Floresca Guépin

Elle rencontre le docteur Ange Guépin dans un cercle d'amis saint-simoniens à Paris[1].

Floresca connaît très bien l'anglais et est en relation avec plusieurs familles américaines, notamment les Lowell-Putnam de Boston. Durant l'été 1853, Ange Guépin, Floresca et les Lowell-Putnam font un voyage en Bretagne, dont Nantes. Les Lowell-Putnam s'intéressent à l'histoire de Nantes, en particulier à la période de la Terreur. Ils rencontrent Michelet qui s'y trouve alors en exil.

Elle épouse son mari Ange Guépin en février 1854[2]. Le contrat de mariage établit une réserve de 20 000 francs pour les enfants d'Ange, mais les relations entre Floresca et eux ont toujours été bonnes, il reste notamment de nombreuses lettres de Floresca à Ange Victor[3]. Ils résident à partir de 1858 à l'oisillière près de Savenay. Elle est amie d'André Léo militante féministe et future communarde[4] qu'elle présente à Grégoire Bordillon[5]. Elle influence son entourage pour les luttes anti-esclavagistes.

En janvier 1870, elle fonde avec son mari et « Prosper Vial, un républicain négociant en métaux[6] », la « Société Nantaise pour l’Enseignement Professionnel des Jeunes Filles»[7] qui gère deux puis trois ateliers-écoles laïques (sous l'inspiration de leur amie[8] Elisa Lemonnier, débutée en 1862 à Paris). Elle en assure la présidence pendant plusieurs années à la suite du décès de son époux en 1873. Un « atelier-école » est à l'origine du futur lycée technique Vial et Guépin[9].

La médiathèque du quartier Bottière-Chénaie à Nantes, ouverte en juin 2007[10] est nommée en son honneur.

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