Faucompierre

Faucompierre est une commune française située dans le département des Vosges, en région Grand Est.

Faucompierre

Mairie-école.
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Vosges
Arrondissement Épinal
Intercommunalité Communauté de communes Bruyères - Vallons des Vosges
Maire
Mandat
Michel Paradis
2020-2026
Code postal 88460
Code commune 88167
Démographie
Gentilé Falconois(es)
Population
municipale
233 hab. (2019 )
Densité 95 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 08′ 20″ nord, 6° 40′ 17″ est
Altitude Min. 394 m
Max. 649 m
Superficie 2,45 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Épinal
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de La Bresse
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Faucompierre
Géolocalisation sur la carte : France
Faucompierre
Géolocalisation sur la carte : Vosges
Faucompierre
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Faucompierre

    Ses habitants sont appelés les Falconois.

    Géographie

    Localisation

    Localisation dans le département.
    Situation géographique de Faucompierre.
    Légende

    Faucompierre est située à environ 20 km à l'est d'Épinal (à vol d'oiseau, 30 km par la route), dans la vallée du Barba, petit affluent gauche de la Vologne et sous-affluent de la Moselle. La commune s'appuie sur les premières pentes du massif des Vosges.

    Sur les 245 hectares de superficie de la commune, environ 35 (soit 14 %) sont constitués de forêts.

    Le village est bâti en cul-de-sac, un peu à l'écart de la route départementale 11 d'Épinal vers Gérardmer.

    Hydrographie

    La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le ruisseau Le barba[1],[Carte 1].

    Le Barba, d'une longueur totale de 15,7 km, prend sa source dans la commune de Liézey et se jette dans la Vologne à Docelles, après avoir traversé huit communes[2].

    Réseaux hydrographique et routier de Faucompierre.

    La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

    Urbanisme

    Typologie

    Faucompierre est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Épinal, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[6],[7].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (49,6 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (47,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (49,6 %), prairies (40,2 %), zones urbanisées (10 %), zones agricoles hétérogènes (0,2 %)[8].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].

    Histoire

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    Le nom du village, Fauconpiere, est attesté dès 1284. Faucompierre dépendait du bailliage de Bruyères, prévôté de Dompaire. Au spirituel, la commune dépendait de Tendon, doyenné de Remiremont.

    De 1790 à l’an VIII, Faucompierre a fait partie du district de Remiremont, canton d’Éloyes.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1992 mars 2001 Guy Pernot    
    mars 2001 mars 2008 Nicole Baudonnel    
    mars 2008 avril 2014 Bernard Petringer    
    avril 2014 En cours Michel Paradis    

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[11].

    En 2019, la commune comptait 233 habitants[Note 3], en diminution de 4,9 % par rapport à 2013 (Vosges : −2,86 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1856
    167187202196203207195197205
    1861 1866 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
    196183177185161146162139144
    1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968
    149159138131121143131121123
    1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2019 -
    134197206224209237243233-
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee à partir de 2006[13].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Les activités économiques sont aujourd'hui limitées à la présence de deux exploitations agricoles, deux entreprises artisanales (dont une entreprise piscicole) et deux gîtes ruraux. Une grande partie de la population active travaille à l'extérieur de la commune.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    La commune a la particularité de ne pas avoir d'église.

    Ruines d'un château du XIIIe siècle. L'histoire de ce château est assez méconnue. Elle peut se résumer en une longue et continuelle succession de seigneurs. Aux mains des sires de Parroy à la fin du XIIIe siècle, le château fut acquis par les seigneurs de Toullon au cours du XVIe siècle. Il passa dans le giron des familles de Savigny, Lenoncourt, Fléville, Haussonville et Raigecourt tout au long du XVIe siècle.

    Occupé, tout comme celui de Bruyères par les Bourguignons, lors des guerres de Bourgogne, il fut libéré après la défaite bourguignonne de Nancy en 1477.

    Bien qu'aucune publication n'en fasse mention, le château de Faucompierre a dû être ruiné par les troupes franco-suédoises au milieu du XVIIe siècle (vers 1634-1636), durant la guerre de Trente Ans en Lorraine. Au début du XVIIIe siècle, il présentait de grandes et majestueuses ruines qui laissaient très nettement apparaître le plan aux yeux du visiteur : un donjon, une enceinte considérable cantonnée de tours, une chapelle ainsi qu'une porte fortifiée.

    De nos jours, seul un œil avisé reconnait les vestiges fossoyés d'une basse cour protégée par les maigres vestiges d'une tour carrée, le tout dominé par les soubassements d'un donjon, avec en enfilade une succession de bâtiments parmi lesquels il est possible de distinguer encore très nettement, une citerne ainsi qu'une tour carré placée à l'extrémité de la crête rocheuse supportant le château. Des escaliers taillés dans le roc donnaient accès à une poterne orientée sud-est et protégée, semble-t-il, par une bretèche.

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et fortifications de la France au Moyen Âge, Strasbourg, éditions Publitotal, 1978, reprint 1991, 1287 p. (ISBN 2-86535-070-3)
      Une vision d’ensemble de l’architecture castrale. Page 468 : Faucompierre
    • Pierre-Henri Mathieu, La Seconde Guerre mondiale dans la région d'Éloyes, Épinal, Association de recherches archéologiques et d'histoire d'Éloyes et dans ses environs, , 513 p. (ISBN 2-9513453-1-3), chapitre XVII p.1377 à 402 : Tendon-Xamontarupt-Faucompierre-Rehaupal-Champdray.
    • Pierre-Henri Mathieu, La vie rurale et son patrimoine, l’eau, la forêt et l’agriculture de montagne dans la région d’Éloyes, Épinal, Association de recherches archéologiques, histoire et patrimoine d'Éloyes et de ses environs, , 654 p. (ISBN 2-9513453-2-1), IIe partie : L'eau, la forêt, la vie à la campagne puis détail des recherches présenté dans chaque commune, p. 306 à 313 : Faucompierre.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    • Cartes
    1. « Réseau hydrographique de Faucompierre » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
    2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )

    Références

    1. « Fiche communale de Faucompierre », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le )
    2. Sandre, « le ruisseau Le barba »
    3. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Épinal », sur insee.fr (consulté le ).
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    9. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    10. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    11. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    12. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    13. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
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