Famille Vimal
La famille Vimal est une famille française originaire d'Auvergne. Deux de ses branches appartiennent à la noblesse française subsistante : Vimal de Saint-Pal (olim Vimal de Murs), anoblie par charge de conseiller-secrétaire du roi près la Cour des comptes de Montpellier de 1762 à 1783[1] et Vimal du Monteil (olim Vimal-Teyras), anoblie par lettres patentes du 16 décembre 1815[1]. Une troisième branche : Vimal du Bouchet est dite de noblesse inachevée (achat le 17 février 1777 d'une charge de secrétaire du roi près le Conseil souverain de Perpignan)[2].
Elle compte notamment des personnalités politiques aux XVIIIe et XIXe siècles, dont quatre députés.
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Famille Vimal | |
Blasonnement | De gueules à une croisette d'argent ; taillé d'argent au cerf au naturel, cantonné et couché sur une terrasse de sable (sauf pour branche Vimal du Bouchet qui est : Ecartelé au premier et quatrième de gueules à une croix pattée d'argent ; au deuxième et troisième d'argent à un sanglier de sable passant sur une terrasse de sinople) |
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Branches | Vimal de Saint Pal (olim Vimal de Murs) Vimal du Monteil (olim Vimal-Teyras) Vimal du Bouchet (olim Vimal-Collangette) Vimal-Céleyron Vimal-Flouvat |
Période | XVIIe – XXIe siècles |
Pays ou province d’origine | Ambert, Auvergne |
Charges | 2 conseillers secrétaires du roi (1762 et 1777 4 deputés maire sous-préfet etc. |
Fonctions militaires | Officiers |
Récompenses civiles | 2 chevaliers de la Légion d'honneur[réf. nécessaire] |
Récompenses militaires | 3 chevaliers de Saint-Louis[réf. nécessaire] |
Histoire
La famille Vimal est anciennement implantée à Ambert et sa région, où ses membres se distinguent au XVIIIe siècle par l'usage de leur nom Vimal accompagné du nom de leur épouse ou du nom de leur terre[3]. Comme accolements matrimoniaux, Billy cite l'exemple de Vimal-Celeyron dont le fils s'appelle Antoine Vimal-Teyras, et le petit-fils Jean-François Vimal-Dupuy[3].
Les membres et les branches de cette famille se différencient aussi par leur nom de terre, comme Vimal de Murs, Vimal du Clos, Vimal de la Grange, Vimal-Collangette[3]. Le fils de Vimal-Collangette est appelé Vimal du Bouchet après l'achat de la terre de ce nom[3].
La branche Vimal de Murs (devenue Vimal de Saint-Pal) est anoblie par charge en la personne de Michel Vimal, secrétaire du roi auprès de la Chambre des comptes de Languedoc de 1762 à 1783[1].
La branche Vimal-Teyras (devenue Vimal du Monteil) est anoblie en la personne d'Antoine Vimal-Teyras, anoblie par lettres patentes du 16 décembre 1815[1],[4],[5]. Les lettres patentes comportent le règlement d'armoiries « De gueules à une croisette d'argent ; taillé d'argent au cerf au naturel, cantonné et couché sur une terrasse de sable »[4].
Une troisième branche Vimal du Bouchet, issue d'André Vimal qui acquit le 17 février 1777 une charge de secrétaire du roi près le Conseil souverain de Perpignan est dite de noblesse inachevée[2],[6].
Personnalités
- Jean-Joseph Vimal-Flouvat (1737-1810), négociant et homme politique français, député aux États généraux de 1789 ;
- Antoine Vimal-Teyras (1756-1845), homme politique français, négociant, député du Puy-de-Dôme sous la Restauration ;
- Jean-François Vimal-Dupuy (1792-1884), homme politique français, député à la fin de la Monarchie de Juillet ;
- Léon Vimal-Dessaignes (1812-1886), homme politique français, député au début de la Troisième République ;
- Antoine Vimal du Monteil dit Moka (fin du XXe siècle), musicien français ;
- Thierry Vimal de Murs (1971- ), écrivain français.
- Jean-Joseph Vimal-Flouvat (1737-1810)
Généalogie simplifiée
- Berard Vimal de Murs, né en 1694, ép. en 1746 Geneviève Peschier[4],[7]
- Michel Vimal de Murs, né en 1720, conseiller-secrétaire du roi près la Cour des Comptes de Montpellier en 1762, ép. en 1745 Marie Buisson[4],[7]
- Bernard Vimal, ép. en 1770 Françoise de Mâcon[7]
- N. Vimal-Daval[7]
- Joseph Vimal, officier de cavalerie, chevalier de Saint-Louis[7]
- Louis Vimal, brigadier des gardes du corps, chevalier de Saint-Louis[7]
- Jacques Vimal, officier de cavalerie, chevalier de Saint-Louis, ép. N. de Pélacot[7]
- Joseph Vimal
- Bernard Vimal, ép. en 1770 Françoise de Mâcon[7]
- André Vimal du Bouchet, né en 1724, conseiller secrétaire du roi le 17 février 1777, ép. en 1744 Séverine Collangette[4],[7]
- Jean-Baptiste Vimal dit Vimal-Celeyron, négociant, lieutenant des gabelles, ép. en 1749 Marie-Françoise Celeyron[4]
- Antoine Vimal dit Vimal-Teyras (1756-1845), député du Puy-de-Dôme en 1815-1816, anobli par lettres patentes du 16 décembre 1815, ép. en 1780 Jeanne Jacqueline Ursule Teyras[4]
- Jean-Joseph-Henry Vimal dit Vimal-Dumontel, ép. en 1811 Justine Duvernin[8]
- Charles-Antoine-Victor Vimal-Dumontel (né en 1813), magistrat, ép. en 1844 Emma Vimal du Clos sa cousine[8]
- Charles Vimal (mort en 1812), officier d'artillerie[4]
- Jean-François-Hippolyte Vimal dit Vimal-Dupuy, ingénieur des ponts et chaussées, député du Puy-de-Dôme en 1846-1848, ép. en 1817 Fanny Vimal du Clos[4]
- Valérie Vimal, ép. en 1840 Alfred Bravard de la Boisserie[4]
- Jean-Joseph-Henry Vimal dit Vimal-Dumontel, ép. en 1811 Justine Duvernin[8]
- André-François Vimal dit Vimal-Duvernin (1772-1853), sous-commissaire de la marine, sous-préfet, ép. en 1800 Caroline du Vernin[4]
- Jean-Baptiste Vimal dit Vimal du Clos, conservateur des hypothèques, ép. N. Belin[4]
- Antoine Vimal dit Vimal-Teyras (1756-1845), député du Puy-de-Dôme en 1815-1816, anobli par lettres patentes du 16 décembre 1815, ép. en 1780 Jeanne Jacqueline Ursule Teyras[4]
- Jean-Joseph Vimal (1737-1810), négociant, maire d'Ambert, député aux États généraux de 1789 et à l'Assemblée constituante, ép. N. Flouvat[4]
- Jacques Vimal, ép. Claudine Martin[4]
- Michel Vimal de Murs, né en 1720, conseiller-secrétaire du roi près la Cour des Comptes de Montpellier en 1762, ép. en 1745 Marie Buisson[4],[7]
Notes et références
- Régis Valette, Catalogue de la noblesse française, Editions Robert Laffont, 2007, page 191.
- Pierre-Marie Dioudonnat, Le Simili nobiliaire français, Sedopols, 2002, page 531.
- Billy 1992, t. 4, p. 94.
- Révérend 1906, p. 449.
- Bouillet 1853, t. 7, p. 138-139.
- F. de Saint-Simon, E. de Séréville, Dictionnaire de la noblesse française, 1975, page 1199.
- Bouillet 1853, p. 139.
- Révérend 1906, p. 449-450.
- Révérend 1906, p. 450.
- Bouillet 1853, p. 142.
Bibliographie
- Régis Valette, Catalogue de la noblesse française, Editions Robert Laffont, 2007;
- Pierre-Marie Dioudonnat, Le Simili nobiliaire français, Sedopols, 2002;
- Pierre-Henri Billy, « Typologie des noms de famille issus de noms de lieux », dans Gérard Taverdet (dir.), Dictionnaire historique des noms de famille romans, t. IV, Tübingen, Max Niemer Verlag, (ISBN 3-484-55506-8), p. 94, 101, 102 – Actes du colloque, Dijon, 1990;
- A. Révérend, Titres, anoblissements et pairies de la Restauration, t. 6, Paris, Champion, (lire en ligne), p. 449-450;
- Jules Villain, La France moderne, t. 1, Saint-Étienne, .
- Henri Jougla de Morenas et Raoul de Warren, Grand armorial de France, t. 6, Paris, ;
- J.B. Bouillet, Nobiliaire d'Auvergne, t. 7, Clermont-Ferrand, , p. 138-142;
- G. de Jourda de Vaux, Les châteaux historiques de la Haute-Loire, t. 2, Le Puy, 1911-1918.
Article connexe
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