Folies Bergère

Le théâtre des Folies Bergère est une salle de spectacles parisienne inaugurée le . Il est situé dans le 9e arrondissement de Paris.

Panneau Histoire de Paris
« Les Folies Bergère ».
Folies Bergère
La façade des Folies Bergère en 2011.
Surnom Les Folies
Type Cabaret music-hall
Lieu 9e arrondissement de Paris
France
Coordonnées 48° 52′ 27″ nord, 2° 20′ 42″ est
Architecte Jean Plumeret
Inauguration
Capacité 1 720 places
Direction Frédéric Jérôme.
Protection  Inscrit MH (1990)[1].
Site web www.foliesbergere.com
Géolocalisation sur la carte : 9e arrondissement de Paris
Géolocalisation sur la carte : Paris

Historique

En 1860, un grand magasin de literie[Lequel ?] est ouvert sur un ancien terrain qui appartenait à l'hôpital des Quinze-Vingts. Le , ce magasin ouvre une salle de spectacle sous le nom de « Folies Bergère[4] ». Le nom choisi fait référence aux folies, maisons de divertissement au XVIIIe siècle puis salles de spectacle et au nom de la rue Bergère située non loin de la rue Richer. Cela explique l'absence de "s" à Bergère et permet d'avoir un nom comportant 13 lettres par superstition[5].

En 1912 a lieu la première apparition sur scène d'une femme totalement dénudée[6].

Le directeur, Paul Derval, note l'importance des plumes dans les costumes des danseuses : « Les plumes, c'est une responsabilité de poids qu'il ne faut pas prendre à la légère »[6].

En 1936, pour mener la revue En Super Folies, Derval fait revenir Joséphine Baker de New York, et demande à Michel Gyarmathy, un jeune hongrois tout fraîchement débarqué de son Balassagyarmat natal, d'en dessiner l'affiche[réf. souhaitée].

En , Antonia Derval transmet ses pouvoirs à Hélène Martini, « l'impératrice de la nuit » , qui, vingt-cinq ans auparavant, avait été "mannequin nu" aux Folies Bergère, après avoir été déportée en camp de concentration pendant la guerre[6].

En , le théâtre des Folies Bergère est racheté par Lagardère

En 2012, Hélène Martini met en vente 6 000 costumes créés au music-hall entre 1974 et 2002[6].

En 2013, Lagardère SCA devient l'unique détenteur des Folies Bergère. La salle est désormais dirigée par Frédéric JEROME qui est également le directeur du Casino de Paris depuis 1989.

Le y est organisée une soirée en hommage à l'« esprit Charlie » et aux dessinateurs tués lors de l'attentat contre Charlie Hebdo de 2015[7].

En 2020, Lagardère met en vente les Folies Bergère ainsi que l'ensemble de ses activités spectacles comprenant également le Casino de Paris et le Bataclan .

Architecture

Le théâtre d'origine, ouvert en 1869, a été conçu comme une maison d'opéra par l'architecte Plumeret, dans le style éclectique qui caractérise la fin du Second Empire[réf. souhaitée].

La façade, rénovée et dorée en 2012.

Le bâtiment a été totalement rénové en 1926. La salle fut agrandie et agrémentée d'une magnifique façade Art Déco, due à Maurice Pico. La composition centrale de cette façade représente la danseuse russe Lila Nikolska (1904-1955), vêtue ici en tout et pour tout d'un chapeau-cloche, accessoire féminin indispensable de l'entre-deux-guerres. Le bas-relief, recouvert à l'origine de feuille de cuivre, a été doré lors de sa rénovation en 2012[8].

Situation et accès

La salle est située 32 rue Richer dans le 9e arrondissement. Le bâtiment est inscrit au titre des monuments historiques depuis le [1].

Elle présente des comédies musicales, des spectacles de théâtre musical et des concerts de musiques actuelles.

Filmographie

Personnalités liées

  • Andrée d'Alaza, dite Blondinette (1878), artiste de music-hall, chanteuse et danseuse des Folies Bergère.
  • Carmen Tórtola Valencia (1882-1955), danseuse et chorégraphe espagnole, militante des droits des femmes en Espagne, s'y est produite en 1908 lors de sa tournée européenne.
  • Le républicain Francesc Ferrer, vivait en exil à proximité, au numéro 26 de la rue Richer : une plaque commémorative d'hommage public de la Ville de Paris lui rend hommage.

Notes et références

  1. « Théâtre des Folies Bergère », notice no PA00089006, base Mérimée, ministère français de la Culture
  2. Bruits de coulisses, Le Gaulois, 17 décembre 1868, page 3, 6e colonne.
  3. Bruits de coulisses, Le Gaulois, 3 août 1869, page 2, 6e colonne.
  4. Inauguration des Folies Bergère, Le Figaro, 3 mai 1869, page 3, 1re colonne.
  5. Notice historique sur le site neufhistoire.fr.
  6. Pauline Simons, « Un truc en plumes », Le Figaro Magazine, semaine du 8 juin 2012, page 110.
  7. Pierre Lepelletier, « Aux Folies Bergère, une journée pour tenter de retrouver "l'esprit Charlie" », lefigaro.fr, 6 janvier 2018.
  8. « Le théâtre des Folies-Bergère », sur Architecture Art Déco (consulté le )

Liens externes

  • Portail des arts du spectacle
  • Portail de la danse
  • Portail de la musique
  • Portail de Paris
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.