Fonderie Hildebrand

La fonderie Hildebrand, devenue Crouzet-Hildebrand, est une fonderie de cloches parisienne, active au XIXe siècle.

Fonderie Hildebrand
Dates clés XIXe siècle
Siège social Rue Saint-Martin
Directeurs Auguste Hildebrand (d)
Activité Fonderie de cloches (d)

Historique

Courrier à entête de la fonderie Hildebrand (1869), Archives nationales.

La fonderie de cloches est fondée par Nicolas Hildebrand (vers 1791-1857). Répertoriée dans les années 1820 comme « fabrique de cloches, sonnettes, timbres et cymbales », elle est située au 202, rue Saint-Martin à Paris[1] et se spécialise progressivement dans les cloches d'église.

La façade de l'entreprise figure sur une estampe de A.-P Martial en 1865[2].

C'est semble-t-il sous la direction d'Auguste Hildebrand que la fonderie déménage au 13, rue de la Chopinette[3], renommée rue de Sambre-et-Meuse en 1877.

La fonderie Hildebrand travaille régulièrement pour l'État, fabriquant cloches et sonneries pour les cathédrales et édifices diocésains. Les cloches sont marquées « A. Hildebrand, fondeur de S. M. l'Empereur ».

L'entreprise est primée à de nombreuses reprises, remportant notamment une médaille d'argent lors de l'Exposition universelle de 1867 à Paris[3].

Les entrepreneurs

Nicolas Hildebrand

Nicolas Hildebrand est originaire de Thionville où il est né vers 1791. Vers 1816[4], il épouse à Paris Jeanne Briard. De ce mariage naît Auguste, qui prend la suite de la fonderie familiale.

Nicolas Hildebrand meurt le à Paris[5].

Auguste Hildebrand

Né à Paris le [4], Auguste Hildebrand est le fils de Nicolas Hildebrand et de Jeanne Briard.

Il se marie à Marie Jeanne Colomb le à Paris[6]. Parmi leurs enfants, Lucie, née le [7], qui épousera le Jean Eugène Ferdinand Crouzet, successeur d'AUguste Hildebrand, à la tête de l'entreprise familiale.

Auguste Hildebrand meurt le à son domicile parisien du 13, rue de Sambre-et-Meuse[8].

Jean Eugène Ferdinand Crouzet

Né à Louviers[9] le , Jean Eugène Ferdinand Crouzet est le fils d'un bijoutier parisien. Il épouse le [10] Lucie Hildebrand, fille du fondeur de cloches Auguste Hildebrand. Sur son acte de mariage, il est alors dit « directeur de fonderie » à Rouen.

Ferdinand Crouzet rejoint l'entreprise de son beau père, dont il prend la succession après 1885, la maison prenant le nom de Crouzet-Hildebrand.

Il meurt en et est inhumé à Paris au cimetière du Père-Lachaise[11].

Œuvres

La fonderie de cloches Hildebrand a travaillé pour de nombreuses églises et cathédrales, ainsi que des édifices publics.

Une trentaine de cloches sont répertoriées dans l'Inventaire général du patrimoine mobilier français[15].

Notes et références

  1. Catalogue des produits de l'industrie française admis à l'exposition publique sur la place de la Concorde en 1834 sur Google Livres.
  2. Rue St-Martin : N° 20 et 22, à l'angle du carré Saint-Martin, 1865 : estampe d'A-P Martial sur Gallica.
  3. Archives nationales (France), courrier à en tête, dossier de restauration de la cathédrale de Montpellier, cote F/19/7761.
  4. Archives de Paris, acte de naissance d'Auguste Hildebrand, consultable sur Family Search.
  5. Archives de Paris, acte de décès de Nicolas Hildebrand, consultable sur Family Search.
  6. Archives de Paris, état civil reconstitué des actes de mariage, consultable en ligne sur FamilySearch.
  7. Archives de Paris, acte de naissance reconstitué.
  8. Archives de Paris, acte de décès d'Auguste Hildebrand, 10e arrondissement.
  9. Il naît dans la maison de son grand-père Achille Prosper Odiot.
  10. Archives de Paris, acte de mariage du 10e arrondissement.
  11. Arbre généalogique en ligne sur Geneanet.
  12. Les Amis de Bagneux, n°9, 1984, p. 18.
  13. Archives nationales (France), dossier de restauration de la cathédrale d'Amiens, cote F/19/7603.
  14. « Carillons de France, Beffroi de la mairie du 1er arrondissement, 40 cloches, carillon électrique ».
  15. Ministère de la Culture, base Palissy, Résultat Hildebrand (fondeur de cloches) consultable en ligne.
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