Marcel Bertone
Marcel Bertone, né le à Lyon et fusillé par les nazis le au fort du Mont-Valérien, est un résistant communiste français.
Pour les personnes ayant le même patronyme, voir Bertone.
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(à 21 ans) Forteresse du Mont-Valérien |
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Biographie
Né dans le quartier de La Croix-Rousse à Lyon, Marcel Bertone exerce le métier d'aide-comptable[1].
À l'âge de 15 ans, il adhère aux Jeunesses communistes (JC) et un an plus tard, il s'engage dans les Brigades internationales pour combattre aux côtés des Républicains espagnols. Commissaire politique, il rentre à la fin de 1938 après avoir été blessé à la bataille de l'Èbre.
En , il succède à Albert Ouzoulias, rappelé sous les drapeaux, au secrétariat des JC de la région lyonnaise[2]. Au congrès d’Issy-les-Moulineaux, il est élu membre du comité central des JC[1].
Quand la guerre éclate, les communistes sont suspects et Marcel Bertone est interné dans différents camps. Le , il s'évade du camp de Chibron (Var) et entreprend des activités de sabotage avec les FTP. Pour des raisons de sécurité, il est affecté aux JC de la banlieue sud de Paris.
Il est arrêté avec deux camarades le , alors qu'ils tentaient d'incendier des camions de la Wehrmacht. Il est jugé par la cour martiale allemande réunie à la Maison de la Chimie avec 26 autres résistants et condamné à mort. Il est fusillé le au fort du Mont-Valérien. Il a été inhumé au cimetière parisien d’Ivry-sur-Seine. Le corps est restitué à sa famille en 1950[3].
Marcel Bertone était marié, père d’une petite fille, domicilié 6 rue de La Folie-Méricourt dans le 11e arrondissement de Paris[2].
La mention « Mort pour la France » lui est attribuée par le ministère des Anciens Combattants en date du [4].
Hommages
- Une place de Lyon (La Croix-Rousse) porte son nom.
- Une ancienne maison d'enfant, transformée par la suite en centre aéré, de la commune de Meyzieu porte son nom.[5]
- Son nom figure sur le monument commémoratif situé de la cloche du Mont-Valérien[6]
- Son nom figure sur la plaque commémorative située dans une salle de la Maison de la Chimie au 28 rue Saint-Dominique dans le 7e arrondissement de Paris. Elle comporte la mention : « En ce lieu, ont été jugés du 7 au 14 avril 1942 par un tribunal militaire nazi, siégeant à la Maison de la Chimie réquisitionnée, 27 combattants membres des premiers groupes de résistance armée (O.S. - F.T.P.F.), livrés à l'occupant par la police de Vichy »[7]
- Son nom figure sur la plaque commémorative située au 29 impasse Gigodot, Croix-Rousse à Lyon. La mention « À la mémoire de Marcel Bertone, lieutenant F.T.P.F., membre du P.C.F., fusillé à Paris le 17 avril 1942 » est présente sur cette plaque[8]
Bibliographie
- André Rossel-Kirschen, Le Procès de la Maison de la Chimie, Paris, l'Harmattan, 2002.
Références
- Maurice Moissonnier, « BERTONE Marcel, Victorien », sur fusilles-40-44.maitron.fr.
- « MARCEL BERTONE, 9 octobre 1920-17 avril 1942 », sur resistance-ftpf.net (consulté le ).
- « BERTONE Marcel victorien 1939-1945 », sur memorialgenweb.org (consulté le ).
- « Marcel Victorien BERTONE, Mort pour la France le 17-04-1942 », sur memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le ).
- « Meyzieu - Résistant. Qui était Marcel Bertone ? », sur www.leprogres.fr (consulté le )
- « MémorialGenWeb Relevé », sur memorialgenweb.org (consulté le )
- « MémorialGenWeb Relevé », sur memorialgenweb.org (consulté le )
- « MémorialGenWeb Relevé », sur memorialgenweb.org (consulté le )
Liens externes
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