Famille de Grenaud

La famille de Grenaud est une famille noble du Bugey dans le duché de Savoie.

Grenaud

Armes de la famille.

Blasonnement De gueules à deux bandes ondées d'Argent
Période XVIe siècle
Pays ou province d’origine Bugey
Fiefs tenus Rougemont (Aranc)
Demeures Rougemont

Titres

Liste non exhaustive des titres que porta la famille de Grenaud suivant les périodes : seigneurs et marquis de Rougemont[1].

Famille de Grenaud

La famille de Grenaud fait partie de la noblesse du Duché de Savoie [2].

  • Guichard de Grenaud, Savoyard d'origine, escuyer, anobli par le duc Emmanuel-Philibert de Savoie par lettres patentes du . Il épouse Louise de Chemina. De ce mariage, naissent 4 enfants.
    • Bertrand de Grenaud (12530-1571) épouse Jeanne Passerat. De ce mariage, naissent sept enfants. Il est le fondateur de la branche des seigneurs de Montillet et de Nercia.
    • Jean de Grenaud, escuyer, seigneur de Rougemont et de Lantenay (Ain), gouverneur de Pierre-Châtel (commune aujourd'hui dans le département de l'Isère). Il est maintenu dans sa noblesse en Savoie le . En 1591, il épouse Jeanne de Reydellet. De ce mariage, naissent cinq enfants.
      • Jean-François de Grenaud (vivant avant 1610 et encore cité en 1626), escuyer, seigneur de Rougemont et de Lantenay. Il est sergent major de la ville de Bourg-en-Bresse. Avant 1610, il épouse Charlotte Anne de La Fléchère, fille d'Henri et d'Antoinette de Bellegarde. De ce premier mariage, naissent six enfants. Le , il épouse Jeanne de Bouvens, fille de Jean Aimé de Bouvens, seigneur de Saint-Julien et de Châtillon-en-Michaille. De ce mariage, naît un seul enfant.
        • (1) Bertrand de Grenaud (1602- ), escuyer, seigneur de Rougemont et de Lantenay. En 1641, il épouse Jeanne Pétronille de Moyria.
          • Joseph de Grenaud, marquis de Rougemont en 1696, premier syndic de la noblesse du Bugey (1679-1686). Il épouse le , Catherine de Montillet, fille de Claude et de Claudine de Migieu.
            • Jean-Louis de Grenaud, marquis de Rougemont, bailli d'épée du Bugey et du Valromey, sans alliance ni postérité, il teste le en faveur de son « neveu », Jean-François de Montillet de Grenaud, futur archevêque d'Auch, en lui léguant les deux tiers de ses biens, dans lesquels sont compris la terre, la seigneurie et le titre de marquis de Rougemont, à charge pour ce dernier de porter le nom ainsi que les armes de Grenaud, écartelées avec les armes de Montillet.
        • (2) Louis de Grenaud, capitaine d'infanterie, mort en 1641 à la guerre en Savoie.

Famille de Montillet de Grenaud

Jean-François de Montillet de Grenaud

La famille de Montillet fait partie de la noblesse du Bugey[alpha 1],[3],[4].

  • Claude Montillet (1610-1662) épouse Jeanne Bachod
    • Anthoyne Montillet (~1552-1624) épouse vers 1581 Jacquema Vugier
      • Emmanuel Montillet (~1590-1635) épouse en 1619 Catherine de Michaud puis Pernette Tournier dit Lacroix
        • Bertrand Montillet (1633-1680) épouse Barbe Anthelme de Rosetain
          • Guy Montillet (1662-1732) épouse en 1695 Hippolite de Révol
            • Pierre Anthelme de Montillet de Grenaud, marquis de Rougemont (1696- ) épouse en 1733 Victoire de Bellecombe.
              • Louis Honoré de Montillet de Grenaud, marquis de Rougemont (1735-1805), maréchal de camp, premier enseigne de la première compagnie de mousquetaire de la garde ordinaire du roi. Il épouse Élisabeth de Chabanes-Curton. Ils sont les ancêtres directs de la famille de Montillet de Grenaud subsistante[5].
                • Françoise Charlotte de Montillet de Grenaud (1770- ) épouse Claude Vibert, marquis de Massigny. Héritière du marquisat de Rougemont, elle disperse le domaine, ou ce qu'il en reste, après la Révolution.
            • Jean-François de Montillet de Grenaud (1702-1776), archevêque d'Auch.
    • Jean Montillet (1555-) épouse Martine Callet
      • Claude (de) Montillet †épouse vers 1640 Claudine de Migieu
        • Catherine de Montillet (~1642-1707) épouse en Joseph de Grenaud, marquis de Rougemont en 1696, premier syndic de la noblesse du Bugey (1679-1686). De ce mariage, naissent neuf enfants.
          • Jean Louis de Grenaud, marquis de Rougemont, bailli d'épée du Bugey et du Valromey, sans alliance ni postérité, il teste le en faveur de son « neveu », Jean-François de Montillet de Grenaud, futur archevêque d'Auch, en lui léguant les deux tiers de ses biens, dans lesquels sont compris la terre, la seigneurie et le titre de marquis de Rougemont, à charge pour ce dernier de porter le nom ainsi que les armes de Grenaud, écartelées avec les armes de Montillet.
          • Jean Pierre de Grenaud, frère cadet de Jean-Louis de Grenaud, revendiqua l'héritage de Joseph de Grenaud et se qualifia de marquis de Rougemont. Ce litige se dissipa à sa mort survenue avant le , car il était sans alliance ni postérité.

Une branche cadette de la famille Grenaud a subsisté en Savoie jusqu'au XXe siècle. Elle est depuis éteinte.

Une lettre patente datée de érige en marquisat la seigneurie de Rougemont en faveur de la famille de Grenaud. Les terres de Rougemont bénéficieront des avantages inhérents à ce titre. Le , Jean Pierre de Grenaud, Grand bailli du Bugey et lieutenant général d'épée du bailliage de Belley, en qualité de fils cadet se prétend unique héritier de son père Joseph de Grenaud marquis de Rougemont, alors que son frère ainé Jean Louis a hérité le marquisat de Rougemont et l'a légué par testament authentique du à leur « neveu » Jean-François de Montillet, futur archevêque d'Auch. Ce litige trouvera son épilogue avec le décès de Jean Pierre de Grenaud, sans alliance ni postérité[4]. En 1758, une estimation des biens du marquisat de Rougemont indique : 36 maisons à Rougemont, 24 à Aranc, 24 à Corlier, 11 à Izenave, 23 à Lantenay, 6 à Outriaz et 50 000 livres de rentes féodales. En 1789, le château de Rougemont est déjà en ruine. L'ensemble fut dispersé après la Révolution française.

Armoiries

Figure Blasonnement
Grenaud
  • De gueules, à deux bandes ondées d'argent
Montillet
  • D'azur, au chevron d'argent accompagné en chef d'un croissant du même
Montillet de Grenaud
  • Ecartelé : aux 1 et 4 : d'azur, au chevron d'argent accompagné en chef d'un croissant du même ; aux 2 et 3 : de gueules à deux bandes ondées d'argent

Possessions

Liste non exhaustive des possessions tenues en nom propre ou en fief de la famille de Grenaud : le château de Rochefort-sur-Séran à Cressin-Rochefort et le château de Rougemont, à Aranc.

Notes et références

Notes

  1. Le Bugey et sa noblesse faisaient autrefois partie du duché de Savoie. Ce territoire fut rattaché au royaume de France par le traité de Lyon du . Le duc Charles-Emmanuel de Savoie se sépara de cette province au profit d'Henri IV.

Références

  1. Armorial de l'Ain (Révérend du Mesnil, 1895) et Jules Baux, Nobiliaire du département de l'Ain (XVII° et XVIII° siècles), ed.1862.
  2. Famille de Grenaud de Rougemont Armorial et Nobiliaire de l'Ancien duché de Savoie - Comte Amédée de Foras. Tome III - Page 144.
  3. Famille Montillet : voir l'armorial de France d'Hozier, année 1674. Vol 5. pages 839 à 846
  4. Thierry Faure David-Nillet, Seigneurs et seigneuries du plateau d'Hauteville-Lompnes, , 264 p. (ISBN 978-2-7466-1256-3, présentation en ligne).
  5. Généalogie établie par Bertrand Guyot, historien de Champdor et du Bugey.
  • Portail de la généalogie
  • Portail de l'histoire de la Savoie
  • Portail du Bugey
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.