Université de Lorraine

L'Université de Lorraine est une université française remontant à 1572, année de la fondation de l'université de Pont-à-Mousson, qui est transférée en 1769 à Nancy et rétablie en 1852. Située principalement à Nancy et à Metz, elle dispose d'implantations spécifiques à Bar-le-Duc, Briey, Épinal, Forbach, Cosnes-et-Romain, Lunéville, Saint-Avold, Saint-Dié-des-Vosges, Sarreguemines, Maxéville et Yutz. Juridiquement, elle a le statut de grand établissement (décret no 2011-1169 du ).

Université de Lorraine
Logo de l'Université de Lorraine
Histoire
Fondation
Statut
Type
Forme juridique
Établissement public national à caractère scientifique culturel et professionnel (d)
Régime linguistique
Fondateur
Président
Hélène Boulanger
Devise
Faire dialoguer les savoirs, c’est innover[1]
Membre de
Site web
Chiffres-clés
Étudiants
62 000[2] pour l'année 2022
Effectif
6 900
Enseignants-chercheurs
4 000[2] pour l'année 2022
Budget
634 000 000 [2]
Classement
Rang national
11e/85 ARWU (2022)
22e/85 THE (2022)
Rang international
201-300e/1 000 ARWU (2022)
601-800e/1 600 THE (2022)
Localisation
Pays
Ville

Institution à l'histoire mouvementée, l'université de Lorraine est plusieurs fois supprimée et restaurée après la Révolution française, et scindée par la loi Faure après . À partir de 2005, les établissements d'enseignement supérieur de Lorraine (notamment les universités Nancy I et II, et l'université Paul-Verlaine de Metz) entament un processus de fusion, débouchant le sur l'actuelle université de Lorraine.

En 2022, l'université de Lorraine rassemble 62 000 étudiants et 7 000 membres d'équipe pédagogique (dont 4 000 enseignants-chercheurs).

Histoire

Genèse de l'Université

Logo de l'université jusque 2012.

Au XVIe siècle, en 1558, à Verdun, alors principauté épiscopale indépendante, la première tentative de création d'une université en terre lorraine a lieu, même si elle se solde par un échec quelques années plus tard.

Avec la création de l'université jésuite de Pont-à-Mousson, dans le Duché de Bar, le , cette histoire débute réellement, sous l'impulsion du duc Charles III de Lorraine et de son cousin, Charles de Lorraine, cardinal de Guise. Ils donnent à la nouvelle université les moyens de leur ambition : rapidement, les effectifs progressent, et l'université de Pont-à-Mousson, forte d'enseignants renommés, commence à attirer des étudiants étrangers.

Le succès est néanmoins de courte durée : la résurgence de la peste (1610, 1621-1625, 1627-1636) et la guerre de Trente Ans qui ravagent les duchés et le Saint-Empire romain germanique, marquent un coup d'arrêt dans le développement de la nouvelle université. De 1630 à 1634, l'enseignement est même totalement interrompu.

Nancy, pour sa part, connait un fort développement au début du XVIIIe siècle et se découvre de nouvelles ambitions. La ville souhaiterait devenir le centre universitaire lorrain (ainsi qu'un évêché), et certains sont prêts à y consacrer tous leurs efforts, rumeurs et intrigues comprises.

Il faut pourtant attendre la disparition de Stanislas Leszczyński pour que, dans le mouvement du rattachement de la Lorraine à la France, le transfert de l'université de Pont-à-Mousson à Nancy soit officialisé, le [3]. Il faut encore presque dix ans pour que l'installation soit effective.

Survient alors la Révolution française, laquelle veut faire table rase du passé. La constitution de 1791 annonce la mise en place d'un nouveau système d'instruction publique ; fin 1793, la Convention supprime toutes les universités existantes, dont celle de Nancy. Il faut attendre un an pour assister à la création (éphémère) de l'École normale (dite de l'an III), puis, encore un an plus tard, en , à celle des grandes écoles spéciales  l'École centrale des travaux publics, future École polytechnique, le Conservatoire national des arts et métiers, l'École spéciale des langues orientales .

Avec Napoléon Ier et l'Empire, l'ambition demeure de créer un système éducatif nouveau, mais les moyens diffèrent fondamentalement. Le décret-loi du [4], un texte bref (3 articles) et peu précis, instaure l'Université impériale. Instrument au service du pouvoir central[5], cette institution fixe seule les implantations des facultés qui lui sont directement subordonnées : à Metz, une faculté des sciences, à Nancy, une faculté des lettres. Au rythme des abdications et des retours de Napoléon, en 1814 et 1815, l'Université impériale est supprimée, réinstaurée, puis supprimée à nouveau. L'ordonnance du supprime 20 facultés en France, dont celles de Metz et de Nancy : il n'existe alors plus d'institutions d'enseignement supérieur en Lorraine.

L'École préparatoire de médecine et de pharmacie de Nancy, créée par l'ordonnance royale du [6] marque un  timide  redémarrage. Il faut 9 ans (de 1843 à 1852) d'incessants efforts de Prosper Guerrier de Dumast pour que l'université de Nancy soit finalement rétablie. Lorsque survient la guerre de 1870, Nancy abrite une faculté des sciences, une faculté de lettres et une faculté de droit.

La défaite et l'annexion de l'Alsace et d'un quart du territoire lorrain (notamment de sa métropole, Metz), soulèvent la question du transfert d'une partie de l'université de Strasbourg, et, notamment, de la faculté de médecine. Les strasbourgeois auraient souhaité Lyon, ville de taille comparable à Strasbourg, mais des raisons, en partie patriotiques, favorisèrent Nancy en . De 1892 à 1919, plusieurs Instituts sont créés, qui préfigurent les futures Écoles nationales supérieures, instaurées en 1947[7].

La Première Guerre mondiale marque encore un ralentissement, mais les professeurs et les élèves des facultés se mobilisent. Cet engagement est récompensé par :

  • la citation de la faculté de Médecine de Nancy à l'Ordre de la Nation[8],
  • l'attribution à l'université de Nancy de la Croix de guerre[9] et de la Légion d'honneur[10]. La citation précise : « A poursuivi ses travaux et son enseignement, malgré la proximité de la ligne de bataille et en dépit d'un bombardement continu et des plus violents, qui a causé la mort de nombreuses victimes et occasionné d'importants dégâts [comme la destruction de la bibliothèque universitaire]. S'est ainsi acquis les plus beaux titres à la reconnaissance du Pays par son héroïsme, qui symbolise l'effort des Universités de France pendant la grande guerre. » La Croix de Guerre lui est officiellement remise le , au cours de la rentrée solennelle des Facultés par le Maréchal Foch.
  • l'attribution à l'université de Nancy de la Légion d'honneur qui est officiellement remise le au cours de la rentrée solennelle des Facultés, par Albert Lebrun, président de la République. L'université de Nancy est la seule université de France à avoir reçu la Légion d'honneur.

La Croix de guerre et la Légion d'honneur de l'Université de Nancy sont conservées par le recteur de l'académie de Nancy-Metz, chancelier des universités de Lorraine.

Avec le retour de l'Alsace et de la Moselle dans le giron de la France, l'université de Nancy retrouve la concurrence de l'université de Strasbourg. Cependant, malgré les inquiétudes, l'université connaît une croissance soutenue dans l'entre-deux-guerres, doublant pratiquement le nombre de ses étudiants, nécessitant de ce fait un important programme immobilier afin d'accueillir tous ces effectifs.

Scission puis fusion

Lors de la Seconde Guerre mondiale, alors que certains sont arrêtés, emprisonnés, déportés, d'autres choisissent la Collaboration. Ils en paieront le prix à la Libération. À l'issue du conflit, l'université de Nancy reprend sa marche en avant, jusqu'à Mai 68, dont la conséquence, pour les universités, est la loi Faure, qui, en Lorraine, crée quatre établissements publics à caractère scientifique et culturel, l'Institut national polytechnique de Lorraine, l'université de Metz, l'université Nancy-I et l'université Nancy-II. À la rentrée 2005, les trois universités nancéiennes créent Nancy-Université[11], avant la création officielle de l'établissement par un décret de [12]. En octobre 2009, l'université Paul Verlaine-Metz rejoint le pôle qui prend alors le nom de « PRES de l'université de Lorraine »[13].

Le projet « Campus Lorrain » a été labellisé « campus » en 2008 lors de la seconde vague du programme plan campus du Grand emprunt qui visait à financer des projets immobiliers pour faire émerger des pôles universitaires d’excellence. Dès le démarrage, il s'est inscrit dans la dynamique de la construction de l'université de Lorraine[14]. Le budget du projet lorrain s’élève à 148,3 millions d’euros[15]. Ce projet prévoit le financement de cinq opérations immobilières[16],[17].

Mis en place le , le Programme d'investissements d'avenir (PIA)[18] est un programme de financement de la recherche française doté, initialement, de 35 milliards d'euros. L'université de Lorraine a obtenu, le , le label I-site, pour son dossier nommé "Lorraine Université d'Excellence" (LUE), après avoir postulé sans succès à deux reprises au label Initiative d'excellence[19].

L'université de Lorraine participe à l'initiative d'excellence en information scientifique et technique, ISTEX en tant que représentant de la Conférence des présidents d'université au comité de pilotage. Le est créée la fondation NIT (noyau d'innovation technologique), fondation universitaire de l'Université de Lorraine. Le décret no 2011-1169 du crée le grand établissement « université de Lorraine » par fusion des quatre établissements au [20].

Campus

L’université de Lorraine est un établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel (EPSCP) constitué sous la forme d’un grand établissement au sens de l’article L. 717-1 du code de l’éducation[21] ; son statut a été fixé par le décret no 2011-1169 du portant création de l’université de Lorraine (décret pris après avis du Conseil d'État). Ce statut conduit l'université de Lorraine à déroger à certains points de « droit commun » concernant l’organisation, la gouvernance, les instances.

La recherche scientifique de l'université de Lorraine s'organise autour de dix pôles scientifiques regroupant soixante laboratoires de recherche parfois fédérés au sein de fédérations de recherche. L'université de Lorraine possède un patrimoine de 832 500 m2 de surface, réparti sur 262 bâtiments à travers toute la Lorraine[22].

L'Université de Lorraine gère plusieurs musées [23] : Musée archéologique, Muséum-aquarium, Conservatoire et jardins botaniques (les deux derniers étant co-gérés avec la Communauté urbaine du Grand Nancy).

L'université de Lorraine compte actuellement 27 bibliothèques universitaires[24] pour 1,8 million d'ouvrages. Les bibliothèques sont organisées en une direction opérationnelle, la Direction de la Documentation et de l'Édition.

  • Les anciennes universités de Nancy comptaient plusieurs bibliothèques universitaires représentant 500 000 documents dont plus de 250 000[25] livres, réparties sur 36 sites ; la première pierre de la bibliothèque de l'ex-Nancy II fut posée par le président de la République Albert Lebrun en 1932.
  • Six bibliothèques dont trois à Metz, une à Thionville-Yutz, une à Sarreguemines et une à Saint-Avold, étaient rattachées à l’université de Metz.

L'unité de formation et de recherche (UFR) en sciences humaines et sociales est une composante de l'Université de Lorraine située sur le campus du Saulcy à Metz. Il existe 6 centres de recherche, le LOTERR, laboratoire de géographie issu de la fusion du CEGUM et du CERPA. Le Centre de recherche sur les médiations (CREM). Le Centre Régional Universitaire Lorrain d’Histoire (CRULH). Le Laboratoire Lorrain de Sciences Sociales (2L2S - ERASE), le PErSEUs, Équipe Psychologie Ergonomique et Sociale pour l'Expérience Utilisateurs, le EPSAM, Équipe de Psychologie de la Santé de Metz, l'Unité de recherche Maladies Chroniques, Santé Perçue et Processus d'’Adaptation

Nancy

Bibliothèque de la Faculté des sciences et technologies sur le site de Nancy

Plusieurs campus et implantations sont répartis sur l'agglomération nancéienne.

La ville accueille également l'École polytechnique de l'université de Lorraine, l'IUT de Nancy-Brabois et l'IUT Nancy-Charlemagne, ainsi que l'antenne de Nancy-Maxéville de l'INSPÉ de Lorraine.

Metz

Les composantes de recherche et de formation de l'université de Lorraine dans l'agglomération de Metz sont principalement organisées autour de trois campus.

  • le campus du Saulcy regroupe des unités de formation et de recherche de différentes disciplines, en sciences humaines et sociales (SHS), en arts, lettres et langues (ALL), en droit, économie et administration (DEA), ainsi que l'Institut universitaire de technologie de Metz. On y trouve également l'Espace Bernard-Marie Koltès / Théâtre du Saulcy, scène conventionnée par le ministère de la culture.
  • le campus Technopole comprend l'École supérieure de management - Institut d’administration des entreprises (ESM-IAE) et l'Institut supérieur franco-allemand de techniques, d'économie et de sciences (ISFATES), installés dans un même bâtiment. L'École nationale d'ingénieurs de Metz, qui sera associée à l'université de Lorraine à partir de 2016, est également sur le campus Technopôle. Depuis la rentrée 2017, l'UFR MIM (Mathématiques, Informatique et Mécanique) est transféré sur le site du technopôle.
  • le campus Bridoux accueille, pour sa part, l'unité de sciences fondamentales et appliquées (SciFA).

L'Institut national supérieur du professorat et de l'éducation (INSPÉ de Lorraine) dispose également d'un site à Montigny-lès-Metz[26].

Épinal

On[Qui ?] retrouve plusieurs implantations de l'université de Lorraine à Épinal, et notamment :

Autres implantations

L'entrée du jardin d'altitude du Haut-Chitelet.

L'université de Lorraine est présente à Bar-le-Duc (site de l'INSPÉ de Lorraine), à Briey (IUT de Longwy), à Forbach (IUT de Moselle-Est), à Homécourt (le laboratoire d'étude des sols pollués du groupement d'intérêt scientifique sur les friches industrielles (GISFI) est installé sur le site de l'ancienne cokerie), à Laneuvelotte (ferme expérimentale de la Bouzule, destinée à la recherche et à la formation en agronomie et industrie alimentaire).

Elle est également implantée à Cosnes-et-Romain (IUT de Longwy), à Lunéville (IUT Nancy-Brabois), à Saint-Avold (IUT de Moselle-Est), à Saint-Dié-des-Vosges (IUT de Saint-Dié-des-Vosges), à Sarreguemines (une antenne de l'UFR de droit, l'IUT de Moselle-Est et une antenne de l'INSPÉ de Lorraine), à Yutz (IUT de Thionville-Yutz).

Enfin, l'université de Lorraine est présente à Xonrupt-Longemer, au cœur des Vosges, où elle dispose d'un jardin d'altitude, le Jardin d'altitude du Haut-Chitelet.

Démographie

En 2020, le territoire lorrain compte au total 82 206 étudiants réparti sur 11 agglomérations, selon l’étude réalisée par trois agences d'urbanismes du Sillon Lorrain[27].

Site urbainNombre d'étudiantsNombre d'établissements
Agglomération de Nancy51 66163
Agglomération de Metz22 83837
Épinal2 36512
Thionville1 2555
Sarreguemines1 0571
Longwy7151
Saint-Dié-des-Vosges6031
Forbach5921
Saint-Avold4301
Bar-le-Duc4051
Lunéville2851

Notes et références

  1. http://eureka.lorraine.eu/jahia/Jahia/fr/pid/2612?breve=20078
  2. Recueil des ordonnances et règlements de Lorraine, tome XI, p. 370.
  3. Le texte du décret est consultable en ligne sur le site du Laboratoire de recherche historique Rhône-Alpes.
  4. Jacques-Olivier Boudon, Napoléon organisateur de l'Université, sur le site Napoléon.org. Consultable en ligne.
  5. Bulletin universitaire contenant les ordonnances, règlements et arrêtés relatifs à l'instruction publique, Tome XII, Paris, 1844, p. 184-185. Consultable en ligne.
  6. Aux termes de l'article 1er du décret no 47-204 du 16 janvier 1947 relatifs aux écoles nationales supérieures d’ingénieurs, « Les instituts de faculté ou d'université ainsi que les établissements rattachés à une université qui donnent un enseignement supérieur sanctionné par un diplôme d'ingénieur sont transformés en écoles nationales supérieures d'ingénieurs ».
  7. Journal officiel de la République française, 16 avril 1920, p. 6034. Consultable en ligne.
  8. David Vodisek, Le Recteur Charles Adam, dans l'ouvrage publié à l'occasion du Bicentenaire de la fonction de recteur, 2008, Académie de Nancy-Metz, p. 56. Consultable en ligne.
  9. La Croix du 8 novembre 1932, p. 2. Consultable en ligne.
  10. « Étapes et temps forts », sur nancy-universite.fr
  11. Décret no 2007-384 du 21 mars 2007 portant création de l'Établissement public de coopération scientifique (EPCS) « Nancy Université », JORF no 69 du 22 mars 2007, p. 5281, texte no 27, NOR MENS0700639D, sur Légifrance.
  12. Décret no 2009-1316 du 26 octobre 2009 modifiant le décret no 2007-384 du 21 mars 2007 portant création de l'Établissement public de coopération scientifique « Nancy Université » et approuvant les modifications apportées aux statuts de l'Établissement public de coopération scientifique « PRES de l'université de Lorraine », JORF no 251 du 29 octobre 2009, p. 18387, texte no 36, NOR ESRS0920214D, sur Légifrance.
  13. Le dossier lorrain dans le cadre du Plan Campus est employé comme exemple dans La recherche et l'innovation en France : Futuris 2011, de Jacques Lesource et Denis Randet, p. 68 - 70.
  14. http://www.univ-lorraine.fr/content/bilan-detape-dans-la-construction-dune-region-campus
  15. http://www.lorraine.pref.gouv.fr/index.php?headingid=195
  16. Laurence Francqueville, Emmanuelle N'haux, Nathalie Moutarde, Jean-Philippe Defawe, Christiane Wanaverbeck, Laurent Miguet, Pascale Braun, Rémy Mario, « Le Plan Campus relancé : où en sont les projets ? », Le Moniteur des travaux publics et du bâtiment, (lire en ligne , consulté le ).
  17. Présentation du PIA sur le site du ministère de la recherche et de l'enseignement supérieur.
  18. Annonce du label Initiative d'excellence dans L'Est républicain, en date du 23 janvier 2016.
  19. Décret no 2011-1169 du 22 septembre 2011 portant création de l’université de Lorraine
  20. L'article L. 717-1 du Code de l'éducation sur Légifrance.
  21. Les implantations géographiques de l'université de Lorraine sont décrites sur le site de l'université.
  22. « Musées & galeries », sur Culture (consulté le )
  23. « Bibliothèques | bu.univ-lorraine.fr », sur bu.univ-lorraine.fr (consulté le )
  24. « Bibliothèques de Nancy », sur blogspot.com (consulté le ).
  25. « Page web du site de l'ÉSPÉ à Montigny-lès-Metz »
  26. Trajectoires du Sillon lorrain, AGAPE, AGURAM, SCALEN, Janvier 2020

Annexes

Bibliographie

  • Wolfgang Müller (Traduction de Petra Roscheck ; adaptée par Michel Boulangé et Jean-Louis Rivail), « L’Université de Nancy, « mère » des institutions universitaires sarroises et la coopération entre la Sarre et la Lorraine dans le domaine universitaire », Le Pays lorrain, , p. 221-230 (lire en ligne)

Articles connexes

Liens externes

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