François-Marie Le Pomellec
François Marie Le Pomellec est un homme politique français né le à Saint-Brieuc (Côtes-d'Armor) et décédé le à Menton (Alpes-Maritimes).
Député d'Ille-et-Vilaine | |
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Maire de Saint-Servan | |
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Conseiller général d'Ille-et-Vilaine | |
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Maire de Saint-Servan | |
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Décès |
(à 45 ans) Menton |
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Biographie
Origine familiale
François Marie Le Pomellec est né dans une famille d'ancienne bourgeoisie originaire de Bretagne, portant « d'or au léopard tenant de sa patte dextre une croix grecque, nimbée au naturel ou de gueules »[1], issue de Jacques Le Pomellec (mort en 1647), armateur sur l'île de Bréhat (Côtes-d'Armor), dont descendent :
- Arthur Le Pomellec (1674-1723), armateur, périt en mer sur la côte d'Audierne le
- Jacques Le Pomellec (1715-1781), était armateur et corsaire
- Jacques Le Pomellec (1755-1821), était armateur et négociant
- François Le Pomellec (1793-1853), était armateur, négociant, président du Tribunal de commercee et maire de Saint-Brieuc, membre du conseil général des Côtes-du-Nord et président de la Société d'agriculture de Saint-Brieuc. Gendre du général Jean André Valletaux et père de François-Marie[2].
- Jacques Le Pomellec (1755-1821), était armateur et négociant
- Jacques Le Pomellec (1715-1781), était armateur et corsaire
François-Marie Le Pomellec épouse Louise-Marie Gautreau, nièce de Charles Émile La Chambre. Veuve, elle se remariera à Pierre Marquès di Braga.
Carrière
Francis Le Pomellec est élevé au petit séminaire de Saint-Méen et au collège Saint-Vincent.
Avocat, puis armateur, il refuse sous l'Empire, en 1863, la candidature officielle qui lui est offerte par le préfet des Côtes-du-Nord, et devient, l'année suivante, vice-président de la Chambre de commerce de Saint-Malo.
Le , candidat indépendant à la députation, il échoue, avec 11455 voix contre 14380, au candidat officiel Charles Pierre Rouxin.
Maire de Saint-Servan de 1870 à 1874 et de 1876 à 1877, membre du Conseil général d'Ille-et-Vilaine pour le canton de Saint-Malo-Sud de 1871 à 1877, il échoue une nouvelle fois aux élections législatives de 1871.
Le , il est élu député de la 2e circonscription de Saint-Malo. Dans sa profession de foi, il se déclare partisan de la Constitution votée le , et se prononce pour l'attribution aux conseils municipaux du droit d'élire leurs maires, pour l'obligation de l'instruction primaire, etc. Le Pommelec prend place au centre gauche, présente un amendement à la loi municipale tendant à l'ajournement de la discussion () et s'associe aux premiers votes de son groupe ; il meurt au cours de la législature, trois mois avant les événements du .
Références
- Henri de La Messelière, Filiations Bretonnes, Prudhomme, Saint-Brieuc, 1922, T.IV. p.411-413
- "François Le Pomellec, négociant, armateur ...", in: Le Nécrologe universel du XIXe siècle: Revue générale, biographique et nécrologique, 1854
Sources
- « François-Marie Le Pomellec », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
- Daniel de La Motte-Rouge, J. P. Le Gal La Salle, Vieilles demeures et vieilles gens: châtellenie de Lamballe, d'après des illustrations anciennes et des documents inédits, 1977
Article connexe
Liens externes
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