Francesco Soderini
Francesco Soderini, dit le cardinal de Volterra (né le à Florence, mort à Rome le ), est un cardinal italien du début du XVIe siècle. Sa famille, d'abord alliée aux Médicis, deviendra sa rivale pour s'emparer du pouvoir à Florence.
Francesco Soderini | ||
Biographie | ||
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Naissance | Florence, République de Florence |
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Ordination sacerdotale | ||
Décès | Rome, États pontificaux |
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Cardinal de l'Église catholique | ||
Créé cardinal |
par le pape Alexandre VI |
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Titre cardinalice | Cardinal-prêtre de S. Susanna Cardinal-prêtre de Ss. XII Apostoli Cardinal-évêque de Sabina Cardinal-évêque de Palestrina Cardinal-évêque de Porto e Santa Rufina Cardinal-évêque d' Ostia e Velletri |
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Évêque de l'Église catholique | ||
Consécration épiscopale | ||
Doyen du Collège des cardinaux | ||
Administrateur d'Anagni | ||
Administrateur de Narni | ||
Administrateur de Vicence | ||
Évêque Episcopatus cardinalis de Tivoli | ||
Administrateur de Saintes | ||
Évêque de Cortona | ||
Évêque de Volterra | ||
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org | ||
Biographie
Francesco Soderini est professeur à l'université de Pise. En 1478, il est nommé évêque de Volterra. Il est référendaire au tribunal suprême de la Signature apostolique. Il exerce plusieurs missions diplomatiques pour Florence, notamment comme ambassadeur à Milan et en France.
Le pape Alexandre VI le crée cardinal lors du consistoire du (publié le 2 juin suivant), sur demande du roi Louis XII de France. Le cardinal Soderini est nommé évêque de Cortona en 1504 et administrateur de Saintes en 1507.
Le cardinal Soderini participa aux deux conclaves de 1503 (élection de Pie III et de Jules II), et à ceux de 1513 (élection de Léon X).
Il est évêque Episcopatus cardinalis de Tivoli (en attente d'une vacance d'un diocèse suburbicaire), administrateur de Vicence, administrateur de Narni et administrateur d'Anagni.
En 1517, Soderini est impliqué dans le complot des cardinaux Bandinello Sauli et Alfonso Petrucci qui ont proposé la tiare au cardinal Riario. Il ne devra qu'au paiement d'une amende de 12500 ducats portée au double quelques jours plus tard, de ne pas être emprisonné. Il doit s'exiler à Naples, d'où il ne reviendra qu'en décembre 1521, après le décès de Léon X pour participer au conclave qui aboutit à l'élection d'Adriaan Florensz, Adrien VI[1].
Il devient alors l'un des principaux conseiller du pape. Tout en prônant la paix entre Charles Quint et François Ier, il encourage en sous-main ce dernier à attaquer la Sicile. Ce double langage lui vaut d'être emprisonné à partir du 27 avril 1523 au château Saint-Ange[2]. Une majorité de cardinaux exige qu'il soit libéré en vue de participer au conclave réuni en octobre 1523 pour élire le successeur d'Adrien VI. En dépit d'un ancien contentieux entre sa famille et les Médicis, il rejoindra les partisans de Jules de Médicis[3], assurant ainsi son élection.
Notes
Voir aussi
Articles connexes
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