Famille de Braux

La famille de Braux olim Braux est une originaire de Champagne, anoblie en 1366. Plusieurs de ses membres occupèrent des charges de président au bureaux des finances de Châlons-sur-Marne.

Pour les articles homonymes, voir Braux.

de Braux
Blasonnement de gueules à un dragon d'or
Période XIVe siècle - XXe siècle
Pays ou province d’origine Champagne
Preuves de noblesse
Autres anoblie en 1366

Après avoir dérogée au début du XVe siècle, elle fut condamnée pour usurpation de noblesse en 1662 mais fut maintenue noble en 1667. Un branche éteinte fut titrée marquis d'Anglure en 1657. Une branche fut autorisée en 1866 à ajouter à son nom celui « d'Anglure ».

La famille de Braux est éteinte de nos jours, mais le nom de Braux est porté par une famille homonyme Debraux à l'état-civil[1].

Origine

Gustave Chaix d'Est-Ange écrit que cette famille est originaire de Châlons-sur-Marne et a pour auteur Jean Braux, bourgeois de Châlons-sur-Marne, qui, en récompense de ses services militaires, fut anobli le 1er février 1366 avec sa femme Jeanne Leroy par lettres patentes du roi Charles V[2].

La famille Braux ne tarda pas à perdre sa noblesse par dérogeance. Pierre Braux, né en 1409, ne porte que qualification de marchand de Châlons dans des actes passés en 1495, 1534 et 1535. De son mariage avec Poncette de Dommartin, il eut entre autres deux fils, Pierre et Nicolas Braux, qui furent les auteurs de deux branches[3].

Branche ainée (éteinte en 1663)

Pierre Braux, auteur de la branche aînée, maintenu noble en 1527 eut pour fils Pierre Braux, trésorier de France à Châlons en 1598 puis premier président au bureau des finances de Chalons qui de son mariage avec Jacquette Cuissotte eut Cosme de Braux, président au bureau des finances de Champagne, marié à Hélène de Cardonne, fille et héritière du baron d'Anglure. Leur fils Pierre de Braux, maître des requêtes, obtint en 1657 l'érection en marquisait de la terre d'Anglure. Il mourut en 1663, dernier représentant mâle de sa branche[3].

Branche cadette (éteinte)

Nicolas Braux (né en 1504), auteur de la branche cadette, élu en l'élection de Châlons, laissa entre autres de son mariage en 1527 avec Hélène Morel deux fils auteurs de deux rameaux : Nicolas et Pierre qui suivent[3].

Rameau ainé

Nicolas Braux, marié en 1597 à Marie Petit fut nommé en 1614 député aux État-généraux. Son fils aîné, Pierre Braux fut condamné comme usurpateur de noblesse en 1662 et inscrit au rôle des tailles en 1664. Mais lui et ses frères furent maintenus nobles en 1667 par M. de Caumartin, intendant de Champagne. Ce rameau est éteint[3].

Rameau cadet

Pierre Braux, sieur de Sorton figure avec la simple qualification de bourgeois en 1585. Son descendant Nicolas de Braux, président au bureau des finances de Châlons, fut maintenu noble en 1667 par M. de Caumartin, intendant de Champagne[4].

Vincent de Braux, conseiller en l'hôtel de ville de Neuchateau, obtint le 19 mai 1755 du duc de Lorraine des lettres de réhabilitation de dérogeance encourue par lui ou son père[3].

Édouard-Antoine-François de Braux, sous-lieutenant de chasseurs à cheval, demanda le 14 juin 1863 l'autorisation de joindre à son nom celui de la terre d'Anglure qui avait été érigée en marquisat en 1657 en faveur de la branche aînée éteinte de sa famille[3].

Cette branche fut autorisée à s'appeler de Braux d'Anglure par décret du 16 mai 1866[5].

La famille de Braux d'Anglure ne figure pas dans le Catalogue de la noblesse française au XXIe siècle de Régis Valette. Elle est éteinte de nos jours et différente d'une famille (de) Braux dont le nom est à l'état-civil Debraux[1].

Armes

de gueules à un dragon d'or[2].

Alliances

Leroy, Lucquet, Dubry, de Dommartin, des Forges, Cuissotte, de Cardonne, Morel(1527) Thibault (1562), Petit (1597), Lanisson (1595), Horquelin (1627), Le Gorlier (1653), Deux de Montigny, de Savigny (1646), Racine (1675), de Bar, Gridel, Simon de La Treische, des Essars, etc.[4]

Références

  1. Pierre-Marie Dioudonnat, Le Simili-nobiliaire de France, Sedopols, 2002, page 108.
  2. Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, t. VI, Evreux, (lire en ligne), p. 377.
  3. Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, t. VI, Evreux, (lire en ligne), p. 378.
  4. Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, t. VI, Evreux, (lire en ligne), p. 379.
  5. F. de Saint-Simon,Dictionnaire de la noblesse française, 1975, page 223.

Bibliographie

  • Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, t. VI, Evreux, (lire en ligne), p. 377-379
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