Famille Foucault de Saint-Germain-Beaupré
La famille Foucault de Saint-Germain-Beaupré est une famille de la noblesse française, d'extraction médiévale, originaire de la Marche. Elle s'est éteinte en 1767[1]. Elle a produit des gouverneurs de province et un maréchal de France.
Famille Foucault de Saint-Germain-Beaupré | |
Armes | |
Blasonnement | D'azur semé de fleur de lys d'or |
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Devise | Sic me mea facta ornant |
Période | XIVe siècle - XVIIIe siècle |
Pays ou province d’origine | Marche |
Demeures | Château de Saint-Germain-Beaupré Château de Crozant |
Charges | Gouverneurs de la Marche |
Fonctions militaires | Maréchal de France |
Récompenses militaires | Chevalier de l'Ordre de Saint Louis Chevalier de l'Ordre du Saint Esprit |
Histoire
La filiation suivie de la famille Foucault remonte à Guy Foucault, seigneur de Saint-Germain, cité en 1356, marié avec Marguerite de Bonneval[2].
La famille Foucault de Saint-Germain-Beaupré s'est éteinte en ligne masculine en 1767, en la personne d'Armand Louis Joseph Foucault (1686-1767), grand prieur d'Aquitaine.
La famille Foucault de Saint-Germain-Beaupré a fourni un grand nombre d'officiers, dont plusieurs ont été tués à l'ennemi, des chevaliers et des commandeurs de Saint-Jean de Jérusalem[3].
Filiation
- Aubert Foucault, seigneur du Cros et de Saint-Germain, cité en 1418, capitaine général de l'armée royale en Limousin, marié avec Isabeau Pot, dont :
- Jean Foucault, seigneur de Saint-Germain ( -1466), capitaine de Lagny-sur-Marne, qu'il défendit en 1432 contre les troupes de Jean de Lancastre, duc de Bedford. Il accompagna le roi Charles VII à Reims, lors de son sacre, et fut enfin nommé par le duc d'Orléans podestat d'Asti, en Milanais.
- Marc Foucault, seigneur du Cros et de Chatelus, chambellan du roi, marié en 1434 avec Gallienne de Pierrebuffière, dont :
- André Foucault, seigneur de Saint-Germain-Beaupré, chambellan du roi, marié le 8 juillet 1464 avec Marguerite d'Aubusson, dont :
- Jacques Foucault, seigneur de Saint-Germain-Beaupré, chambellan du Roi, marié le 25 octobre 1506 avec Claude de Talleyrand, dont :
- Gabriel Foucault, seigneur de Saint-Germain-Beaupré, capitaine de 100 arquebusiers, marié le 19 novembre 1533 avec Françoise de Villelume. Il fut envoyé en Écosse pour demander la main de la reine Marie Stuart au nom du jeune roi François II.
- Jacques Foucault, seigneur de Saint-Germain-Beaupré, chambellan du Roi, marié le 25 octobre 1506 avec Claude de Talleyrand, dont :
- André Foucault, seigneur de Saint-Germain-Beaupré, chambellan du roi, marié le 8 juillet 1464 avec Marguerite d'Aubusson, dont :
À placer
- Charles Foucault, comte de Rasés, tué en 1675 à la bataille de Turckheim, lieutenant-général des armées du roi.
- Charles-Louis Foucault, seigneur de la Poupardière, né 1712, brigadier des armées du roi en 1772.
- Gaspard Foucault, seigneur de Saint-Germain-Beaupré, passe au protestantisme et pille l'abbaye de Grandmont.
- Henri Foucault, marquis de Saint-Germain-Beaupré (1645), maréchal de camp en 1649, gouverneur de la Marche, marié en 1644 à Marie de Bailleul, fille du surintendant des finances.
- Louis Foucault, comte du Daugnon, vice-amiral de France, maréchal de France en 1653, décédé en 1669.
- Armand Foucault, marquis de Saint-Germain-Beaupré (1679-1752), brigadier des armées du roi (1719), marié en 1711 à Anne-Bonne Doublet de Persan, dont une fille.
- Armand Louis Joseph Foucault (1686-1767), seigneur de Saint-Germain-Beaupré, brigadier des armées du roi, grand prieur d'Aquitaine. Il fut le dernier de son nom en ligne masculine.
Armes
- D'azur semé de fleur de lys d'or[3]
Jullien de Courcelles écrit à propos de ces armes : « Il a été constaté par procès-verbal dressé au château de Saint Germain en 1762 que ces armes sont celles de la baillie de Limoges adoptées par erreur par les seigneurs de Saint-Germain Beaupré lesquels portaient originairement un lion comme on le voyait dans la chapelle et dans divers autres endroits du même château et comme le prouve le testament original de Gui Foucault seigneur de Saint-Germain de l’an 1278, scellé de son sceau représentant un lion surmonté d’un lambel qui sont les armes des Foucauld-Lardimalie avec une brisure. »[4]
Alliances
Pot de Rodes, de Pierre-Bussière, d'Aubusson, de Talleyrand, de Villelume, de Pompadour 1572, de Castelnau, de Pons-Rochefort, de Bailleul, Doublet de Persan, de Grivel, de Rochechouart, de Gourjault, de Beauvau, etc.[3].
Notes et références
- Henri Jougla de Morenas, Grand Armorial de France, tome 4, p.44
- Mémoires de la société d'histoire de la Creuse 1905-1906, p.625
- Gustave Chaix d'Est-Ange, lire en ligne, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, volume 19, imprimerie de C. Hérissey (Évreux), 1927, pages 62 à 64
- Jean Baptiste Pierre Jullien de Courcelles Histoire généalogique et héraldique des pairs de France, volume 9, 1828, page 4.
Bibliographie
- Gustave Chaix d'Est-Ange, lire en ligne, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, volume 19, imprimerie de C. Hérissey (Évreux), 1927, pages 62 à 64
- André F. Borel d'Hauterive, lire en ligne, Annuaire de la noblesse de France, Champion, 1862, page 164 à 166
- François-Alexandre Aubert de La Chenaye-Desbois, lire en ligne, Dictionnaire de la noblesse, 1773, p.572
- Anselme de Sainte-Marie, lire en ligne, Histoire généalogique et chronologique de la Maison Royale de France, 1733, page 577 à 581
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