Famille Bordes
La famille Bordes est une famille française, originaire de l’Armagnac, en Gascogne, et établie au Chili, à Bordeaux et à Paris, où elle a formé une lignée de négociants armateurs.
Famille Bordes | |
Période | XVIIe - XXIe siècle |
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Pays ou province d’origine | Gascogne |
Demeures | Hôtel de Tourny Villa Manoureva Domaine des Gravières Villa San José Villa Nellcote Villa Tijuca Château de Migneaux Château de Fauveau |
Charges | Sous-secrétaire d’État Membre du conseil de la Marine marchande Président du comité central des Armateurs de France Membre de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Bordeaux Procureur du Roi Conseiller municipal de Bordeaux Consul de Puymirol |
Fonctions militaires | Lieutenant de vaisseau |
Récompenses civiles | Ordre de la Légion d'honneur Ordre national du mérite Ordre du mérite maritime |
Histoire
Antoine-Dominique Bordes, né le 21 juin 1815 à Gimbrède, fils de Barthélémy, docteur en chirurgie, conseiller de cette commune, et de Louise Thérèse Geneviève Bordes, épousa Victorine Moser le 19 juillet 1857 à Besançon. Sont issus de ce mariage deux générations d'armateurs qui ont continué l’entreprise qu’il a fondée[1]. Henri Bordes, son neveu, dirigea également une compagnie bordelaise de navires à vapeur qui ne lui a pas survécu, et son fils Antoine fut directeur de la Compagnie générale maritime[2].
Barthélémy Bordes (1766-1840) était issu d'une famille ancienne et notable de l’Agenais, comprenant des professionnels de santé et des officiers royaux de cette province depuis le XVIIe siècle[3].
Filiation
Pierre de Bordes, procureur du Roi en la juridiction de Puymirol, consul et notaire royal, et Marie Molynier eurent pour enfants :
- Pierre (1669-)
- Antoinette (1683-)
- Jean Raymond de Bordes (1670-1735), maître chirurgien juré à Céran, dont :
- Marguerite Bordes (1703-), épouse Senat
- Marie Anne Bordes (1715-), épouse La Chausse du Roussel
- Jean Blaise Bordes (1706-), maître chirurgien à Fleurance, dont :
- Antoine Aimé Dominique (1800-1850); négociant, dont :
- Henri Bonaventure (1842-1911), membre de l'Académie de Bordeaux, armateur, directeur adjoint de l'Armement Bordes à Bordeaux, dont postérité.
- Antoine-Dominique Apollinaire (1815-1883), armateur, fondateur de l’Armement Bordes, directeur général de la Compagnie générale maritime, dont :
- Charles Casimir Adolphe (1858-1918), directeur général de la société Bordes, puis Compagnie d’armement et d’importation de nitrate de soude, qui épousa Marthe Lesca, dont postérité.
- Marie Blanche Henriette (1859-1938), épouse Prom
- Alexandre Louis Barthélémy (1860-1943), directeur général de la Compagnie d’armement et d’importation de nitrate de soude, administrateur de sociétés, sous-secrétaire d’État à la Marine, qui épousa Madeleine Bertera-Wappers, petite-fille de Gustaf Wappers, dont postérité.
- François Joseph Antonin (1863-1940), directeur adjoint de la société Bordes, puis Compagnie d’armement et d’importation de nitrate de soude, membre de l’Académie de marine, qui épousa Louise Charpin, sans postérité.
- Caroline Élise Alexandrine (1865-1924), épouse Lataillade
- Valentine Irène Marie Thérèse (1869-1921), épouse Secondat de Montesquieu et de Roquefort
Demeures
- Hôtel de Tourny (Bordeaux)
- Villa Manoureva (Arcachon)
- Domaine des Gravières (Lormont)
- Villa San José (Menton)
- Villa Nellcote (Villefranche-sur-Mer)
- Villa Tijuca (Villefranche-sur-Mer)
- Châteaux de Migneaux et de Fauveau (Villennes-sur-Seine)
Armes
Image | Blasonnement |
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Famille Bordes :
De gueules, à la bordure d'or chargée de huit grenades de sinople, tigées et feuillées du même. Armes déclarées par Pierre Bordes, procureur du Roi, lors de l’enregistrement d’Hozier de 1698[4]. |
Alliances
Les alliances de la famille Bordes sont : Molynier, du Pinay, Moulenq, Pagès, Trabut-Cussac, Moser, Guillot de Suduiraut, Lesca, de Chabaud-Latour, Coquereau, de Maistre, Bertera-Wappers, Bequette, de Secondat de Montesquieu, Levallois de Saint-Michel-Dunezat, Wauthion…
Hommages
- Rue Louise Bordes, à Villefranche-sur-Mer.
- Salle dédiée à l’armement Bordes au Musée des cap-horniers de la tour Solidor, à Saint-Malo.
Références
- « L’épopée des grands cap-horniers dunkerquois » (pdf), sur ville-dunkerque.fr, Dunkerque magazine no 184, , p. 27-30
- Jean et Bernard Guérin, Des hommes et des activités autour d'un demi-siècle
- Brigitte et Yvonnick Le Coat, Cap-Horniers français, t. 1 : mémoire de marins des voiliers de l'armement Bordes
- Ch. d'Hozier, Armorial général de France : dressé en vertu de l'édit de 1696, t. XIII (Guyenne) (lire en ligne), p. 679
Bibliographie
- Brigitte et Yvonnick Le Coat, Cap-Horniers français, t. 1 : mémoire de marins des voiliers de l'armement Bordes, Chasse-marée & Ouest-France, , 439 p. (ISBN 2-7373-3212-5)
- Jacqueline et Claude Briot, Cap-Horniers français, t. 2 : histoire de l'armement Bordes et de ses navires, Chasse-marée, , 445 p. (ISBN 2-914208-28-6)
- M. Barbance, Vie commerciale de la route du cap Horn au XIXe siècle : l'armement A.-D. Bordes et fils, Éd. de l'EHSS, , 372 p. (ISBN 2-7132-0089-X et 978-2-7132-0089-2)
- Jean et Bernard Guérin, Des hommes et des activités autour d'un demi-siècle, Bordeaux, B.E.B., , 926 p. (BNF 32203549)
- Henri Queffélec, Ce sont voiliers que vent emporte, Presses de la Cité,
- Robert Chevet, Une transat bordelaise : l'aventure d'Henri Bordes, Éditions Itarkeo,
Voir aussi
Liens externes
« Antoine-Dominique Bordes : généalogie en ligne », sur geneanet.org (consulté le )
Articles connexes
- Armement Bordes
- Liste de familles subsistantes d'ancienne bourgeoisie française
- Armorial des familles de Guyenne et Gascogne
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