Félix Charpentier

D'abord élève de l’école des beaux-arts d’Avignon, Félix Charpentier est admis dans les ateliers de Jules Cavelier et d’Amédée Doublemard à l’École des beaux-arts de Paris en 1877. Dès 1879, il présente ses œuvres au Salon des artistes français et il y paraîtra chaque année[2].

Il est primé par une médaille d'argent à l'Exposition universelle de 1889 et sa notoriété ne cessa de s'amplifier. Il reçoit, en 1890, la médaille de 1^re classe et le prix du Salon pour le marbre La Chanson puis, en 1893, la médaille d'honneur pour le marbre de ses Lutteurs[3]. Cette œuvre sera acquise par l’État et elle orne, depuis 1905, la place de l’hôtel de ville de Bollène.

Nommé chevalier de la Légion d'honneur, il est décoré le 21 avril 1892 à Avignon par le préfet du Vaucluse, à la suite de l'inauguration, le 14 juillet 1891, du Monument du centenaire de l’annexion d’Avignon et du Comtat Venaissin à la France, qu’il a réalisé[4]. Il est promu officier de la Légion d'honneur le 9 février 1901[1].

En 1899, l'Autriche décerne à Félix Charpentier la grande médaille d'or à l'Exposition triennale internationale de Vienne pour le Globe Endormi. En 1900, il est élu maire de Chassant (Eure-et-Loir) où il a élu domicile.

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  Monument du centenaire de l’annexion d’Avignon et du Comtat Venaissin à la France, Avignon.
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  L'Improvisateur (Salon de 1887), plâtre[5].
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  La Navigation (1899), Paris-Gare-de-Lyon
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  La Vapeur (1899), Paris-Gare-de-Lyon
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  La Méditerranée (1902), Paris-Gare-de-Lyon

Plus de 350 œuvres^{[réf. nécessaire]} de Charpentier sont répertoriées à ce jour.

On lui doit de très nombreuses statues conservées dans plusieurs musées nationaux, comme L’Étoile filante (musée des beaux-arts de Nîmes) ou Illusion (Salon de 1895)[6]. Il expose Après l'orage, une cheminée monumentale à thème saphique, au Salon de 1899[7]. Ses œuvres ornent des jardins publics (Paris, Avignon). Un nombre important de ses sculptures ont été éditées en bronze.

À partir de 1893, l’État lui passe commande de plusieurs monuments publics, qu’il s’agisse de la décoration de la gare de Lyon à Paris, ou du bas-relief L’Art contemporain pour la façade du Grand Palais à Paris.

Après la guerre, on lui commanda de nombreux monuments aux morts :

• dans son département d'adoption, l'Eure-et-Loir : Béville-le-Comte, Bonneval, Brou, Chassant, Combres, Dangeau, Frétigny, Fruncé, Unverre ;
• dans sa Provence natale : Bollène, Roquemaure, Sainte-Cécile-les-Vignes, Saint-Paul-Trois-Châteaux ;
• dans d'autres départements : Misy-sur-Yonne (Seine-et-Marne) et Genas (Gard).

Il réalise de nombreux bustes et médaillons tels ceux de Frédéric Mistral ou Gaston Boissier (musée des beaux-arts de Nîmes), Jean-Marie Mengue, Paul Doumer, Gaston Doumergue…

• Œuvres de Félix Charpentier au jardin des Doms à Avignon
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  Monument à Paul Saïn.
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  Vénus aux Hirondelles (1894)[8].
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  Monument à Paul Vayson.

• Œuvres de Félix Charpentier
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  Lutteurs (1893), marbre, Bollène.
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  Camille Gâté (1900), bronze, Musée de Nogent-le-Rotrou.
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  Le dernier Chant d'une cigale.
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  La Tâche (Salon de 1908).
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  Statue de Jeanne d'Arc, Paris, basilique Sainte-Jeanne-d'Arc.
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  Frédéric Mistral (1914), buste en plâtre.
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  Antony Valabrègue, bas-relief en bronze, Paris, cimetière du Montparnasse.
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  Le Jeune faune (1886), Paris, parc Monceau.

• Monuments aux morts de Félix Charpentier
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  Béville-le-Comte en Eure-et-Loir.
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  Bonneval en Eure-et-Loir.
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  Chassant en Eure-et-Loir.
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  Combres en Eure-et-Loir.
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  Dangeau en Eure-et-Loir.
• 
  Frétigny en Eure-et-Loir.
• 
  Fruncé en Eure-et-Loir.
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  Genas dans le Rhône.
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  Honfleur dans le Calvados.
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  Roquemaure dans le Gard.
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  Saint-Paul-Trois-Châteaux dans la Drôme.
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  Unverre en Eure-et-Loir.

• Du 24 avril au 3 novembre 2013, maison Fournaise à Chatou.
• Du 1^er septembre 2020 au 3 janvier 2021, musée de Nogent-le-Rotrou (Eure-et-Loir)[9].