Forteresse du Mont-Valérien

La forteresse du Mont-Valérien est un fort polygone à cinq côtés construit de 1840 à 1846. Il est l'un des seize forts construits autour de Paris.

Pour les articles homonymes, voir Valérien (homonymie).

Forteresse du Mont-Valérien

L'entrée de la forteresse du Mont-Valérien.

Lieu Avenue du Professeur-Léon-Bernard
92150 Suresnes
Construction de 1840 à 1846
Utilisation 8e régiment de transmissions
Musée colombophile militaire
Site internet « Le mont Valérien haut-lieu de la mémoire », sur mont-valerien.fr
Coordonnées 48° 52′ 24″ nord, 2° 12′ 48″ est
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-Seine
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
Géolocalisation sur la carte : France
La forteresse du Mont-Valérien sur une ancienne carte d'état-major.

Elle est construite sur le mont Valérien au début des années 1840, colline culminant à 162 mètres, située à environ deux kilomètres à l'ouest de Paris, sur les communes de Suresnes (majeure partie), Nanterre et Rueil-Malmaison.

Son adresse est : avenue du Professeur-Léon-Bernard, 92150 Suresnes[1].

Au cours de la Seconde Guerre mondiale, plus d'un millier de résistants et otages y ont été fusillés par les Allemands.

Elle abrite l'état-major stratégique des opérations (unité non permanente) et la Direction interarmées des réseaux d'infrastructures et des systèmes d'information d'Île de France / 8e régiment de transmissions (DIRISI IDF/8e RT) qui a succédé au 8e régiment de transmissions, dissous le .

Le mémorial de la France combattante, érigé en l'hommage de tous les morts de la guerre 1939-1945, inauguré par le général de Gaulle le se trouve en dehors de la forteresse, adossé à son mur d'enceinte au sud.

Histoire

Passé du site

Le mont Valérien est le refuge d'ermites à partir du Bas Moyen Âge, alors que ses coteaux sont occupés par des vignes. Au XVIIe siècle, un calvaire religieux y est édifié, objet de pèlerinages jusqu'à la Révolution, qui le supprime[2]. Le terrain est racheté par le député Antoine Merlin de Thionville en 1795 qui envisage d'y faire construire un château. En 1806, des religieux y sont à nouveau autorisés. Napoléon Ier projette d'y édifier une maison d'éducation de la Légion d'honneur, puis un édifice militaire, mais la chute de l'Empire met un terme à ces ambitions, même si un édifice, dit « de 1812 » est construit. Sous la Restauration, Charles de Forbin-Janson relance l'activité religieuse du mont Valérien, qui renoue avec la popularité qu'il connaissait sous l'Ancien Régime, de nombreuses personnalités royalistes se faisant enterrer dans le nouveau cimetière qu'il a conçu. Il fait aussi édifier un petit château et une chapelle. Symbole du légitimisme, le calvaire est définitivement fermé après l'arrivée de Louis-Philippe sur le trône, en 1830.

Sous son règne, Adolphe Thiers y crée l'un des seize forts prévus dans le programme de fortifications de Paris[3], décidé par la loi du . C'est l'un des plus importants. Cent quarante millions de francs sont alloués au projet, qui prévoit la destruction des anciens édifices religieux. De forme pentagonale, la forteresse comprend des fronts allant de 350 à 400 mètres, des pas de cavaliers reliant les bastions. Il y a un double mur de soutènement, des douves et un mur défensif. En 1850 la forteresse du Mont-Valérien est rattachée à Suresnes.

D'avant les travaux du milieu du XIXe siècle subsistent plusieurs éléments, toujours compris dans l'enceinte militaire :

  • la crypte qui daterait, selon les versions, du XVIIe siècle ou du XIXe siècle , reconvertie en chapelle ;
  • le bâtiment dit « de 1812 », construit sous le Premier Empire, de nos jours musée du régiment de transmissions ;
  • le château de Forbin-Janson datant du début du XIXe siècle, qui accueille depuis le mess des officiers ;
  • la chapelle attenante, construite en 1828, lieu de culte des troupes, désaffectée au début du XXe siècle avant d'être rendu au culte en 1939 et d'abriter des résistants condamnés lors de la Seconde Guerre mondiale[4].

La forteresse

En 1851, Gustave de Beaumont, Achille Chaper et Joseph-Edmond Fayolle sont emprisonnés quelques jours au Mont-Valérien après leur protestation contre le coup d'État de Louis-Napoléon Bonaparte.

Le canon La Valérie, situé dans le fort, tira sur plusieurs positions prussiennes pendant le conflit.

Pendant la guerre franco-allemande de 1870, la forteresse joue un rôle important :

Après le départ des Allemands, le fort est investi par les troupes versaillaises dès le .

Il comporte une cartoucherie, où travaillent des ouvrières chargées de recycler et de détruire les munitions impropres au service puis d'en récupérer le salpêtre. Malgré deux incidents en 1870 et 1873, qui conduisent les autorités à préconiser l'arrêt de cette activité et la destruction des cartouches par noyade, elles poursuivent ce métier dangereux. Le , une grande explosion touche la cartoucherie. L'incendie est maîtrisé mais 25 personnes sont brûlées, dont 17 finissent par mourir, 16 ouvrières et un sous-officier[7],[8]. Une stèle leur rend hommage dans le cimetière ancien de Puteaux[9].

En 1884, le dépôt central du matériel et l'École de la télégraphie militaire sont créées dans la forteresse, ce qui ne nécessite donc désormais plus d'avoir recours à des civils. En 1897, le général Gustave Ferrié devient directeur de l'école, après y avoir été stagiaire en 1893 et instructeur en 1895. En 1900 est créé le 24e bataillon des sapeurs-télégraphistes du 5e génie.

Le , le colonel Hubert Henry, protagoniste de l'affaire Dreyfus placé aux arrêts au mont Valérien, s'y suicide.

Pendant la Première Guerre mondiale, la forteresse est utilisée pour la défense aérienne de Paris, un projecteur y étant installé pour voir les avions la nuit (cf. « Camille Mortenol »).

Pendant la Seconde Guerre mondiale, la forteresse est utilisée par les nazis pour y fusiller un millier d'otages, résistants et Français libres parachutés sur le sol français[10].

Les fusillés du Mont-Valérien

Parmi les plus célèbres on peut citer :

Le site du ministère des armées rapporte les noms de plusieurs victimes civiles originaires d'Algérie et mortes au Mont-Valérien, parmi lesquelles : Mohammed Aït Abderrha Mane (le ), Mahamed Bounaceur (le ), Yvon Djian (le ), Essaïd ben Mohand Haddad (le ), Mohamed Hadjadj (le ), André Leclerc (le ), Mohamed Moali (le ), Fernand Zemour (le ), Amar Zerboudi le ()[18].

Au total, c'est plus d'un millier d'exécutions d'otages et de résistants[19] qui ont eu lieu au Mont-Valérien[10]. Au , le site internet du ministère de la Défense indiquait un total de 1 014 fusillés identifiés[20]. Amenés de l'extérieur en camion pour leur exécution, ils étaient enfermés dans la chapelle désaffectée du château de Forbin-Janson puis conduits dans une clairière située à une centaine de mètres en contrebas. Leurs corps ont été ensuite dispersés dans les cimetières de la région parisienne[21].

Ce sont tous des hommes, âgés d'au moins 16 ans. Le manuel de droit criminel de la Wehrmacht interdit de condamner à mort les enfants de moins de 16 ans et de fusiller les femmes. Par exemple André Kirschen, âgé de 15 ans, faisant partie des accusés du procès de la Maison de la Chimie, est condamné à la déportation, Olga Bancic, condamnée en même temps que les hommes de l'Affiche rouge, est conduite en Allemagne pour y être décapitée[22].

Le , le général de Gaulle inaugure au Mont-Valérien le mémorial de la France combattante où reposent 16 corps de combattants, originaires de France et des colonies, symbolisant les différentes formes des combats pour la Libération.

Circuit mémoriel

Clairière des fusillés.

Un circuit retrace les derniers pas des condamnés, de la chapelle où ils étaient enfermés à la clairière où ils ont été fusillés.

Dans la chapelle sont conservés les graffitis écrits par les fusillés avant de mourir et cinq poteaux d'exécution[23].

En 1962, le ministre des anciens combattants Raymond Triboulet inaugure le « parcours des fusillés[24] ».

Dans les années 1990, Serge Klarsfeld critique le chiffre de « 4 500 résistants fusillés par l'ennemi » qui figure sur la plaque posée sur le sol de la clairière depuis les années 1960[Note 1] et publie en 1995 avec Léon Tsevery le livre Les 1007 fusillés du Mont-Valérien parmi lesquels 174 Juifs[Note 2].

Le , une proposition de loi de Robert Badinter[Note 3],[25], qui propose l'édification d'un monument sur lequel figureraient les noms des fusillés, est approuvée à l'unanimité par le Sénat[26].

Nicolas Sarkozy et Jürgen Rüttgers le .

En 2001, un concours artistique est organisé pour la réalisation du Monument à la mémoire des otages fusillés au Mont-Valérien entre 1941 et 1944, au terme duquel le projet du sculpteur et plasticien Pascal Convert est retenu. Il s'agit d'une cloche en bronze de 2,18 m de haut posée sur une dalle de béton devant la chapelle. Y figurent, par ordre chronologique de décès, les noms et prénoms des 1 008[25] résistants et otages fusillés au Mont-Valérien entre 1941 et 1944 qui ont pu être identifiés. Une inscription sur la base de la cloche perpétue la mémoire de « tous ceux qui n'ont pas été identifiés »[Note 4]. Le , la cloche est coulée par la fonderie Paccard à Sévrier[25]. Le le monument est inauguré par le Premier ministre, Jean-Pierre Raffarin.

En 2009 est achevé un projet d'exposition permanente consacrée à la répression de la Résistance et aux fusillés d'Île-de-France, située dans le bâtiment faisant face à la chapelle[27].

Cérémonies

Le , Nicolas Sarkozy, président de la République française et Jürgen Rüttgers, ministre-président de la Rhénanie-du-Nord-Westphalie ont rendu hommage aux victimes de la Résistance et à l'abbé Franz Stock qui fut aumônier des prisonniers fusillés au Mont Valérien. Jürgen Rüttgers est la première personnalité politique allemande à se rendre en visite officielle au mont Valérien[28].

Le mémorial est le lieu de nombreuses cérémonies, en particulier celle qui commémore l'appel du 18 juin[29].

La forteresse du Mont-Valérien au XXIe siècle

La forteresse du Mont-Valérien, vue depuis le bois de Boulogne, avec la Seine puis Suresnes au premier plan.

Le Mont-Valérien est le siège des institutions suivantes :

On lui attribue d'héberger, depuis la Seconde Guerre mondiale, les services d'écoute de l'armée française et notamment celles des personnes privées (voir la page Claude Angeli) ce qui se révèle finalement faux, les écoutes étant réalisées aux Invalides.

Les ruines de l'ancien cimetière du Mont-Valérien s'y trouvent aussi.

Autres emplois du Mont-Valérien

Dans le cadre de la politique européenne de sécurité et de défense :

Lors de la pandémie de Covid-19, afin d'éviter la paralysie du Centre de planification et de conduite des opérations (CPCO) en cas de hausse du nombre de personnes infectées sur le site de Balard, une partie de l'organe est transférée à la forteresse du Mont-Valérien[32].

Statuaire

Comptant parmi les dépôts du Centre national des arts plastiques, le fort accueille de nombreuses sculptures, comme Le Vent de Robert Couturier (1937, conservé ici depuis 1971)[33], La Peur de Madeleine Salomé Vénard (1953)[34] ou encore Rebecca de Gustave Pimienta.

Pour approfondir

Bibliographie

Ouvrages généraux
  • Edgar Fournier, Suresnes, Les éditions du Bastion (rééd.),
  • Octave Seron, Suresnes d'autrefois et d'aujourd'hui, Le Livre d'histoire (rééd. 2000),
  • René Sordes, Histoire de Suresnes : Des origines à 1945, Société historique de Suresnes,
  • Francis Prévost, Histoires de Suresnes, Suresnes Information, (ISBN 2-9503475-0-9)
  • Michel Hebert et Guy Noël, Suresnes. Mémoire en images, t. 1, Éditions Alan Sutton,
  • Michel Hebert et Guy Noël, Suresnes. Mémoire en images, t. 2, Éditions Alan Sutton,
  • Bulletins de la Société historique de Suresnes.
Ouvrages spécialisés
  • . M. D. L. C. (pseudonyme d'Édouard de la Combe), Histoire du Mont-Valérien,
  • J.-A. Dulaure, A. Joanne et E. de Labedollière, Suresnes et le mont Valérien, Les éditions du Bastion (rééd. 1992),
  • Th. Roque de Fillol, Histoire de la presqu'île de Gennevilliers et du Mont-Valérien, éditeur,
  • Robert Hénard, Le mont Valérien, l'ermitage, le calvaire, la forteresse, Émile-Paul éditeur,
  • F. J. Fulgrand, Le mont Valérien : Son histoire religieuse, son histoire militaire, ses cimetières, (chapitres 1, 2 et 3)
  • L. Tesson, Le mont Valérien, histoire (1400-1845), Ville de Paris,
  • Jacques. Hérissay, Le Mont-Valérien. Les pèlerinages du Paris révolutionnaire, Perrin,
  • Georges. Poisson, Napoléon et le Mont-Valérien, Société de l'histoire de l'art français,
  • Martine Delahaye, Les enfants du mont Valérien : Récits 1910-1944, 1997, rééd. 2009
  • Résumé de l'histoire du Mont-Valérien et du 8e régiment de transmissions. s. l., Armée de Terre,
Ouvrages centrés sur la Seconde Guerre mondiale
  • Henri. Broussel, Le Mont-Valérien. Mémorial de la France combattante, Ministère des Anciens combattants et des Victimes de guerre,
  • Frédéric Turpin, Le mont Valérien, de l'histoire à la mémoire, Les éditions du Huitième jour,
  • Claire Cameron (dir.), Le mont Valérien, résistance, répression et mémoire : Récits 1910-1944, Ministère de la Défense, Gourcuff Gradenigo,
  • Guy Krivopissko, À vous et à la vie. Lettres de fusillés du mont-Valérien (1940-1944), Tallandier, ministère de la Défense,
Annexe
  • Guy Antonetti, Louis-Philippe, Paris, Librairie Arthème Fayard, 2002 (ISBN 2-213-59222-5 et 978-2213592220), p. 639-640
  • Jean-Marie Pérouse de Montclos (dir.), Le Guide du patrimoine Île-de-France, Hachette, Paris, 1992

Articles connexes

Général
Seconde Guerre mondiale
Cinéma

Liens externes

Notes et références

Notes

  1. Voir cette plaque sur la photographie, sur le site flickr.com, consulté le 29 décembre 2008.
  2. Édité par l'Association les Fils et filles des déportés juifs de France.
  3. Son texte figure au bas du rapport de la commission, sur le site du Sénat, consulté le 31 décembre 2008.
  4. Voir la photographie page 77 de Adam Rayski dans « L'Affiche Rouge », Mairie de Paris, Direction générale de l'information et de la communication, 2003, sur le site paris.fr, consulté le 29 décembre 2008.
  5. Mission de l'Union européenne au Tchad et en Centrafrique afin de contenir le conflit au Darfour.

Références

  1. « Le Mont-Valérien : haut lieu de la mémoire nationale », sur mont-valerien.fr (consulté le )
  2. Matthieu Frachon, avec le concours de la Société d'histoire de Suresnes, « Les ermites du Mont Valérien », sur suresnes-mag.fr, Suresnes Mag n°306, (consulté le ), p. 38-39
  3. « Fort du Mont Valérien », sur mablehome.com (consulté le )
  4. « La chapelle », mont-valerien.fr, consulté le 22 octobre 2018.
  5. « Commune : Saint-Cloud », sur archive.wikiwix.com (consulté le )
  6. Mylène Sultan, « Les métamorphoses de deux villes », sur lexpress.fr, L'Express, (consulté le )
  7. Matthieu Frachon, avec le concours de la Société d'histoire de Suresnes, « Histoires suresnoises : 18 décembre 1882 : le jour où... La cartoucherie explosa » [PDF], sur suresnes-mag.fr, Suresnes Mag n°314, (consulté le ), p. 47
  8. collectif, Le patrimoine des communes des Hauts-de-Seine, Paris, Flohic, coll. « Le patrimoine des communes de France », , 444 p. (ISBN 978-2908958959), p. 381
  9. Philippe Landru, « Puteaux (92) : ancien cimetière », sur landrucimetieres.fr, (consulté le ).
  10. « Les fusillés du Mont-Valérien 1939−1945 », sur archive.wikiwix.com (consulté le )
  11. « Résistance : Trois visages manquants », sur letelegramme.fr, Le Télégramme, (consulté le )
  12. « La rafle du 20 août 1941 et l'ouverture du Camp de Drancy », sur le site du Conservatoire historique du camp de Drancy, camp-de-drancy.asso.fr, consulté le 30 décembre 2008.
  13. Fabienne Federini, « Journal de guerre – Imbéciles, c’est pour vous que je meurs – Un ouvrage de Valentin Feldman (Tours, Éditions Farrago, 2006 », sur liens-socio.org, consulté le 8 février 2010.
  14. Arsène Tchakarian, Les Fusillés du Mont Valérien, édité par le Comité national du souvenir des fusillés du Mont-Valérien, 1991
  15. « VERMASSEN Robert, Jean, Eugène », sur maitron-fusilles-40-44.univ-paris1.fr (consulté le )
  16. Jean-Pierre Besse, Thomas Pouty, Les fusillés: répression et exécutions pendant l'occupation, 1940-1944, Éditions de l'Atelier, 2006, 197 pages, (ISBN 9782708238695), p. 171.
  17. « Mémoire 78 », sur archive.wikiwix.com (consulté le )
  18. « Seconde Guerre mondiale : Base des fusillés du Mont-Valérien », sur sga.defense.gouv.fr (consulté le )
  19. « Fusillés du Mont-Valérien », sur memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )
  20. « Fusillés du Mont-Valérien », sur memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )
  21. « Le Mémorial du Mont Valérien », sur archive.wikiwix.com (consulté le )
  22. Benoît Rayski, L'Affiche rouge : 21 février 1944, Éditions du Félin, 2004,p. 116.
  23. Photographie, sur le site flickr.com, consulté le 29 décembre 2008.
  24. Frédéric Turpin, Le Mont-Valérien de l'histoire à la mémoire, Éditions du 8e jour, 2003, p. 54
  25. [PDF] La Lettre de la Fondation de la Résistance, no 29, juin 2002, p. 1-2, sur le site fondationresistance.org, consulté le 29 décembre 2008.
  26. « Séance du 22 octobre 1997 », sur le site senat.fr, consulté le 30 décembre 2008.
  27. « Annexes budgétaires », sur le site performance-publique.gouv.fr, consulté le 15 janvier 2009.
  28. « Jürgen Rüttgers rend hommage à la Résistance au Mont Valérien aux côtés de Nicolas Sarkozy », sur le site de l'ambassade d'Allemagne à Paris, paris.diplo.de, consulté le 15 janvier 2009.
  29. « Le mémorial de la France combattante », sur ordredelaliberation.fr (consulté le )
  30. « Le colombier militaire du Mont Valérien », sur colombophiliefr.com (consulté le )
  31. « Au Mont Valérien, l'armée veille sur ses pigeons-voyageurs », sur youtube.com, (consulté le ).
  32. François Lecointre, interviewé par Jean-Marc Gonin, « Général Lecointre : "Les périls se rapprochent de la France" », Le Figaro Magazine, , p. 30-36 (lire en ligne).
  33. Xavier-Philippe Guiochon, « La Restitution des monuments publics détruits, entre disparition et recréation », cnap.fr, consulté le 23 octobre 2018.
  34. « VÉNARD SALOMÉ Madelene » [PDF], sur unpourcentlycees.normandie.fr (consulté le )
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