].

En 2017, le FC Versailles et l'AS Monaco signent un partenariat, ce qui permet au club versaillais d'envoyer des joueurs faire des essais dans les structures professionnelles monégasques.

Statut juridique et légal

Le Football Club de Versailles 78 est créé en 1989 en tant que club sportif, régi par la loi sur les associations établie en 1901. Pour accompagner son équipe première, l’association décide de créer une Société par actions simplifiée (SAS) en 2021 avec comme principal actionnaire et investisseur le groupe Fiducim-City, promoteur immobilier et constructeur, dont le siège de l’activité construction est à Versailles. Ce groupe assure la présidence de la SAS et a choisi de nommer Jean-Luc Arribart au poste de directeur général afin de consolider l’organisation.

Le club est affilié depuis 1933 à la Fédération française de football[63]. Il appartient à la Ligue de Paris Île-de-France de football et au district des Yvelines.

Éléments comptables

Chaque saison, le FC Versailles 78 publie son budget prévisionnel de fonctionnement après validation auprès de la DNCG, l'instance qui contrôle l'état des finances des clubs français de football. Le budget prévisionnel d'un club s'établit en amont de l'exercice à venir et correspond à une estimation de l'ensemble des recettes et des dépenses prévues par l'entité. Le tableau ci-dessous résume les différents budgets prévisionnels du club versaillais saison après saison.

Historique du budget prévisionnel du FC Versailles
Saison 2021-2022 2022-2023 2023-2024 2024-2025 2025-2026 2026-2027
Budget 2,8 M€[73] 3,5 M€[74]
Légende : M€ = millions d'euros, k€ = milliers d'euros.

Liens externes

Notes et références

Notes

  1. Plusieurs dates de fondation peuvent être retenues. Le FC Versailles porte la date d'affiliation à la FFF () d'un de ses prédécesseurs du début du XXème siècle. Malgré cette affiliation, les dates de fondation les plus souvent retenues sont 1941 (année de création de l'ES Versailles) ou 1989 (année durant laquelle le club prend le nom de FC Versailles 78).
  2. À la fin de la saison 1961-1962 apparait un nouvel échelon dans la hiérarchie du football parisien : la Division d'Honneur Régionale (DHR). La PH est reléguée au rang de D6.
  3. À la fin de la saison 1977-1978 apparait un nouvel échelon amateur dans la hiérarchie du football français : la Division 4, composée des meilleures équipes de Division d'honneur. La DH est reléguée au rang de D5.
  4. À la fin de la saison 1992-1993, les divisions amateurs nationales sont restructurées : les Divisions 3 et 4 sont remplacées par le National 1, 2 et 3. Ainsi voit-on la création d'un nouvel étage dans la pyramide du football français.
  5. À la fin de la saison 1996-1997, les championnats de National 1, National 2 et National 3 changent de nom. Ils sont remplacés respectivement par le National, le CFA et le CFA 2 (jusqu'en 2017).
  6. Le championnat de National 3 est marqué par la pandémie de Covid-19 en France et dans le monde. Il s'est arrêté le 8 mars 2020 après la 18e journée. À ce moment-là, le FC Versailles 78 est premier avec 42 points. Le 16 avril 2020, la FFF indique que le classement final prenait en compte le classement des quotients entre le nombre de points obtenus et le nombre de matchs joués. Avec un quotient de 2,33 points par match, le FC Versailles 78 conserve sa première place au classement et peut intégrer, l'année suivante, le championnat de National 2.
  7. Le championnat de National 2 est de nouveau marqué par la pandémie de Covid-19 en France et dans le monde. Il s'est arrêté en octobre 2020 après la 9e journée. À ce moment-là, le FC Versailles est 10e avec 10 points. Le 23 avril 2021, faute de matchs suffisamment joués, la FFF décrète une « saison blanche » : il n'y aura pas de montée et descente. Le FC Versailles 78 reste donc dans le même championnat pour la saison 2021-2022.
  8. Seule la nationalité sportive est indiquée. Un joueur peut avoir plusieurs nationalités mais n'a le droit de jouer que pour une seule sélection nationale.
  9. Seule la sélection la plus importante est indiquée.

Références

  1. « DÉCLARATIONS D'ASSOCIATIONS », Journal officiel de la République française, , p. 7060 (lire en ligne).
  2. « L'Escouade versaillaise obtient le challenge du meilleur club attribué par notre confrère L'Auto », À la page : l'hebdomadaire des jeunes, , p. 13 (lire en ligne)
  3. « Le Challenge de L'Auto 1937 du meilleur club à l'Escouade Versaillaise », L'Auto, , p. 5 (lire en ligne).
  4. « DÉCLARATIONS D'ASSOCIATIONS », Journal officiel de la République française, , p. 1405 (lire en ligne)
  5. « Déclarations d'associations », Journal officiel de la République française, , p. 6367 (lire en ligne).
  6. « La fusion des Sports versaillais », Les Nouvelles de Versailles, , p. 1 (lire en ligne).
  7. « À Versailles, les sociétés ont fusionné et fondé l'Association Sportive Municipale Versaillaise », L'Auto, no 14613, (lire en ligne).
  8. « Entente Sportive Versaillaise », Les Nouvelles de Versailles, , p. 4 (lire en ligne)
  9. « À Versailles, l'Entente Sportive réunit les clubs de la F.G.S.P.F.  », L'Auto, no 14718, (lire en ligne).
  10. G. Dauge, « L'Entente Sportive Versaillaise », Les Jeunes, no 2056, , p. 10 (lire en ligne).
  11. « Entente Sportive Versaillaise », Les Nouvelles de Versailles, , p. 6 (lire en ligne).
  12. « Entente Sportive Versaillaise », Les Nouvelles de Versailles, , p. 6 (lire en ligne).
  13. « Entente Sportive Versaillaise - Résulats du dimanche 21 septembre », Les Nouvelles de Versailles, , p. 6 (lire en ligne).
  14. Victor Denis, « On a mal joué à Versailles, mais comment aurait-on pu bien jouer ? », Le Miroir des sports, (lire en ligne)
  15. « La saison 1944 - 1945 » (version du 25 décembre 2004 sur l'Internet Archive), sur fff.fr.
  16. « Calmels débute mal », France-Soir, no 963, , p. 4 (lire en ligne).
  17. « Si l'Entente Sportive de Versailles triomphait des forgerons il y aurait du pain sans ticket à Viroflay ! », Ce soir, no 1953, , p. 4 (lire en ligne).
  18. « La saison 1947 - 1948 » (version du 25 décembre 2004 sur l'Internet Archive), sur fff.fr.
  19. « DH Paris - 1952 » (version du 1 juin 2012 sur l'Internet Archive), sur footballenfrance.fr.
  20. Robert Ichah, « Versailles a de grands projets dont un stade ultra-moderne », L'Aurore, no 4906, , p. 16.
  21. « 60 ans du stade Montbauron », sur www.versailles.fr (consulté le ).
  22. « Le Racing Club de Versailles : 1965-1970 », sur rugby-versailles.org (consulté le ).
  23. « DH Paris - 1967 » (version du 4 juin 2012 sur l'Internet Archive), sur footballenfrance.fr
  24. « DH Paris - 1976 » (version du 1 juin 2012 sur l'Internet Archive), sur footballenfrance.fr.
  25. « Le Racing Club de Versailles : 1980-1992 », sur rugby-versailles.org (consulté le ).
  26. « DH Paris - 1985 » (version du 4 juin 2012 sur l'Internet Archive), sur footballenfrance.fr.
  27. « Coupe de France 1986-1987 » (version du 1 février 2013 sur l'Internet Archive), sur footballenfrance.fr.
  28. Laurent Mansart, « Aux portes de la gloire », sur leparisien.fr, .
  29. « Coupe de France 1988-1989 » (version du 1 février 2013 sur l'Internet Archive), sur footballenfrance.fr.
  30. « Division 3 Gr. Centre 1989 » (version du 28 avril 2012 sur l'Internet Archive), sur footballenfrance.fr.
  31. « Division 3 Gr. Nord 1990 » (version du 24 février 2012 sur l'Internet Archive), sur footballenfrance.fr
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  49. Laurent Mansart, « Versailles, cinq ans après », Le Parisien, édition des Yvelines, lundi 7 juin 2010, no 20446, page VII du cahier central.
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  72. « Le FC Versailles 78 couronné par la FFF », sur actufoot.com, .
  73. Laurent Pruneta et Arnaud Detout, « Coupe de France : 2,8 millions d’euros de budget, des salaires à plus de 3000 euros… Versailles, un club amateur, vraiment ? », sur leparisien.fr, (consulté le )
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