Fomperron

Fomperron est une commune du centre-ouest de la France située dans le département des Deux-Sèvres en région Nouvelle-Aquitaine.

Fomperron
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Deux-Sèvres
Arrondissement Parthenay
Intercommunalité Communauté de communes de Parthenay-Gâtine
Maire
Mandat
Bertrand Bonneau
2020-2026
Code postal 79340
Code commune 79121
Démographie
Gentilé Fomperronnais, Fomperronnaises
Population
municipale
405 hab. (2019 )
Densité 23 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 28′ 38″ nord, 0° 06′ 27″ ouest
Altitude Min. 149 m
Max. 191 m
Superficie 17,40 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Saint-Maixent-l'École
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de la Gâtine
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Fomperron
Géolocalisation sur la carte : France
Fomperron
Géolocalisation sur la carte : Deux-Sèvres
Fomperron
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Fomperron

    Géographie

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 11,4 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 5 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,5 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 874 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,7 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Menigoute_sapc », sur la commune de Ménigoute, mise en service en 1950[7] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12,1 °C et la hauteur de précipitations de 959,3 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Niort », sur la commune de Niort, mise en service en 1958 et à 32 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 12,5 °C pour la période 1971-2000[11] à 12,5 °C pour 1981-2010[12], puis à 12,8 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Fomperron est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Maixent-l'École, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 4 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[17],[18].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (78,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (39,1 %), prairies (25,9 %), forêts (21,4 %), terres arables (13,6 %)[19].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Histoire

    L'histoire de Fomperron est étroitement liée à celle de l'ancienne abbaye des Châtelliers, fondée en 1119 et fermée en 1791[20]. Cependant, dès l'époque gallo-romaine, la région était habitée. Les vestiges d'une ancienne tuilerie romaine (IIe siècle) subsistent à La Gâchetière et laissent penser qu'elle a fourni des tuiles pour l'édification de la cité romaine de Sanxay (86).

    Au Moyen Âge, une grande partie du territoire de la commune appartenait aux moines bénédictins de l'abbaye des Châteliers. Au XIIe siècle, ces moines très actifs défrichèrent une surface importante de bois et de forêts ; de là sont venus les noms de certains hameaux de la commune : les "Anges Bertières" et les "Anges Draudières" maintenant appelés les "Angebertières" et les " Andraudières"[21].

    Fomperron doit son nom à la source située près du bourg, réputée intarissable, d'où son nom de "fontaine perenne" qui a donné ensuite "Font-Perron" et enfin Fomperron.

    L'église de Fomperron fut construite en 1693 par un fermier général, le sieur Sarson.

    Plaque de l'église Saint - Maximin de Fomperron.Transcription : L'AN 1693 ME RENE SARSON, VIVANT FERMIER GENERAL DES CHASTELLIERS, PREMIER FONDATEUR DE CETTE CHAPELLE, IL L'A FONDE ET DOTEE A PERPETUITE POUR LE REPOS DE SON AME ET DE SES PARANS UNE MESSE DE REQUIEM TOUS LES VENDREDI ; AUSSI IL SOIT DIT ET CELEBRE DANS LADE CHAPELLE UNE GRANDE MESSE ET TOUT L'OFFICE DES MORS LE 13 7BRE, JOUR DE SON DECEDS, IL SERA AUSSI CELEBREE UNE MESSE TOUS LES PRECEDANT MERCREDI DES FESTES ANNUELLE. POUR CETTE F FECT A DONNE A PERPETUITE LES RENTE ET DOMAINE PORTE PAR LE CONTRAT DE FONDATION PASSE PAR CAILLON, NORE, LE DIT JOUR 13 7BRE, ET A NOMME POUR PRENER CHAPELAIN JEAN SARSON, SON NEVEU R, ET SERA APPELEE LA CHAPELLE DES SARSONS 1694

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2008   Serge Boutet[22] DVD  

    Population et société

    Démographie

    À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans. Pour Fomperron, cela correspond à 2004, 2009, 2014[23], etc. Les autres dates de « recensements » (2006, etc.) sont des estimations légales.

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    758607626809870921933977944
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    982954927876891850855845874
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    864868814700707690694653632
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    579535455392354333348356424
    2014 2019 - - - - - - -
    423405-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee à partir de 2006[25].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    7. « Station Météo-France Menigoute_sapc - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Fomperron et Ménigoute », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Menigoute_sapc - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Fomperron et Niort », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Niort - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Niort - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Niort - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Saint-Maixent-l'École », sur insee.fr (consulté le ).
    18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    20. site de l’antiquaire Philippe Michaud
    21. Bulletin cantonal d'information n°1 (1973)
    22. Site de la préfecture, consulté le 31 août 2008
    23. « Calendrier de recensement », sur Insee (consulté le ).
    24. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    25. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
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