Famille de Castelbajac

La famille de Castelbajac est une famille subsistante de la noblesse française d'origine médiévale, originaire de Bigorre. Sans pouvoir les relier, on trouve des porteurs du nom dès le XIe siècle. Elle fut maintenue noble en 1666 sur preuves d'une filiation suivie remontant à 1380. De nos jours certains auteurs donnent pour principe de noblesse la filiation établie lors de l’enquête de 1666.

Famille de Castelbajac

Armes.

Blasonnement D'azur, à la croix alésée d'argent accompagnée de trois fleurs de lys d'or rangées en chef.
Devise Lilia in cruce flurorent
Période XIe siècle (porteurs du noms trouvés) et XIVe siècle (filiation prouvée) - XXIe siècle
Pays ou province d’origine Bigorre
Fiefs tenus Castelbajac, Montastruc, Lourdes, Caumont, Lauret, Bernet, Lubret
Demeures Château de Caumont
Charges Gentilhomme de la chambre du roi, député, sénateur
Fonctions militaires Amiral, lieutenant général, officiers
Fonctions ecclésiastiques Évêque
Récompenses civiles Pair de France (Seconde Restauration)
Récompenses militaires Ordre de Saint-Louis, ordre de la Légion d'honneur
Preuves de noblesse
Autres Maintenue en la noblesse en 1666

Histoire

Le nom des barons de Castelbajac figure dans un très grand nombre d'actes aux XIe siècle, XIIe siècle et XIIIe siècle. A partir du XIVe siècle, la famille de Castelbajac se divisa en deux grandes branches qui subsistent jusqu'à nos jours et dont on n'a pu déterminer le point de jonction[1].

Bernard, baron de Castelbajac, fils présumé de Guillaume-Arnaud frère d'Arnaud-Raymond[1], et d'autres seigneurs sont mentionnés avec la qualité de principes (prince) dans un acte passé en 1080 par Centulle, comte de Bigorre[1],[2].

En 1191, Bernard de Castelbajac est mentionné à Jaffa, comme participant à la troisième croisade[3].

Arnaud et Pierre de Castelbajac, frères, vivants à la fin du XIIIe siècle auraient été les auteurs des deux grandes branches[3].

Raymond de Castelbajac est commandant du château de Lourdes, lorsqu'il reçut par lettre du 23 novembre 1361 l'ordre du roi de France de le remettre aux anglais[4].

Des membres de la famille de Castelbajac sont mentionnés dans les armées de Charles VII commandées par Jeanne d'Arc, aux batailles de Montargis, Vendôme, Beaugency.

En 1666 lors des grandes recherches de noblesse les preuves furent :

  • Branche aînée : Jean de Castelbajac, chevalier, seigneur de Bernet, Tajac, etc., gentilhomme ordinaire de la chambre du roi fut maintenu noble en 1666 sur preuves remontant à 1392, par jugement de Pellot, intendant de Bordeaux[5],[6].
  • Branche cadette : Manaud de Castelbajac, chevalier, seigneur de Casteljaloux fut maintenu dans sa noblesse le 25 février 1700, sur preuves remontant à 1535, par jugement de Legendre, intendant de Montauban[7].

« Une généalogie conservée dans les manuscrits de Bernard Chérin » ferait remonter la filiation de la branche de Barbazan à « Arnaud-Raymond, chevalier, sire de Castelbajac, maréchal de Bigorre », « mentionné dans un acte du  »[8].

Le généalogiste Gustave Chaix d'Est-Ange écrit que Jean, premier auteur connu de la famille, portait dès le début du XIe siècle le titre de baron de Castelbajac[1]. Il ajoute qu'on lui attribue, mais sans preuves certaines, pour fils Arnaud-Raymond[1].

Régis Valette et Arnaud Clément classent cette famille dans la noblesse médiévale sur preuves d'une filiation suivie et prouvée remontant à 1380[5],[9].

Les branches subsistantes portent le titre de courtoisie de « marquis de Castelbajac ».

Personnalités

Portraits

Demeures

Armes

Armes de la famille de Castelbajac

D'azur à la croix alésée d'argent surmontée de trois fleurs de lys d'or.[9]

D'azur à trois fleurs de lys d'or posées 2 et 1, en pointe une croix alésée d'argent.[10],[11]

Titres

  • Pair de France héréditaire par ordonnance du 5 novembre 1827 avec autorisation par lettres patentes du 10 juin 1827 à instituer un majorat au titre de baron-pair (éteint)[7].
  • Marquis (titre de courtoisie)

Postérité

  • Prix Auguste de Castelbajac (équitation)

Références

  1. Chaix d'Est-Ange, (présentation en ligne), p. 388-389.
  2. Nobiliaire universel de France ou Recueil général des généalogies historiques des maisons nobles de ce royaume par M. de Saint Allais ... Tome premier [-dix huitième], chez l'auteur, rue de la Villiere, (lire en ligne)
  3. Jougla de Morenas, p. 343.
  4. Histoire de Lourdes, Editions Privat, 1993, page 35 (présentation en ligne).
  5. Arnaud Clément, La noblesse française, Academia, 2020, page 155.
  6. Chaix d'Est-Ange, (présentation en ligne), p. 390.
  7. Chaix d'Est-Ange, (présentation en ligne), p. 391.
  8. Chaix d'Est-Ange, (présentation en ligne), p. 391.
  9. Régis Valette, Catalogue de la noblesse française, Paris, Éditions Robert Laffont, , 414 p. (ISBN 978-2-221-10875-8), p. 58.
  10. Alphonse Brémond, Armorial Toulousain, p. 83
  11. Baron de Cauna, Armorial des Landes, t. I, p. 159

Annexes

Bibliographie

  • Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, t. VIII, (lire en ligne), p. 388-392 : famille de Castelbajac
  • Henri Jougla de Morenas, Grand armorial de France, vol. 2, Société du Grand armorial de France, (lire en ligne [PDF]), p. 343, notice de Castelbajac

Articles connexes

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