Fougeré (Vendée)

Fougeré est une commune française située dans le département de la Vendée en région Pays de la Loire. Son nom serait dû à l'abondance de fougères qui poussent sur son sol. Ses habitants sont les Fougeréens.

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Fougeré

Le bourg de Fougeré en .
Administration
Pays France
Région Pays de la Loire
Département Vendée
Arrondissement La Roche-sur-Yon
Intercommunalité La Roche-sur-Yon-Agglomération
Maire
Mandat
Manuel Guibert
2020-2026
Code postal 85480
Code commune 85093
Démographie
Gentilé Fougeréen
Population
municipale
1 224 hab. (2019 )
Densité 45 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 39′ 33″ nord, 1° 13′ 52″ ouest
Altitude 96 m
Min. 53 m
Max. 110 m
Superficie 27,23 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction La Roche-sur-Yon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Chantonnay
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Fougeré
Géolocalisation sur la carte : France
Fougeré
Géolocalisation sur la carte : Vendée
Fougeré
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
Fougeré
Liens
Site web Site officiel

    Géographie

    Fougeré est située presque au centre de la Vendée, à égale distance de La Roche-sur-Yon, de Chantonnay et des Essarts (17 km environ), à moins de 50 km de la côte vendéenne et à une altitude moyenne de 96,34 m (au pied de l'église).

    Le territoire municipal de Fougeré s’étend sur 2 723 hectares. Il est bordé au nord-est par la Vouraie. L’altitude moyenne de la commune est de 96 mètres, avec des niveaux fluctuant entre 53 et 110 mètres[1],[2].

    La commune se situe en bordure de la forêt de la Chaize (au nom usurpé puisque la majorité de la forêt se trouve sur le territoire de Fougeré), d'une superficie d'environ 600 ha.

    Urbanisme

    Typologie

    Fougeré est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de La Roche-sur-Yon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 45 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[6],[7].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (73,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (29 %), forêts (23,9 %), terres arables (22,5 %), prairies (20,7 %), zones urbanisées (2,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,2 %)[8].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].

    Histoire

    L'histoire de la commune est étroitement liée à l'ordre de Fontevraud, fondé par Robert d'Arbrissel au XIIe siècle.

    En l'an 1120, Pétronille de Chemillé, alors abbesse de l'abbaye de Fontevrault, fit édifier un monastère sur une partie d'un domaine légué à l'ordre par l'ermite Gilbert. Celui-ci, envoyé dix ans plus tôt par le vicomte Geoffroy de la Chaize, avait reçu par la même occasion un coin de la forêt. Le monastère s'appelle les Serizières et se compose d'un couvent d'hommes et d'un couvent de femmes. Cette partie de la forêt deviendra les Cerisiers. Le bourg s'est bâti autour d'une annexe du monastère encore appelé Le petit couvent.

    L'église romane a été reconstruite à partir de 1870 par l'architecte départemental Victor Clair. À cette époque, elle menaçait de s'effondrer. Devant l'urgence de la situation, l'architecte fait démolir le chœur et le clocher. Le conseil municipal de l'époque, alors présidé par Henri Lévesque de Puyberneau, décide de lever un impôt extraordinaire et lance une souscription volontaire. Le beffroi et la flèche sont construits en 1897.

    Des vestiges découverts à La Martinière et Buchignon confirment une vraisemblable occupation du territoire à l'époque néolithique.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[10]
    Période Identité Étiquette Qualité
             
    1933 1951 Humbert de Lambilly    
    1951 1986 Geoffroy de Lambilly    
    1986 mars 2001 Jacqueline Chaigne[Note 3]    
    mars 2001 26 mai 2020 Jean-Marie Chabot[Note 4],[11] DVD Agriculteur retraité
    26 mai 2020 En cours Manuel Guibert   cadre de la fonction publique
    Les données manquantes sont à compléter.

    Politique de développement durable

    La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2011[12].

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[14].

    En 2019, la commune comptait 1 224 habitants[Note 5], en augmentation de 3,99 % par rapport à 2013 (Vendée : +4,57 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
    7177348398579339411 0371 1121 142
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    1 1451 1601 1451 1421 2201 2241 2821 2971 245
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    1 2291 1841 010982941852803815781
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2019
    6936457208338419021 1421 1821 224
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee à partir de 2006[16].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 41,1 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (31,6 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 18,3 % la même année, alors qu'il est de 31,0 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 619 hommes pour 596 femmes, soit un taux de 50,95 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,84 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[17]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,2 
    90 ou +
    0,2 
    3,5 
    75-89 ans
    6,1 
    14,4 
    60-74 ans
    12,5 
    18,0 
    45-59 ans
    17,8 
    22,4 
    30-44 ans
    22,9 
    16,5 
    15-29 ans
    17,2 
    25,2 
    0-14 ans
    23,4 
    Pyramide des âges du département de la Vendée en 2018 en pourcentage[18]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,8 
    90 ou +
    2,1 
    8,4 
    75-89 ans
    11 
    19,5 
    60-74 ans
    20,4 
    20 
    45-59 ans
    19,4 
    18 
    30-44 ans
    17,1 
    14,9 
    15-29 ans
    13,2 
    18,5 
    0-14 ans
    16,8 

    Lieux et monuments

    • Église Notre-Dame-de-l'Assomption (vers 1870) ;
    • Couvent des Cerisiers

    Sports

    Il y a cinq associations sportives à Fougeré :

    • le S.O.F.T. (sport olympique Fougeré Thorigny) : club de football en partenariat avec la commune voisine Thorigny ;
    • l'ACF (amicale cycliste fougeréenne) ;
    • L'A.S.F. Gymnastique (http://gymfougere.free.fr).
    • VTT Loisirs Fougeré

    (http://vttloisirsfougere.blogspot.com).

    • L'association danse Rythme fou - gala première semaine de juin - école publique.

    Personnalités liées à la commune

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Réélu en 1989 et 1995.
    4. Réélu en 2008 et 2014.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. « Commune 23271 », Géofla, version 2.2, base de données de l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la France métropolitaine, 2016 [lire en ligne].
    2. « Fougeré », Répertoire géographique des communes, fichier de l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la Métropole, 2015.
    3. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de La Roche-sur-Yon », sur insee.fr (consulté le ).
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    9. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    10. [PDF] Bulletin spécial n° 124, Amicale philatélique yonnaise, octobre 2009
    11. Site officiel de la préfecture de la Vendée - liste des maires(doc pdf)
    12. FICHE | Agenda 21 de Territoires - Fougeré, consultée le 26 octobre 2017
    13. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    14. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    15. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    16. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    17. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Fougeré (85093) », (consulté le ).
    18. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département de la Vendée (85) », (consulté le ).

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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