Famille de Malet

La famille Malet, seigneurs de Graville, originaire de Normandie, est éteinte depuis 1515.

Ne doit pas être confondu avec Familles de Malet ou Famille Mallet.

de Malet
Blasonnement De gueules à trois fermeaux d'or posés deux et un .
Devise « Ma force d'en haut »
Pays ou province d’origine  Duché de Normandie

Histoire

Au début du XVIIIe siècle, le père Anselme de Saint-Marie écrivait que La famille Malet remonte à Ernest Malet seigneur de Graville, qui fut le père de Robert Malet, seigneur de Graville trouvé en 1205, marié à Alix d'Alençon[1]. Il s'agit toutefois d'une erreur basée sur une mauvaise traduction de chartes datées autour de 1220, dont l'une contient la phrase "... Hemericus vicecomes Castri-Eraudi, Ala uxor quondam Roberti filii Ernesii, et Robertus Malet..."[2], l'expression Roberti filii Ernesii pouvant laisser croire qu'il s'agit de Robert, fils d'Ernest, alors qu'elle se rapporte à Robert FitzErneis, les FitzErneis étant une importante famille anglo-normande, comme les Malet. Ces trois personnages cités par la charte (Aimery de Châtellerault, Robert FitzErneis et Robert Malet) sont parmi les héritiers de Robert[2], comte d'Alençon, dont 3 sœurs : Alix[2], Helie[2] et Philippa[2] ont épousé respectivement Hugues de Châtellerault, père d'Aimery cité ci-dessus, Robert FitzErneis cité ci-dessus, et Guillaume Malet, père de Robert cité ci-dessus.

Henri Jougla de Morenas écrit dans le Grand Armorial de France(1939) que selon une théorie qu'il ne partage pas, Robert Malet, aurait été l'aïeul d'Ernest Malet, seigneur de Graville, dont la postérité semble avoir donné les branches[3] :

  1. de Graville et de Marcoussis, éteinte avec Louis Malet, sire de Craville, chevalier de l'Ordre du roi, amiral de France en 1511, décédé en 1516;
  2. du Bosc-Achard, éteinte en 1363;
  3. de Drubec, éteinte au XVIIIe siècle;
  4. de Valsmé, qui releva le nom de Graville au XVIIIe siècle, subsistante au XVIIIe siècle;
  5. de Criquebeuf, maintenue noble en 1669, éteinte.
  6. de Bouquetot, maintenue noble en 1670.
  7. de Faillanville, maintenue noble en 1670.
  8. de Cramesnil, maintenue noble en 1700.
  9. de Bréveau, éteinte au XVIIe siècle
  10. du Bois, maintenue noble en 1666
  11. de Bermondieres et du Boismalet, maintenue noble en 1667.
  12. du Breuil, de Bonnesmesnil et de Sceaux, maintenue noble en 1669.

Pour la plupart de ces branches, la jonction n'a pu être faite[3].

Personnalités

Armes

De gueules à 3 fermeaux d'or posée deux et un.

Notes et références

  1. Anselme de Sainte-Marie "Histoire de la Maison Royale de France, et des grands officiers de la Couronne", 1733, tome 8, page 866 à 870.
  2. « Normandy nobility », sur http://fmg.ac/Projects/MedLands/, (consulté le )
  3. Henri Jougla de Morenas, Grand armorial de France, vol. 4, Société du Grand armorial de France, (lire en ligne [PDF]), p. 512, notices 22.565 et 22.566.

Articles connexes

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