Ferme de Cours
La Ferme de Cours est une ancienne métairie qui fut certainement rattachée à l'abbaye Saint-Martin de Tours. Elle est située sur la commune de Sublaines, dans le département d'Indre-et-Loire.
Destination initiale |
ferme |
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Destination actuelle |
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Coordonnées |
47° 17′ 05″ N, 0° 58′ 51″ E |
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Elle est partiellement inscrite à l'inventaire des monuments historiques depuis le .
Cette demeure privée ne se visite pas.
Localisation
La ferme de Cours est située à environ 2,5 km au nord-ouest du chef-lieu communal de Sublaines, non loin de la sortie 11 Bléré de l'autoroute A85. Elle est entourée de terres agricoles qui constituaient probablement son domaine.
Historique
À l’origine de cette métairie il y eut peut-être une ancienne cour (curtis) carolingienne, ensemble de bâtiments clos pour un riche propriétaire et ses domestiques, mais seule la toponymie évoque cette hypothèse[2]. Ce fut très certainement plus tard une métairie appartenant à la collégiale Saint-Martin[3]. Le plus ancien bâtiment de la ferme est la tour, datant probablement de la seconde moitié du XVIe siècle, servant de pigeonnier mais ayant aussi certainement une fonction défensive[4]. Les autres bâtiments sont ajoutés ou reconstruits ultérieurement, comme la grande méridionale qui date de 1864[5].
Architecture et décoration
Une tour carrée servait de porche d'accès à la cour de la ferme grâce à deux arcs en plein cintre ; celui situé à l'ouest est totalement muré alors que du côté oriental, il ne l'est que partiellement[6]. L'étage supérieur est occupé par un colombier ayant conservé ses trois rangées de boulins, ménageant au total 150 nids. Une corniche de pierre installée à mi-hauteur de la tour était destinée à recevoir les pigeons et à leur permettre de pénétrer à l'intérieur. La maçonnerie fait appel au petit appareil irrégulier en moellons avec des chaînages d'angle en pierres de taille[4],[6]. L'ensemble des bâtiments enserre une cour trapézoïdale dont la tour occupe l'angle sud-ouest[5].
Cette tour est le seul bâtiment de la ferme qui fasse l'objet d'une inscription aux monuments historiques par arrêté en date du [1].
Pour en savoir plus
Bibliographie
- Jean-Mary Couderc (dir.), Dictionnaire des communes de Touraine, Chambray-lès-Tours, C.L.D., , 967 p. (ISBN 2-85443-136-7).
- Pierre Doireau, « Les fuies et colombiers de Touraine sous le regard de la coutume », Bulletin de la Société archéologique de Touraine, t. LVI, , p. 91-104.
- André Montoux, Vieux logis de Touraine, vol. V, Chambray-lès-Tours, CLD, , 222 p. (ISBN 978-2-85443-004-2).
- Robert Ranjard, La Touraine archéologique : guide du touriste en Indre-et-Loire, Mayenne, Imprimerie de la Manutention, (réimpr. 1986), 3e éd., 733 p. (ISBN 2-85554-017-8).
Articles connexes
Notes et références
- Notice no PA00098121, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Pierre Audin, « La Touraine de l’an mil : inventaire des sources historiques et archéologiques », Mémoires de la Société archéologique de Touraine, La Simarre, t. LXIX, , p. 18-20.
- Ranjard, p. 661.
- Couderc, p. 813.
- Montoux 1982, p. 216.
- Montoux 1982, p. 215.
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