François-Louis de Palatinat-Neubourg
François-Louis de Palatinat-Neubourg (en allemand Franz Ludwig von der Pfalz-Neuburg), né le à Neubourg-sur-le-Danube, mort le à Breslau, est un prince-électeur et ecclésiastique allemand, membre de la maison de Wittelsbach[1].
François-Louis de Palatinat-Neubourg | ||||||||
Portrait du XVIIIe siècle tiré du livre de Karl Kastner, Breslauer Bischöfe (1929) | ||||||||
Biographie | ||||||||
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Naissance | Neubourg-sur-le-Danube |
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Ordination sacerdotale | (à 18 ans) | |||||||
Décès | Wrocław |
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Évêque de l'Église catholique | ||||||||
Consécration épiscopale | ||||||||
Dernier titre ou fonction | Prince-archevêque-électeur de Mayence | |||||||
Prince-archevêque de Mayence | ||||||||
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Prince-archevêque de Trèves | ||||||||
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évêque de Worms | ||||||||
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évêque de Breslau | ||||||||
Depuis | ||||||||
Autres fonctions | ||||||||
Fonction religieuse | ||||||||
grand maître de l’ordre Teutonique | ||||||||
Fonction laïque | ||||||||
archichancelier du Saint-Empire romain germanique | ||||||||
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org | ||||||||
Carrière princière et ecclésiastique
Fils de l’électeur Palatin Philippe-Guillaume de Neubourg et d'Élisabeth-Amélie de Hesse-Darmstadt, sa carrière est grandement facilitée par les brillants mariages de ses sœurs.
Alors qu'il n'a que 12 ans, en 1676, sa sœur aînée Éléonore-Madeleine épouse l'empereur Léopold Ier et, dès l'année suivante, donne à son époux et à l'Empire, l'héritier qu'ils attendaient désespérément. Elle est la mère des empereurs Joseph Ier et Charles VI. Deux autres sœurs de Franz-Ludwig, Marie-Sophie et Marie-Anne épousent l'une le roi du Portugal Pierre II, l'autre le roi d'Espagne Charles II.
François-Louis devient évêque de Breslau dès le (à 18 ans). Il succède dans cette fonction à son frère Wolfgang Georges Frédéric de Palatinat-Neubourg.
Le , il est nommé évêque de Worms, et grand maître de l’ordre Teutonique le jour suivant, sous la protection de la dynastie des Habsbourg. Il succède dans ces deux fonctions à son autre frère Louis-Antoine de Palatinat-Neubourg. La même année il devient prévôt d'Ellwangen.
Le , il est élu coadjuteur de Mayence.
Le , il succède à un allié des Habsbourg, Charles-Joseph de Lorraine, sur le trône archiépiscopal et électoral de Trèves. Il renonce à ce siège le , pour aller prendre possession de celui de Mayence, succédant à un autre fidèle allié des Habsbourg, Lothar Franz von Schönborn. À ce titre, il est également prince-électeur, primat d'Allemagne et un des trois archichanceliers du Saint-Empire romain germanique.
Il meurt en 1732 à l'âge de 68 ans et est enterré à Ostrów Tumski de Wrocław.
Fondateur d'un régiment impérial
En tant que grand maître, il crée en 1696 le régiment d'infanterie impérial Hoch- und Deutschmeister, levé d'abord à Donauwörth en Souabe, cantonné ensuite à Sibiu en Transylvanie puis à Khoust en Transcarpatie, à la frontière de l'Empire ottoman, puis, de 1715 à 1730, dans les Pays-Bas autrichiens. Ce régiment, qui s'illustre notamment dans les guerres austro-turques, se maintiendra dans l'armée des Habsbourg jusqu'en 1918.
Bâtiments
Il érige à Rouffach une maison de notable, actuellement institution Saint-Joseph, la logette porte les armoiries bûchées et illisibles.
En 1730 il pose la première pierre pour l’hôtel de l'ordre Teutonique, édifice baroque à côté du Rhin et de la ville de Mayence. Archevêque de Mayence depuis le , il est aussi depuis 1694 grand maître de l’ordre Teutonique. En tant que tel, il fait bâtir une autre résidence personnelle à proximité du château des Princes-Électeurs, l’hôtel de l'ordre Teutonique. C’est sous le règne de François-Louis qu’a lieu le dernier agrandissement significatif du Château de La Favorite (Mayence). Après la guerre de la Ligue d'Augsbourg il ordonne, entre autres, la restauration de la cathédrale de Worms et fonde un orphelinat.
Ascendance
Notes et références
- Les princes-évêques de Trêves et de Mayence, sont, comme la plupart des évêques allemands, à la fois seigneurs spirituels de leur diocèse et seigneurs temporels d'une série de possessions territoriales.
- L'Art de vérifier les dates, publié en 1750 par Charles Clémencet, avec la collaboration de Maur Dantine et d'Ursin Durand.
Bibliographie
- Alessandro Cont, La Chiesa dei principi. Le relazioni tra Reichskirche, dinastie sovrane tedesche e stati italiani (1688-1763), préface de Elisabeth Garms-Cornides, Trento, Provincia autonoma di Trento, 2018, p. 103-138.
Articles connexes
Liens externes
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- (en) British Museum
- (en) ECARTICO
- Ressource relative à la religion :
- (en) Catholic Hierarchy
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