François Marthaler
François Marthaler, né le à Neuchâtel, est un entrepreneur et homme politique suisse, membre des Verts.
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François Marthaler | |
François Marthaler en février 2007. | |
Fonctions | |
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Conseiller d'État du canton de Vaud | |
– | |
Élection | |
Réélection | |
Législature | législature 2002-2007 législature 2007-2012 |
Prédécesseur | Philippe Biéler |
Député au Grand Conseil du canton de Vaud | |
– | |
Législature | législature 1998-2002 législature 2002-2007 |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Neuchâtel (Suisse) |
Nationalité | Suisse |
Parti politique | Les Verts |
Diplômé de | Université de Lausanne |
Profession | Économiste |
Résidence | Prilly |
Biographie
François Marthaler a fait ses études secondaires supérieures au gymnase de Bienne, suivis de quelques semestres en architecture à l'EPFL et en sciences politiques à l'Université de Lausanne. Il est par ailleurs objecteur de conscience et remarquera lors de son élection au parlement vaudois : « J’ai fait sept mois de prison pour objection de conscience. Notre démocratie directe a un véritable talent pour intégrer y compris les plus contestataires »[1],[2].
Il fonde, en 1980, une entreprise de réparations en tous genres appelée La Bonne combine qu'il dirige jusqu'en 1991. Après avoir obtenu, en 1992, une licence en économie politique à la Faculté des hautes études commerciales de l'Université de Lausanne, il crée et prend la direction du bureau d'investigation sur le recyclage et la durabilité (BIRD) où il restera jusqu'en 2003.
Élu en 1998 au Grand Conseil vaudois, il est également de 2001 à 2003 conseiller communal à Prilly.
En 2003, il est élu conseiller d'État vaudois, chef du Département des infrastructures, après la démission de Philippe Biéler. Il est réélu lors des élections cantonales vaudoises de 2007. Après avoir présidé, depuis 2005, la Conférence des directeurs des transports de Suisse occidentale (CTSO)[3], il est élu, en 2009, à la présidence de la Conférence suisse des transports publics (CTP/KöV)[4],[5].
Promoteur convaincu des logiciels libres et de la mutualisation des solutions informatiques entre collectivités publiques, il est lauréat du Swiss OSS Award 2009[6].
Il a aussi été, de 2006 à 2012, président de l'association Simap[7] qui exploite la plate-forme nationale de publication des appels d'offres pour les marchés publics de la Confédération, des cantons et des communes suisses.
Il démissionne pour la fin de la législature et quitte le Conseil d'État vaudois à fin juin 2012. La mise en service, le 29 juin 2012, d'une nouvelle gare ferroviaire à Prilly-Malley, au cœur de la friche industrielle de Malley, constitue l'une de ses principales réalisations.
En 2013, il crée l'entreprise why! open computing SA qui distribue des ordinateurs durables (grâce, notamment, à des guides de réparation illustrés) fonctionnant exclusivement avec des logiciels libres[8].
Il a aussi été, de 2013 à 2020, membre du conseil de fondation du Musée Bolo, depuis 2013 du conseil de fondation du Centre écologique Albert Schweizer[9] et du comité de l'association EcoParc[10].
Notes et références
- Justin Favrod : « François Marthaler aura été le moins politique des conseillers d'État », 24 heures du 26 juin 2012.
- Marco Danesi : « François Marthaler, le taxidermiste en idéologie «attend les provocations de la vie », Le Temps du 9 juillet 2012.
- « Accueil / CTSO », sur CTSO (consulté le ).
- http://www.koev.ch/
- http://www.litra.ch/fr/Publications/Chronique-des-transports/Detail?newsid=1635
- http://www.ossawards.ch/awards-2009/preistraeger/
- http://www.simap.ch/
- « TeamTeamTeam - why! open computing », sur why! open computing (consulté le ).
- http://www.ceas.ch/
- http://www.ecoparc.ch/
Liens externes
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