Fourgon porte-automobiles
Le fourgon porte-automobiles est un fourgon ferroviaire ayant l'apparence d'un wagon porte-automobiles mais destiné aux trains de voyageurs, notamment les trains auto-couchettes, pour acheminer les voitures particulières des passagers.
Ces fourgons dénommés "double-decker" ou DD (pour fourgon à 2 niveaux) sont conçus pour rouler aux vitesses élevées des trains de voyageurs.
Les navettes ferroviaires de transport combiné, souvent utilisées pour le franchissement de tunnels utilisent de tels fourgons. Ces wagons sont souvent couverts et peuvent n'avoir qu'un seul niveau pour accueillir également les cars ou les camions. Dans certaines liaisons courtes comme celle du Hindenburgdamm, les passagers restent assis à bord de leur voiture ; dans les autres, ils sont accueillis dans une voiture dédiée.
Les fourgons porte-autos entrent dans les compositions TAC (Trains auto-couchettes). La SNCF comptera deux séries que sont les TA 60 et les DD. Les TAC utilisaient souvent des fourgons porte-autos de la STVA, à essieux. Dès 1968, les nouveaux fourgons, du type DD, sont montés sur bogies. Sur les compositions TAC, ils sont attelés systématiquement en queue de convoi, afin d'être dételés en gare terminus pour être remisés sur les voies de chargement/déchargement de véhicules. Pour des raisons de sécurité, ces voies ne sont jamais électrifiées. Le reste du convoi (voitures-couchettes, lits, places assises) est remisé ailleurs[note 1].
Notes et références
- Notes :
- Cas particulier : entre 1963 et 1984, pour des raisons de disponibilité de voies de garage à Lyon (Croix Barret, Guillotière), la composition TAC estivale Lyon - Bordeaux, puis Lyon - Saintes, avait un remisage très particulier : les fourgons DD étaient remisés à Lyon-Perrache (chargement/déchargement) et le reste du convoi poursuivait son itinéraire jusqu'à la gare de Saint-Gervais-les-Bains - Le Fayet. La séparation ou jonction des fourgons DD se faisait en gare de Lyon-Brotteaux (jusqu'en 1983), puis Lyon-Part-Dieu (1983-1984). En 1985, le reste du convoi était remisé à Lyon Croix Barret, car il avait, comme origine/terminus Lyon-Perrache. En 1987 son itinéraire fut modifié (via Vierzon-Bourges), l'année suivante, il fut définitivement supprimé.
- Références :