François Sauvadet

François Sauvadet, né le à Dijon (Côte-d'Or), est un homme politique français, membre de l'UDI.

Pour les articles homonymes, voir Sauvadet.

François Sauvadet

François Sauvadet en septembre 2009.
Fonctions
Président de l'Assemblée des
départements de France
En fonction depuis le
(1 an, 1 mois et 7 jours)
Élection 27 juillet 2021
Prédécesseur Dominique Bussereau
Président du conseil général puis départemental de la Côte d'Or
En fonction depuis le
(14 ans, 5 mois et 14 jours)
Élection 20 mars 2008
Réélection
Prédécesseur Louis de Broissia
Conseiller général puis départemental
de la Côte d'Or
En fonction depuis le
(24 ans, 5 mois et 11 jours)
Élection 22 mars 1998
Réélection 21 mars 2004
20 mars 2011
29 mars 2015
27 juin 2021
Circonscription Canton de Vitteaux (1998-2015)
Canton de Semur-en-Auxois (depuis 2015)
Conseiller régional de
Bourgogne-Franche-Comté[1]

(5 ans et 6 mois)
Élection 13 décembre 2015
Président Marie-Guite Dufay
Député français

(23 ans, 4 mois et 15 jours)
Élection 28 mars 1993
Réélection 1er juin 1997
9 juin 2002
17 juin 2007
17 juin 2012
Circonscription 4e de la Côte-d'Or
Législature Xe, XIe, XIIe, XIIIe et XIVe (Cinquième République)
Prédécesseur Gilbert Mathieu
Successeur Yolaine de Courson
Ministre de la Fonction publique

(10 mois et 11 jours)
Président Nicolas Sarkozy
Gouvernement François Fillon III
Prédécesseur François Baroin
Successeur Marylise Lebranchu
Président du groupe Nouveau Centre
à l'Assemblée nationale

(4 ans et 3 jours)
Législature XIIIe (Cinquième République)
Prédécesseur Hervé Morin (groupe UDF)
Successeur Hervé de Charette (intérim)
Yvan Lachaud
Président de la communauté de communes du canton de Vitteaux

(12 ans, 3 mois et 9 jours)
Maire de Vitteaux

(12 ans, 8 mois et 26 jours)
Élection 18 juin 1995
Prédécesseur Gilbert Mathieu
Successeur Bernard Paut
Conseiller municipal de Chanceaux

(6 ans, 2 mois et 29 jours)
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Dijon (France)
Nationalité Française
Parti politique UDF
NC
UDI
Diplômé de Université de Reims-Champagne-Ardenne
Profession Journaliste

Biographie

Fils d'agriculteurs, il passe son baccalauréat au lycée Montchapet de Dijon. Il obtient un DUT en gestion d'entreprise à l'IUT de Troyes, puis termine sa formation à l'UFR de sciences sociales de l'université de Reims Champagne-Ardenne.

De 1977 à 1993, il est journaliste au service politique du Bien public.

Élu député de la 4e circonscription de la Côte-d'Or de façon ininterrompue du 28 mars 1993 au 17 août 2016, il est élu une première fois le 28 mars 1993, réélu le 1er juin 1997, le 9 juin 2002 au 1er tour face au candidat du Parti radical de gauche, Patrick Molinoz[2], le 10 juin 2007, également au 1er tour[3], et finalement le 20 juin 2012.

En 1994, il achète une maison en vieille pierre avec piscine pour en faire sa permanence parlementaire. Déboursant l'équivalent de 124 000 euros, il rembourse ensuite les mensualités de son prêt avec ses frais de mandat, une pratique alors légale mais interdite à partir de 2015[4]. A l'issue de son mandat, il ne rend pas cette maison, achetée avec les fonds publics[5].

Ancien membre du Pôle républicain indépendant et libéral, il fait partie jusqu'en 2007 du groupe UDF dont il a été porte-parole. Le , il crée, avec Hervé Morin et d'autres députés centristes ayant fait le choix de soutenir Nicolas Sarkozy à l'élection présidentielle, le Nouveau Centre. Il en devient président du groupe parlementaire à l'Assemblée nationale, le . Il est désigné vice-président du NC au sein de son organisation provisoire[6].

Le , François Sauvadet est élu président du conseil général de la Côte-d'Or et choisit d'abandonner son mandat de maire de Vitteaux[7].

Le et à la faveur d'un remaniement qui fait suite à la désignation de Christine Lagarde à la tête du FMI et à la démission de Georges Tron après des accusations de viol, il est nommé ministre de la Fonction publique dans le troisième gouvernement François Fillon en remplacement de ce dernier. Il est à l'origine d'une loi qui porte son nom (loi du 12 mars 2012) et qui dispose de mesures favorables à la déprécarisation dans la fonction publique et à la promotion des femmes aux plus hautes fonctions de l'État, des hôpitaux et des collectivités locales[8]. Cette loi permet notamment d'appliquer des sanctions financières aux employeurs publics n'appliquant pas un pourcentage de nomination de 40 % d'hommes et de femmes dans les nominations aux emplois supérieurs et dirigeants à compter de la publication de la loi. Il s'agit de la première loi aussi incitative en la matière dans l'histoire de la Fonction publique, les précédents objectifs de nomination d'hommes et de femmes aux emplois supérieurs et dirigeants ayant été fixés par les circulaires dites « Jospin » de l'an 2000, mais n'ayant pas force réglementaire ou législative et dépourvues de sanctions. Cette loi fait suite au rapport de la députée Françoise Guégot sur l'égalité prossionelle entre les hommes et les femmes dans la fonction publique[9]. Dans le cadre de son ministère, son siège de député devient vacant, son suppléant Christian Myon étant décédé, en octobre 2007, d'un accident de voiture.

Il participe à la création de l'UDI avec Jean-Louis Borloo et, après décision de ce dernier de quitter ses mandats politiques, se porte candidat à la succession de ce dernier à la présidence du groupe UDI à l'Assemblée nationale en avril 2014. Il est battu par le député Philippe Vigier par 16 voix contre 12 (plus un vote blanc)[10]. Le 13 juin 2014, il propose sa candidature à la présidence de l'UDI[11], laquelle n'est finalement pas retenue. Il apporte finalement son soutien à Jean-Christophe Lagarde. Le 30 août 2014, il plaide pour un programme de gouvernement commun UMP-UDI[12].

Le 21 avril 2015, il déclare sa candidature à la présidence du conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté[13], en concurrence avec Alain Joyandet qui s'était porté candidat le 12 décembre 2014[14]. Les atermoiements pour la désignation de la tête de liste UMP-UDI le font envisager d'adhérer au parti en formation « Les Républicains » succédant, le 30 mai 2015, à l'UMP[15]. Conduisant finalement la liste Les Républicains-UDI-MoDem à l'élection régionale de 2015 en Bourgogne-Franche-Comté, il est battu par la socialiste Marie-Guite Dufay. Il s'est engagé, pendant cette campagne, à quitter son mandat de député, ce qu'il confirme le 13 décembre 2015 à la télévision[16]. Le 18 mars 2016, en session plénière du conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté il est chahuté sur sa promesse de démissionner de son mandat de député[17]. En mai 2016, il n'a toujours pas démissionné[18]. Le 9 août 2016, il annonce finalement son départ de l'Assemblée nationale. Cependant aucune élection législative partielle n'est possible, sa démission intervenant moins d’un an avant les élections législatives de 2017[19]. Il reste président du conseil départemental de la Côte-d'Or et conserve son siège au conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté.

Lors de la primaire des Républicains de 2016, il soutient François Fillon au second tour contre Alain Juppé[20].

Il a été membre du groupe d'études sur le problème du Tibet de l'Assemblée nationale[21].

Le 27 juillet 2021, il est élu à la tête de l'Assemblée des départements de France[22].

Détail des fonctions et des mandats

Fonctions politiques
Mandats locaux
Mandats parlementaires
Fonction ministérielle

Notes et références

  1. Président du groupe Union des républicains de la droite et du centre.
  2. Élections législatives de 2002 - Résultats dans la 4e circonscription de la Côte-d'Or, sur le site du ministère de l'Intérieur.
  3. Élections législatives de 2007 - Résultats dans la 4e circonscription de Côte-d'Or, sur le site du ministère de l'Intérieur.
  4. Yann Thompson et Thomas Baïetto, « Les bonnes affaires d'anciens députés qui ont acheté leur permanence avec des fonds publics », francetvinfo.fr, 23 novembre 2017.
  5. https://www.francetvinfo.fr/politique/moralisation-de-la-vie-politique/permanences-parlementaires/enquete-franceinfo-les-bonnes-affaires-d-anciens-deputes-qui-ont-achete-leur-permanence-avec-des-fonds-publics_2478830.html
  6. Instances du Nouveau centre, site officiel du Nouveau Centre.
  7. « Bernard Paut élu maire à l'unanimité », Bienpublic.com, 2 avril 2008
  8. « Loi du 12 mars 2012 dite Loi Sauvadet »
  9. « Rapport de la députée Françoise Guégot - égalité professionnelle hommes-femmes dans la Fonction publique »
  10. « Vigier bat Sauvadet à la tête du groupe centriste », in Le Figaro, mercredi 16 avril 2014, page 4.
  11. « le parisien, actualité politique »
  12. « françois sauvadet plaide pour un programme de gouvernement commun à l'ump et l'udi »
  13. « François Sauvadet candidat pour l'alternance en BFC »
  14. « Alain Joyandet sème la zizanie à droite en partant à l'assaut de la BFC »
  15. « Comment l'UDI compte obtenir trois têtes de liste aux régionales », sur l'express
  16. « Réaction de François Sauvadet sur France 3 Bourgogne le 13 décembre 2015 »
  17. « France 3 Bourgogne et AFP : François Sauvadet chahuté sur sa promesse de démissionner de son mandat de député », (consulté le )
  18. « Fiche du député François Sauvadet sur le site de l'Assemblée nationale », (consulté le )
  19. « François Sauvadet démissionne de son mandat de député », sur bienpublic.com, (consulté le )
  20. Charlie Vandekerkhove, « Primaire à droite: le grand écart des soutiens à Fillon, de l'UDI à l'extrême droite », bfmtv.com, 23 novembre 2016.
  21. Groupe d'études sur le problème du Tibet
  22. Gaël Simon, « Côte-d'Or : François Sauvadet officiellement élu président de l'Assemblée des Départements de France », sur France 3, (consulté le ).
  23. « UDI, direction nationale »
  24. « Élections régionales de 2015 sur le site du ministère de l'Intérieur »
  25. « Les Commissions dont François Sauvadet est membre, sur le site du Conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté »
  26. « Élections législatives de 2012 sur le site du ministère de l'Intérieur »

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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