Femmes et sciences

L’association Femmes et sciences est une association française dont l'objet est d'inciter les jeunes, en particulier les filles, à s’engager dans les formations scientifiques et techniques, de favoriser la promotion des femmes engagées dans des carrières scientifiques et d'améliorer par toute action la visibilité des femmes scientifiques.

Femmes et Sciences
Histoire
Fondation
2000
Cadre
Type
Forme juridique
Domaine d'activité
Autres organisations fonctionnant par adhésion volontaire
Objectif
Promouvoir les sciences et techniques auprès des femmes
Pays
Organisation
Fondateur
Présidents
Isabelle Pianet (d) (depuis ), Sylvaine Turck-Chièze (-)
Site web
Identifiants
RNA
SIREN

En 2014, l’association a reçu le trophée d’Or APEC, catégorie associations et organismes publics[1].

Historique

À la fin du XXe siècle, des femmes scientifiques et sociologues se sont alarmées du déficit de femmes dans les études scientifiques, en dépit de leur excellente réussite aux baccalauréats scientifiques. Les travaux de Huguette Delavault ont eu sur ce point un impact important[2],[3],[4].

L'association Femmes et sciences a été créée fin 2000 par Françoise Cyrot-Lackmann, Huguette Delavault, Françoise Gaspard, Claudine Hermann, Colette Kreder et l’association femmes et mathématiques pour réagir à cet état de fait. Françoise Héritier, alors professeur au Collège de France, fait partie des membres d’honneur.

Actions

Agréée par le ministère de l'Éducation nationale, l’association envoie, dans toute la France, ses adhérentes dans les collèges et lycées présenter aux jeunes lors d’exposés, de tables rondes ou de forums des métiers, la variété des formations des scientifiques, les enjeux du futur, et leur montrer des modèles de femmes scientifiques plus accessibles que Marie Curie. Les exposés s'adressent aux filles comme aux garçons.

En 2014 plus de 7 200 collégiennes, collégiens, et lycéennes et lycéens ont été rencontrés dans toute la France, principalement en Île-de-France, Alsace, Provence-Alpes-Côte d'Azur et Midi-Pyrénées[réf. nécessaire].

L’association organise chaque année, alternativement à Paris et en province, un colloque sur la conciliation de la vie professionnelle et de la vie familiale et sur les actions menées aussi bien dans le public que dans le privé pour aider et promouvoir la carrière des femmes scientifiques. Chaque colloque fait l’objet d’actes disponibles sur le site de l’association. Le prochain colloque aura lieu à Montpellier le . Son titre sera « Mentorat, coaching et accompagnement professionnel des femmes scientifiques dans le public et le privé »[5].

L’association a élaboré pour le corps enseignant un fascicule « Les femmes et les sciences, au-delà des idées reçues » régulièrement remis à jour et réédité[6], et à l’intention des jeunes, sur son site Internet, un diaporama « Filles et garçons, osez les sciences et les technologies ! », qui présente la variété des formations et des fonctions dans différents domaines des secteurs privés et publics de la recherche et de l'industrie.

Partenariats

En France, l’association collabore avec les associations Femmes et mathématiques, Femmes ingénieurs, Association pour la parité dans les métiers scientifiques et techniques, Women in Nuclear, Elles Bougent et le réseau Sciences ParisTech au féminin.

Forte de près de trois cents membres personnes physiques, l'association compte aussi des personnes morales parmi ses adhérents, dont les associations Femmes et mathématiques, Femmes ingénieurs, APMST de Grenoble, l'ENS Cachan, l'ENS Rennes, l'École polytechnique, l'ESPCI ParisTech, l'École des mines ParisTech, l'INP Grenoble, la Délégation régionale Midi Pyrénées du CNRS.

À l'étranger, l'association Femmes & Sciences est membre de la Plate-forme européenne des femmes scientifiques, European Platform of Women Scientists (EPWS). Femmes & Sciences a des relations privilégiées avec des associations de femmes scientifiques d’Algérie et de Tunisie.

Expertise et interventions auprès d’institutions

L’association participe à divers comités régionaux, nationaux et européens pour accroître la visibilité des femmes scientifiques, aussi bien dans le secteur public que privé.

Claudine Hermann est membre du jury du prix Irène-Joliot-Curie[7] créé en 2004.

Présidentes

Traditionnellement l'association est présidée par une personne en activité professionnelle.

  • Claudine Hermann, physicienne, 2000 - 2004.
  • Colette Guillopé, mathématicienne, 2004-2008.
  • Florence Durret, astrophysicienne, 2008 - 2010.
  • Véronique Ezratty, centralienne et docteur ès sciences, 2010 - 2013.
  • Nathalie Van de Wiele, agrégée de physique, directrice d'ePrep, coordinatrice de Sillages.info, 2013 - 2014.
  • Sylvaine Turck-Chièze, astrophysicienne, 2014-2018.
  • Nadine Halberstadt, physicienne, 2018-2021.
  • Isabelle Pianet, physicienne, 2021-

Références

  1. « Tous les lauréats », sur trophées égalité.
  2. Huguette Delavault, « Vers la Parité dans les instances de décision ? La place des filles dans une filière de formation des cadres. Du lycée aux Grandes écoles scientifiques », Association française des femmes diplômées de l'Université et Demain la Parité, .
  3. Huguette Delavault, « Vers la Parité dans les instances de décision ? La place des filles dans une filière de formation des cadres. Les Grandes écoles scientifiques. », Association française des femmes diplômées de l'Université et Demain la Parité, 1998, mise à jour en 1999.
  4. Huguette Delavault, Noria Boukhobza, Claudine Hermann et Corinne Konrad, Les enseignantes chercheuses à l'Université, Paris, L'Harmattan, , 192 p. (ISBN 2-7475-3157-0).
  5. « Programme du colloque », sur femmesetsciences.
  6. « Idées reçues », sur association femmes & Sciences (consulté le ).
  7. « Prix Irène Joliot-Curie », sur ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche (consulté en ).

Voir aussi

Article connexe

Liens externes

  • Portail des associations
  • Portail des femmes et du féminisme
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.