Famille Tyrbas de Chamberet

La famille Tyrbas de Chamberet est une famille française originaire de Limoges.

Famille Tyrbas de Chamberet

Blasonnement Coupé d'azur et de gueules ; sur l'azur un lion passant d'or ; sur le gueules deux étoiles d'or ; à la fasce d'argent sur le coupé.
Pays ou province d’origine Limousin

Origines

Le nom des Tyrbas a d'abord été orthographié Tirebast puis Tirebas. Leur place au sein de la bourgeoisie de Limoges est attestée dès le début du XVIIe siècle par les registres consulaires de cette ville. Un procureur nommé Tirebast, du canton des Taules, comptait ainsi parmi les cent prudhommes chargés d'élire les consuls en 1624, 1627 et 1637[1]. Au siècle suivant, un Tirebas de Chamberet, qualifié de « bourgeois », a été consul de 1767 à 1768 puis conseiller de ville de 1768 à 1770[2],[3].

Les Tyrbas avaient acquis des propriétés à Montévert et Chamberet. Ce dernier lieu-dit, à ne pas confondre avec le village de Chamberet en Corrèze, est situé à l'ouest de Limoges, près de Verneuil-sur-Vienne. Considéré par les Tyrbas comme un fief noble (selon une tradition transmise, peut-être complaisamment, par Poplimont)[4], son nom a été relié à leur patronyme par une particule d'apparence nobiliaire. Les Tyrbas étaient seigneurs de Chamberet[5] mais tous les seigneurs n'étaient pas nobles. Au XIXe siècle, alors que la famille avait été contrainte de vendre sa gentilhommière de Chamberet avant de quitter Limoges, son chef portait le titre de « comte de Chamberet »[4].

Les armes des Tyrbas de Chamberet se blasonnent ainsi : Coupé d'azur et de gueules ; sur l'azur un lion passant d'or ; sur le gueules deux étoiles d'or ; à la fasce d'argent sur le coupé[4],[6].

Membres notables

Notes et références

  1. Émile Ruben et Louis Guibert, Registres consulaires de la ville de Limoges, t. III, Limoges, 1884, p. 233 et 262 (consultable en ligne sur Gallica).
  2. Bulletin de la Société archéologique et historique du Limousin, 1947, p. 95 (consultable en ligne sur Gallica).
  3. Louis Guibert, Registres consulaires de la ville de Limoges, t. V, Limoges, 1893, p. 284 et 305-308 (consultable en ligne sur Gallica).
  4. Poplimont, p. 246.
  5. Louis de Nussac, p. 57
  6. Dayre de Mailhol, col. 2066.

Bibliographie

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