Franc Pacifique
Le franc Pacifique, officiellement le franc des collectivités françaises du Pacifique[1], ou simplement appelé franc dans l'usage courant, est, avec l'euro, une des deux monnaies officiellement utilisées au sein de la République française. Également connu sous le nom de franc CFP (Change Franc Pacifique, anciennement Colonies françaises du Pacifique), il a cours dans les collectivités d'outre-mer françaises de l’océan Pacifique : Nouvelle-Calédonie, Polynésie française et Wallis-et-Futuna.
Pour les articles homonymes, voir Franc.
Franc Pacifique Unité monétaire actuelle | |
Billet de 10 000 francs Pacifique (version 2018-2019). | |
Pays officiellement utilisateurs |
France |
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Banque centrale | Institut d'émission d'outre-mer |
Appellation locale | Franc CFP |
Symbole local | F |
Code ISO 4217 | XPF
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Taux de change | 1 000 XPF = 8,38 EUR 1 XPF = 0,00838 EUR 1 EUR ≈ 119,331742 XPF |
Histoire du franc Pacifique
Le franc des Colonies françaises du Pacifique, dit franc CFP, a été créé en décembre 1945 en même temps que le franc CFA (colonies françaises d'Afrique), après les accords de Bretton Woods[2].
Avant cette date, ont circulé sur ces territoires, à partir des années 1890, principalement des francs français et des piastres indochinoises, lesquelles sont émises par la Banque de l'Indochine qui ouvre un comptoir à Papeete le , mais aussi, à différentes époques, circulent de nombreuses monnaies étrangères comme le peso chilien d'argent, etc. La première banque d'émission ouverte à Papeete est la Caisse agricole de Tahiti qui imprime, à partir du Second Empire, des bons de caisse ayant valeur de monnaie[3].
D’après une étude des services de l’Assemblée de Polynésie française, légalement, le franc CFP a longtemps signifié « franc des Colonies françaises du Pacifique », appellation fixée par décret le . Bien que l’appellation CFP ait évolué en « Communauté financière du Pacifique » puis ensuite en « change franc Pacifique », aucun texte officiel modifiant l’appellation de 1945[4] n'est intervenu jusqu'en 2022.
Une ordonnance du 15 septembre 2021, entrée en vigueur le 26 février 2022, définit l'appellation franc CFP comme le « franc des collectivités françaises du Pacifique »[5].
Il a le code ISO 4217 de monnaie : XPF. L’Institut d’émission d’outre-mer[n 1] (IEOM) est la banque centrale des territoires français du Pacifique.
Parité
La parité officielle du franc Pacifique a été dans un premier temps fixée par l’arrêté du [6], puis par le code monétaire et financier[7], à :
- 1 000 XPF = 8,38 € (exactement)
- 1 XPF = 0,008 38 €
- 1 € ≈ 119,33174 XPF (environ)
Ainsi tout en conservant leur monnaie, les collectivités françaises du Pacifique (Nouvelle-Calédonie, Polynésie française et territoire des îles Wallis-et-Futuna) bénéficient notamment de l’accès sans risque de change aux marchés de la zone euro.
Bien que fixe, la parité du franc CFP a évolué depuis sa création. De 1945 à 1998, la parité du franc Pacifique était fixée par rapport à celle du franc français, mais depuis 1999 et l’adoption par la France de l’euro comme devise officielle, il n’y a plus de taux de conversion directe entre le franc Pacifique et le franc français, et c’est par rapport à l’euro que la parité du franc CFP est fixée.
Évolution des parités[8] :
- : 100 F CFP = 240 aFRF (aFRF = ancien franc français)
- : 100 F CFP = 432 aFRF
- : 100 F CFP = 531 aFRF
- : 100 F CFP = 548 aFRF
- : 100 F CFP = 550 aFRF (début de la parité fixe avec le franc, puis l’euro)
- : 100 F CFP = 5,50 FRF (passage au « nouveau franc » : 1 FRF = 100 aFRF)
- : 1 000 F CFP = 8,38 €[9] soit 100 F CFP ≈ 5,497 FRF[10]
On constate que le passage de la parité avec le franc à la parité avec l’euro a très légèrement dévalué le franc Pacifique par rapport au franc français, puisque le taux de parité avec l’euro a été arrondi. Mais cela a l’avantage de conserver un taux de conversion exact avec l’euro, et de limiter les erreurs d’arrondis qui auraient été disséminées dans l’économie franc Pacifique par la transition à l’euro. La légère différence causée par cette dévaluation a été compensée par un apport de la Banque de France au fonds légal de l’IEOM garantissant la valeur du franc Pacifique auprès des banques et institutions monétaires internationales. Cette différence est également inférieure aux variations journalières de cotation de l’euro ou du franc CFP avec les autres devises sur les marchés internationaux.
Passage à l'euro
Les autorités des territoires d'outre-mer français de Wallis-et-Futuna et de Polynésie française se sont déclarées favorables pour adopter l'euro, en remplacement du franc CFP[11],[12] même si le gouvernement français a assuré qu'il ne mettait pas en cause l'existence du franc Pacifique[13].
Cependant, la Nouvelle-Calédonie n'a pas encore pris sa décision. En effet, trois consultations sur l'accession à la pleine souveraineté de la Nouvelle-Calédonie ont eu lieu le , le et le 12 décembre 2021 ; et les opinions diffèrent sur l'adoption de l'euro dans le futur. Le gouvernement français a exigé que ces trois territoires se déclarent en faveur de l'adoption de l'euro[14]. Si les trois entités se mettent d'accord en faveur de l'adoption de l'euro, le gouvernement français fera une demande en leur nom au Conseil européen et le passage à l'euro aura lieu quelques années plus tard.
Numismatique
Pièces
Deux jeux de pièces sont émis actuellement : le premier circule en Nouvelle-Calédonie et à Wallis-et-Futuna, le second en Polynésie française. Ils comprennent tous deux des pièces de 1, 2, 5, 10, 20, 50 et 100 francs Pacifique.
L’avers commun représente Minerve (gravure de Lucien Bazor) sur les pièces de 1 à 5 XPF et Marianne (gravure de Raymond Joly) sur les pièces de plus grosses valeurs.
Métal :
- Pièces de 1, 2 et 5 F CFP : nickel et magnésium ;
- Pièces de 10, 20 et 50 F CFP : nickel ;
- Pièces de 100 F CFP : nickel, cuivre et aluminium.
Le revers porte le nom du territoire, la valeur faciale et une illustration :
- Pièce de 20 F CFP (Nouvelle-Calédonie).
- Pièce de 50 F CFP (Nouvelle-Calédonie).
- Polynésie française :
- Pièces de 1, 2 et 5 F CFP : un paysage côtier ;
- Pièces de 10 F CFP : deux Tiki dos-à-dos (représentation d’esprits polynésiens) ;
- Pièces de 20 F CFP : un uru, fruit de l’arbre à pain ;
- Pièces de 50 et 100 F CFP : un paysage côtier et de relief (Mou’a Roa sur l'île de Moorea) avec maison sur pilotis et pirogue à balancier.
- Pièce de 1 F CFP (Polynésie française).
- Pièce de 2 F CFP (Polynésie française).
- Pièce de 5 F CFP (Polynésie française).
- Pièce de 10 F CFP (Polynésie française).
- Pièce de 20 F CFP (Polynésie française).
- Pièce de 50 F CFP (Polynésie française).
- Pièce de 100 F CFP (Polynésie française).
À partir du , une nouvelle série de pièces viendra remplacer l'actuelle[15] avec les changements suivants :
- La série sera unique et commune aux trois territoires.
- Le design sera modernisé.
- Les pièces seront allégées.
- Les pièces de 1 et 2 F CFP seront supprimées.
- Une pièce de 200 F CFP, bimétallique, fera son apparition.
Évolutions techniques
Jusqu'en 1992, les billets étaient distingués par le chef-lieu du territoire d’émission (Nouméa ou Papeete). Par la suite, cette distinction a été supprimée, d'abord pour les billets de 500 F CFP puis progressivement pour l'ensemble des autres valeurs.
Jusqu'en 2001, les billets étaient imprimés en utilisant la technique de la taille-douce, d'abord sur du papier de 65 grammes au mètre carré jusqu'en 1994 puis sur du 70 grammes au mètre carré de 1994 à 2001. De 2001 à 2014, la taille-douce est toujours utilisée pour le recto (ou « face polynésienne »), mais cette technique est remplacée par celle de l'offset pour le verso (ou « face néo-calédonienne »).
Le , de nouveaux billets entrent en circulation. De taille réduite, mieux sécurisés, les nouveaux billets sont aussi plus facilement reconnaissables par les malvoyants. Par leurs motifs et graphismes, conçus en concertation avec les autorités des trois collectivités françaises du Pacifique (et notamment répondant à une loi du pays néo-calédonienne de 2010 ayant adopté trois des cinq signes identitaires de cet archipel prévus par l'accord de Nouméa), ils reprennent des éléments du patrimoine culturel, artistique et naturel de Nouvelle-Calédonie, Polynésie française et, dans une moindre mesure, de Wallis-et-Futuna[17].
Ancienne graphie (2001-2014)
Parmi les caractéristiques graphiques générales des billets de franc Pacifique figurent principalement une multiplicité de motifs renvoyant à la faune, la flore, l'histoire, les populations et l'histoire de la Polynésie française au recto et de la Nouvelle-Calédonie au verso ; l'utilisation d'une gamme importante de couleurs vives ; la présence d'une marie-louise. Le nom de la banque d'émission (Institut d'émission d'outre-mer) est indiqué centré sur le bord supérieur des deux faces, tandis que la mention de la « République française » n'est faite que sur la face polynésienne (dans le coin gauche de la partie centrale pour tous les billets sauf celui de 5 000 F, où elle est en dessous du bord supérieur), à l'exception du billet de 10 000 F (où la mention est présente sur les deux faces, centrée dans le bord supérieur en dessous du nom de la banque d'émission pour le verso). La valeur faciale en chiffre est indiquée sur chaque face, dans les bords supérieurs droite et gauche (à quoi s'ajoute « C.F.P. » sur le seul billet de 10 000 F), et celle en lettre n'est mentionnée que sur la face polynésienne (centrée dans le bord supérieur, sauf pour le billet de 5 000 F où elle est légèrement excentrée en bas à gauche de la partie centrale, le « C.F.P. » n'est encore présent que sur le billet de 10 000 F). Les trois signatures (du président du conseil de surveillance, du directeur général et du directeur de l'Institut d'émission d'outre-mer] ne sont de même apposées que sur la face polynésienne, sur la partie centrale. Les références au Code pénal sont centrées sur le bord inférieur de la face néo-calédonienne uniquement. Le filigrane prend la forme d'une vignette circulaire apparaissant sur les deux faces légèrement excentrée horizontalement et centrée verticalement, généralement à droite pour la face polynésienne et gauche pour la face néo-calédonienne, avec une disposition inverse pour le seul billet de 500 F.
Quatre valeurs circulent :
- Billets de 500 F CFP = 4,19 € exactement (soit environ 27,48 FRF) ;
- Billets de 1 000 F CFP = 8,38 € exactement (soit environ 54,97 FRF) ;
- Billets de 5 000 F CFP = 41,90 € exactement (soit environ 274,85 FRF) ;
- Billets de 10 000 F CFP = 83,80 € exactement (soit environ 549,69 FRF).
Aperçu | Valeur | Dimensions, (en millimètres) | Couleur principale | Représentation | Motifs du filigrane | |||
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Recto (Polynésie française) | Verso (Nouvelle-Calédonie) | |||||||
500 XPF | 150 × 80 | Bleu | * Centre : paysage côtier des îles Marquises et pirogue à balancier * Partie droite : buste d'un jeune pêcheur polynésien * Partie gauche : poissons, coraux et gorgone * Bord supérieur : un poisson, des coraux et polypes |
* Centre : paysage littoral avec falaises de calcaire noir de Hienghène * Partie droite : ornements faîtiers de case kanak et harpons * Partie gauche : tête de profil d'un Kanak de Maré * Bord supérieur : ornement faîtier de case kanak * Bord inférieur : branche de palétuvier, coquillages (dont la toutoute) et poissons |
Tête de profil de Marianne, dirigée vers une superposition des lettres R et F | |||
1000 XPF | 160 × 85 | Rouge | * Centre : Fare entouré de cocotiers * Partie droite : tête de jeune femme polynésienne, portant collier de fleurs de frangipanier autour du cou et trois fleurs de tiaré à l'oreille droite * Partie gauche : motifs de pareo tahitiens * Bord supérieur : motifs de paréo tahitiens *Bord inférieur : motifs de paréo tahitiens, fleurs d'hibiscus |
* Centre : case de chef kanak avec végétations (pins colonnaires et niaouli) et deux cerfs au premier plan * Partie droite : sculptures kanak et feuilles de taro * Partie gauche : église de Vao à l'île des Pins avec deux cagous aux crêtes relevées au premier plan * Bord supérieur : motifs de tapas wallisiens * Bord inférieur : végétation, motifs de tapas wallisiens | ||||
5000 XPF | 172 × 92 | Vert | * Centre : filet de pêche surplombant une flottille de trois bâtiments (trois-mâts et goélette) * Partie droite : sextant et poupe d'un navire * Partie gauche : buste du navigateur et explorateur français Louis Antoine de Bougainville (1729-1811), arrivé à Tahiti en 1768 * Bords supérieurs et inférieurs : motifs de tissus imprimés polynésiens |
* Centre : pirogue à voile mélanésienne sur fond de pins colonnaires * Partie droite : buste du contre-amiral français Auguste Febvrier Despointes (1796-1855), qui a pris possession de la Nouvelle-Calédonie pour la France en 1853 * Partie gauche : fleurs néo-calédoniennes et motifs sculptés * Bord supérieur : dessins stylisés * Bord inférieur : Motifs sculptés | ||||
10 000 XPF | 172 × 92 | Rouge orangé | * Centre : armoiries de la Polynésie française sur fond de paysage côtier de Huahine avec trois farés sur pilotis entourés de cocotiers * Partie droite : tressages stylisés de feuilles de palmiers * Partie gauche : profil droit d'une Polynésienne à la longue chevelure ornée d'une fleur de tiaré au-dessus de l'oreille et d'une couronne de fleurs de tiaré * Bords supérieurs et inférieurs : motifs de tapas polynésiens |
* Centre : coraux et poissons des lagons de Nouvelle-Calédonie, profil gauche d'une Kanak à la chevelure ornée d'une fleur d'hibiscus au-dessus de l'oreille * Partie droite : flèche faîtière représentant une tête sculptée, sur fond de tapas wallisiens * Partie gauche : poissons et coraux * Bord supérieur : dessins stylisés, case kanak entourée de pins colonnaires, motifs de tapas et cocotiers * Bord inférieur : poissons et coraux, fleurs de paradis |
Profils des deux femmes représentées sur les faces du billet, opposées, séparées par une colonne florale |
Graphie néo-calédonienne et nouveaux billets (depuis 2014)
L'accord de Nouméa du et la loi organique relative à la Nouvelle-Calédonie du qui en découle définissent le graphisme des billets, au même titre que le drapeau, la devise, le nom et l'hymne de la Nouvelle-Calédonie, comme un signe identitaire devant « être recherché en commun pour exprimer l'identité kanak et le futur partagé entre tous »[19].
En avril 2007, un comité de pilotage chargé de réfléchir sur la question des signes identitaires a été formé, étant présidé par la vice-présidente indépendantiste du gouvernement local Déwé Gorodey et comprenant des personnalités des différentes tendances politiques, de la société civile, du monde associatif et religieux. Plusieurs propositions de billets de banque ont été présentées au gouvernement et au public, en même temps qu'un hymne et une devise, le [20]. Le , les projets d'hymne et de devise sont approuvés par le Conseil économique et social local, mais pas la graphie des billets, changement jugé prématuré et couteux[21],[22]. Malgré cette réserve, le projet de loi du pays portant sur les trois premiers signes identitaires (hymne, devise et graphie des billets) est finalement adopté le en séance plénière du Congrès, par 49 voix sur 54 tandis que 5 s'abstiennent (les 4 du Parti travailliste et Jean-Luc Régent du Rassemblement pour la Calédonie)[23].
Les premières propositions de billets ont ensuite été remaniées, en fonction de leurs faisabilité et des règles de sécurité à appliquer, par l'Institut d'émission d'outre-mer, et les maquettes définitives ont été validées par le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie le [24].
Les nouveaux billets, offrant également une nouvelle graphie pour la « face polynésienne » et des règles de sécurité répondant aux normes modernes, entrent en circulation à partir du . Une période de « double circulation » avec les anciens billets est alors mise en place jusqu'au , date définitive du retrait des anciens billets[25].
Aperçu | Valeur | Dimensions, (en millimètres) | Couleur principale | Thème principal | Représentation | Motifs du filigrane | Motifs de transvision | Motifs dynamiques | |||
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Nouvelle-Calédonie | Polynésie française | Wallis-et-Futuna | |||||||||
500 francs | 120 × 66 | Vert | Flore | Recto * Motif principal (centre, droite) : Fleurs d'Oiseau de paradis sur fond de motifs de bambou gravé * Motif secondaire (centre, avec les signatures) : Feuilles de taro * Bord inférieur : Motifs de bambou gravé (océan et soleil, pirogue, pins colonaires, case) |
Verso * Motif principal (centre) : Bouquet de Tiaré tahiti et de fleurs de frangipanier * À gauche : Noix de coco en germination |
Deux faces * Recto, centre inférieur : Motifs de siapo * Recto, motif secondaire (arrière-plan) : Feuilles de kava * Verso, bord supérieur : Feuilles de kava sur fond de motifs de tapa |
Pirogue à balancier, valeur faciale | Papaye et feuille de papayer | Aucun | ||
1 000 francs | 126 × 66 | Brun orangé | Faune | Verso * Motif principal (centre) : Cagou devant une fronde de fougère * À gauche : Perruche cornue perchée sur une branche de niaouli |
Recto * Motif principal (centre, droite) : Tortue sur fond de motifs de tatouage * Motif secondaire (centre, avec les signatures) : Raie manta * Bord inférieur : Motifs de tatouage (gekko et tortues) |
Deux faces * Recto, centre inférieur : Motifs de siapo * Recto, motif secondaire (arrière-plan) : Sternes blanches * Verso, bord supérieur : Sternes blanches sur fond de motifs de tapa |
Pirogue à balancier, valeur faciale | Perruche de profil perchée sur une branche | Aucun | ||
5 000 francs | 132 × 73 | Bleu | Faune marine | Recto * Motif principal (centre, droite) : Deux poissons-cochers devant une gorgone et sur fond d'ombres de poissons * Motif secondaire (centre, avec les signatures) : Coquille de nautile * Bord inférieur : Frise de poissons (poissons-papillons et poissons-perroquets) |
Verso * Motif principal (centre) : Napoléon devant une gorgone * À gauche : Huître perlière |
Deux faces * Recto, centre inférieur : Motifs de siapo * Recto, motif secondaire (arrière-plan) : Conque * Verso, bord supérieur : Conques et strombe araignée sur fond de motifs de tapa |
Pirogue à balancier, valeur faciale | Deux hameçons traditionnels | Poisson-papillon | ||
10 000 francs | 138 × 73 | Rouge | Architecture | Verso * Motif principal (centre) : Deux cases stylisées du Centre culturel Tjibaou * À gauche : Deux cases rondes traditionnelles sur fond de flèches faîtières |
Recto * Motif principal (centre, droite) : Fare devant deux cocotiers sur fond de tikis * Motif secondaire (centre, avec les signatures) : Deux rames de va’a entrecroisées * Bord inférieur : Frise de six tikis |
Deux faces * Recto, centre inférieur : Motifs de siapo * Recto, motif secondaire (arrière-plan) : Fale * Verso, bord supérieur : Fale sur fond de motifs de tapa |
Pirogue à balancier, valeur faciale | Pilon en pierre | Motifs de flèches faîtières |
Notes et références
Notes
- À ne pas confondre avec l’IEDOM qui est l’Institut d’émission des départements d’outre-mer, une division de la Banque de France intégrée dans la zone euro
Références
- « Article L721-4 du code monétaire et financier », sur www.legifrance.gouv.fr (consulté le )
- IEOM 2014, p. 15-16.
- « Le Franc Pacifique : histoire d’une monnaie d’outre-mer », Hiro'a, no 88, (lire en ligne).
- Article "Passage à l’euro : une année décisive pour la Calédonie", encadré "Pourquoi la Polynésie a dit oui à l’euro" paru dans Les Nouvelles Calédoniennes du 3 février 2006, page 3 et consultable dans les archives du journal
- « Ordonnance n° 2021-1200 du 15 septembre 2021 relative aux titres Ier et II de la partie législative du livre VII du code monétaire et financier », sur www.legifrance.gouv.fr (consulté le )
- NOR:ECOT9820119A, JORF du 3 janvier 1999, page 154
- Article D712-1 du code monétaire et financier
- Source de 1945 à 1960 à la page http://ieom.fr/presentation_historique.asp du site de l'IEOM
- Lors du passage à l’euro et du gel de la parité FRF/€ à 1 € = 6,55957 FRF, le décret n° 98-1152 du 16 décembre 1998, publié au JORF du 18 décembre 1998, page 19123, a fixé les règles qui ont conduit à cette parité fixe entre F CFP et €
- Le site officiel de l’IEOM a été corrigé tardivement pour fixer la parité exacte du franc CFP par rapport à l’euro et non par rapport au franc CFP
- La Polynésie française passera-t-elle à l'euro ?
- Le franc CFP, c’est l’euro sans les contraintes
- Avenir du franc Pacifique
- LA POLYNÉSIE FRANÇAISE ET L'EURO
- Caroline Moureaux, « Les nouvelles pièces entrent en circulation le 1er septembre », Nouvelle-Calédonie La 1re, .
- Dominique Pechberty, « Le katoaga », Journal de la Société des Océanistes, vol. 106, no 1, , p. 75–79 (DOI 10.3406/jso.1998.2043, lire en ligne, consulté le )
- F.A.Q des nouveaux billets, site officiel de l'IEOM
- Mise en circulation et entretien de la monnaie fiduciaire, site officiel de l'IEOM, consulté le 26 février 2013
- Art. 1.5. de l'Accord de Nouméa sur le site www.legifrance.gouv.fr
- « Où en sommes-nous ? », Les Nouvelles Calédoniennes, 26/06/2008
- [PDF] Rapport n° 07/2008 du 29 août 2008 concernant le projet de loi du pays relatif à trois signes identitaires de la Nouvelle-Calédonie et Avis n° 07/2008 du 29 août 2008 concernant le projet de loi du pays relatif à trois signes identitaires de la Nouvelle-Calédonie, JONC n°8234, p. 6140, 11/09/2008
- « Un signe identitaire recalé par le CES », Les Nouvelles calédoniennes, (lire en ligne).
- Y. MAINGUET, « Le plus dur commence », Les Nouvelles Calédoniennes, 19/08/2010
- F. THÉRIAUX, « Voici à quoi ressembleront vos futurs billets », Calédosphère, 24/04/2012
- Calendrier de mise en circulation des nouveaux billets de Franc CFP, site officiel de l'IEOM
- Nouveaux billets
Annexe
Source
- Institut d'émission de l'outre-mer, L'histoire du franc Pacifique, , 111 p. (ISBN 978-2-84577-069-0, lire en ligne [PDF]).
Articles connexes
Liens externes
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