Francesco Mazzoli
Francesco Mazzoli, né à Vérone (Italie) le , est un pianiste, claveciniste, chef d’orchestre et éditeur italien d'ouvrages musicaux. Il est directeur de l'orchestre symphonique Città di Verona.
Pour les articles homonymes, voir Mazzoli.
Naissance |
Vérone, Italie |
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Activité principale | pianiste, claveciniste, chef d'orchestre |
Style | Musique classique, opéra |
Lieux d'activité | Vérone, Paris |
Années d'activité | depuis 1999 |
Collaborations | Claude Mercier-Ythier |
Maîtres | Enrico De Mori, Claudio Scimone |
Récompenses | Médaille de la Ville de Vérone, décernée par le Maire de Vérone le 23 décembre 2015[1] |
Distinctions honorifiques |
Lauréat d’une mention spéciale[2],[3] Centre d'études musicales Ferruccio Busoni (Empoli-Florence, Italie) |
Site internet | http://www.orchestradjk.org http://www.francescomazzoli.it |
Biographie
Naissance
Francesco Mazzoli naît à Vérone en 1988[4].
Pianiste
Il prend ses premiers cours de piano à l’âge de sept ans, au C.E.A. section de Pescantina (Vérone)[5]. Depuis ses débuts au clavier Francesco Mazzoli porte de l'intérêt à l’œuvre de Jean-Sébastien Bach dont il joue toutes les pièces pour clavier et pour celle de Wolfgang Amadeus Mozart, qu'il pratique, comme pianiste, surtout à travers ses Concertos[4].
Il poursuit sa formation pendant l’adolescence en fréquentant les cours du Conservatoire de musique de Vérone F. E. Dall’Abaco. Il quitte rapidement cette institution musicale pour poursuivre ses études avec Enrico De Mori qui lui ouvre de nouvelles perspectives, notamment vers la direction orchestrale[4].
En tant que pianiste il se reconnaît parmi les héritiers de Ferruccio Busoni[6], son véritable maître moral, mais pour sa formation, acquise notamment à travers une écoute attentive et soutenue, il est débiteur de la leçon de Carlo Zecchi et d’Arturo Benedetti Michelangeli[4],[7].
Claveciniste
Depuis 2007, il joue au clavecin, tantôt les pièces constituant la principale littérature baroque, tantôt les œuvres de compositeurs assez méconnus : Pancrace Royer, Johann Caspar Ferdinand Fischer, Friedrich Wilhelm Marpurg et les enfants de Jean-Sébastien Bach.
En analysant l’art du clavecin au XXe siècle, il fait la connaissance de Wanda Landowska. En 2010, il a l'occasion de jouer aux claviers de l’un des rarissimes Pleyel Grand Modèle de Concert « Wanda Landowska », commandé par Madame Landowska en 1957 pour sa dernière élève américaine, Irma Rogell[8],[9].
Il entame alors une correspondance et une collaboration technique avec Claude Mercier-Ythier[10], facteur de clavecins à Paris et auteur d'un ouvrage sur le sujet[11], pour mener à bien la restauration du clavecin[9]. Pendant ce travail manuel, il établit des contacts avec la Cité de la musique de Paris et les conservateurs du Musée des instruments, où il est reçu pour jouer sur des pièces de collection rarissimes comme un clavecin original de Jean-Henri Hemsch et Ruckers, des piano-fortes, notamment celui à pédalier d'Alkan. Depuis 2013, il est membre de la Société britannique du clavecin (British Harpsichord Society)[9].
Lors du concert de I Solisti Veneti qui a lieu à Vérone le , au palais de La Gran Guardia, en collaboration avec La Giovane Classicità et sous la direction de Claudio Scimone avec la participation du violoniste Uto Ughi, Francesco Mazzoli joue au clavecin la basse continue[12].
Directeur artistique
Il débute comme directeur artistique à l’Alliance française de Vérone, ayant comme mandat d’organiser et programmer des activités à vocation musicale.[13].
Une fois son engagement terminé, il fonde l’association Die junge Klassizität, un centre d’études musicales et musicologiques qui est aussi un label et une maison d’édition. Il devient directeur artistique et directeur de l’orchestre Die junge Klassizität en hommage et remerciement à Ferruccio Busoni[14].
Conférencier
Il est co-auteur et pianiste à l'occasion de la conférence-concert organisée par l’Université de Vérone sur « Le dernier séjour parisien de Wolfgang Amadeus Mozart - »[15].
Au mois de , il tient une conférence-concert à l’Auditorium du Vittoriale degli italiani, la dernière résidence de Gabriele D'Annunzio à Gardone Riviera, devenue son mausolée, sur le lac de Garde. Le sujet de la conférence est la restauration et la réédition de l’unique enregistrement existant de La figlia di Iorio (it), opéra tragique-pastoral en trois actes d’Alberto Franchetti[16] d’après le drame de Gabriele D’Annunzio, représenté au jardin du Vittoriale degli Italiani en 1988 sous la direction musicale d’Enrico De Mori[17].
Il est encore une fois co-auteur, pianiste et surtout claveciniste lors de la conférence-concert organisée par l'Accademia Filarmonica di Verona, ayant pour titre Hommage à Wanda Landowska : La Dame du clavecin, qui a lieu le dans la Salle Maffeiana du Théâtre philharmonique de Vérone. Pour l'occasion, Francesco Mazzoli joue sur le clavecin Grand Modèle de concert Wanda Landowska de 1958, commandé par la claveciniste franco-polonaise le depuis Lakeville (Connecticut) pour sa dernière élève, Irma Rogell[18].
Chef d’orchestre
Après la direction de l'orchestre La Giovane Classicità ainsi que de l’Orchestra giovanile della Saccisica, du quatuor de l’orchestre des Arènes de Vérone, il accède à la direction de l'orchestre symphonique Città di Verona[19]. Il se produit dans plusieurs concerts publics, avec la participation du pianiste Andrea Bacchetti, et au concert de Noël 2015 au Théâtre philharmonique de Vérone[20]. En préparation du grand concert symphonique de Noël 2015[21], il suit des cours de direction auprès de Claudio Scimone.
En 2016, il débute dans l'opéra lyrique au théâtre Ristori de Vérone avec Il Barbiere di Siviglia de G. Rossini, suivi quelques semaines après de deux représentations du Don Giovanni de Mozart, ce dernier opéra mis en scène dans les décors virtuels du Vittoriale degli italiani. Ces projets d'opéra sont issus d'un cycle d'auditions organisées à la suite d'un appel national et international où ont participé plus de 400 artistes[22].
En 2017, il dirige l'intermezzo La serva padrona[23].
Musicologue
Francesco Mazzoli s’occupe parfois de critique musicale : en 2008, il est l'auteur de Réflexions personnelles pour une lecture musicale engagée ; en 2009, il écrit Histoire et pratique de la cadence instrumentale solistique, paru à Vérone chez DJK. Pour la même maison d’édition, il publie en 2014 la partition pour chant et piano de La figlia di Iorio (it) d’Alberto Franchetti, nantie d’une introduction critique et historiographique[24].
Compositeur
Au début de sa carrière musicale, il s'engage dans la composition : il grave un Quintette à cordes et notamment une Fantaisie brillante sur les thèmes du Don Giovanni de Mozart[25][source insuffisante] ; il effectue la transcription pour piano de quelques préludes et fugues de Jean-Sébastien Bach, ainsi qu'une transcription pour clavecin Pleyel de sa célèbre Chaconne, tirée de la Partita pour violon seul nº 2[26].
Formation culturelle
Diplômé d'une licence en Philosophie morale, Francesco Mazzoli termine en 2013 ses études universitaires au Campus de Vérone où il obtient un Master 2 en Esthétique. Son mémoire, rédigé sous la direction de M. Markus Georg Ophälders, a comme sujet la pensée musicale de Ferruccio Busoni. Cette thèse lui vaut une mention spéciale décernée par le Centre d'études musicales « Ferruccio Busoni » de Empoli (Florence-Italie)[3].
Concerts, opéras, oratorios et messes
- Concert pour clavecin baroque [Paradisi-Couperin-Rameau-Bach] pour la soirée franco-italienne de Noël 2011 : il a favorisé la redécouverte d’un facteur de clavecins du XVIIIe siècle, Pascal Taskin, et de la musique de Jean-Philippe Rameau.
- Concert de Printemps 2012 avec les Quintettes avec piano opus 56 et 57 de Boccherini : la dernière série, dédiée à la Nation française, a été donné à la Sala Maffeiana le 24 mai 2012[27] illustre l’époque révolutionnaire et la montée au pouvoir de Napoléon Ier[28].
- Grand Concert de Noël 2012[29], donné pour l’AF au théâtre Ristori : il a marqué le retour sur la scène d’un clavecin Pleyel Grand Modèle de concert « Wanda Landowska », fabriqué à Paris en 1958 sur commande de la claveciniste franco-polonaise, Wanda Landowska, exilée aux États-Unis à la suite des persécutions raciales des années 1940. À un siècle de distance de son projet de construction, Francesco Mazzoli a renouvelé le souvenir de la claveciniste disparue[30],[31] et rendu hommage à une entreprise française consacrée à la construction des pianos, ainsi qu’à son ingénieur de l’époque Gustave Lyon, en jouant des pièces de Jean-Sébastien Bach[32].
- Hommage à Wanda Landowska [Bach-Busoni]. Soliste au clavecin Pleyel Grand Modèle de Concert « Wanda Landowska » en juillet 2013 à la SHLP – Bibliothèque polonaise de Paris[33],[34].
- Concert de Noël 2013 de La Jeune Classicité [Mozart-Paisiello], à Vérone[35].
- Concert Francesco Mazzoli dirige Andrea Bacchetti [Beethoven], à Vérone, mai 2014[36],[37],[38],[39].
- Journées Européennes du Patrimoine, à Paris, septembre 2014. Soliste au piano à la SHLP [Marpurg et Mozart-Busoni] – Bibliothèque polonaise de Paris[40],[41].
- Grand Concert symphonique de Noël 2014, à Vérone [Mozart K 466][42],[19]
- Concert de Printemps de La Jeune Classicité, à Vérone, 7 mai 2015 [Bach-Mozart-Dall’Abaco][43].
- Requiem (Mozart) de Wolfgang Amadeus Mozart de La Jeune Classicité, à la cathédrale de Pescantina, 18 septembre 2015 et à Vérone le 27 septembre. Orchestre "Città di Verona"[44],[45]
- Concert de Noël 2015 [Haydn et Mozart] à Vérone d'ouverture de la cinquantième saison de l'orchestre « Città di Verona »[1].
- Concert de Pâques de La Jeune Classicité, à Vérone, 23 mars 2016 [Haydn][46]
- Concert de Printemps de la Jeune Classicité, à Vérone, 21 mai 2016 [Busoni-Mozart]. Orchestre symphonique Città di Verona en formation d'orchestre de chambre[47].
- Requiem de Mozart de La Jeune Classicité, au tombeau de Custoza, le 25 juin 2016. Orchestre symphonique Città di Verona[48].
.
- Opéra : Il Barbiere di Siviglia, à Vérone, 17-18 septembre 2016. Œuvre intégrale de Gioachino Rossini, sur le livret de Cesare Sterbini, enrichie d'un ballet. Ballet : Compagnia giovanile di danza Operamoderna. Orchestre symphonique Città di Verona[49].
- Concert d’automne de La Jeune Classicité, à Vérone Sala Maffeiana, octobre 2016 [Paisiello-Boccherini-Salieri-Mozart] avec l’Orchestre symphonique Città di Verona, dirigé au piano par Francesco Mazzoli[50],[51]
- Opéra : Don Giovanni, à Vérone, 5-6 novembre 2016. Œuvre intégrale de Wolfgang Amadeus Mozart, sur le livret de Lorenzo Da Ponte, première édition mondiale mise en scène dans l'ambiance virtuelle du Vittoriale degli italiani , enrichie d'un ballet. Ballet : Compagnia giovanile di danza Operamoderna. Orchestre symphonique Città di Verona[52].
- Oratorio Stabat Mater et Salve Regina de Giovanni Battista Pergolesi ; Concerto pour violon BWV 1041 de Jean-Sébastien Bach. Vérone, 26 novembre 2016. Orchestre symphonique Città di Verona en formation à cordes[53].
- Grand Concert piano-symphonique de Noël 2016 à Vérone le 19 décembre [Mozart], comme ouverture de la cinquante-unième saison de l'orchestre symphonique Città di Verona[54], [55],[56].
- Concert à Vérone, Santa Maria in Chiavica, 18 février 2017 [Vivaldi-Bach]. Orchestre symphonique Città di Verona en formation à cordes[57].
- Petite messe solennelle de Gioachino Rossini à Vérone le 12 mars et à Pescantina le 13 mars 2017[58]
- Concert de Printemps de la Jeune Classicité, à Vérone, 13 mai 2017 [Haydn-Mozart][59],[60].
- Opéra : Il Barbiere di Siviglia, à Vérone, 2 septembre 2017. Œuvre intégrale de Gioachino Rossini, sur le livret de Cesare Sterbini, enrichie d'un ballet de la Compagnia giovanile di danza Operamoderna. Nouvelle mise en scène de Anna Corsini. Orchestre symphonique Città di Verona[61],[62].
.
- Opéra : La serva padrona, à Vérone, 21 octobre 2017. Intermezzo en deux parties de Giovanni Battista Pergolesi, livret de Gennaro Antonio Federico. Orchestre symphonique Città di Verona en formation à cordes, dirigé au clavecin par Francesco Mazzoli[63],[64]
- Concert à Vérone, Santa Maria in Chiavica, 18 novembre 2017. Concerto pour deux violons ; Concerto italien; Concerto Brandebourgeois V (ré majeur) de Jean-Sébastien Bach avec l’orchestre symphonique Città di Verona, dirigé au clavecin baroque par Francesco Mazzoli[65],[66].
- Nuit lyrique, à Vérone, Palais de La Gran Guardia, 20 août 2018 [Verdi-Mozart-Rossini] avec le Sichuan Philharmonic Orchestra et le Young Musicians European Orchestra dirigés par Francesco Mazzoli[67].
Discographie
- Luigi Boccherini – Francesco Mazzoli – Wolfgang Amadeus Mozart : Concert du printemps, piano :F. Mazzoli ; quatuor à cordes :Quatuor Veronensis, Vérone, Alliance française, 2012 ;
- Jean-Sébastien Bach : Bach on Pleyel harpsichord, F. Mazzoli harpsichordist, Orchestra Die junge Klassizität, Paris, DJK 2013[68] ;
- Giovanni Paisiello, Piano concerto no. 4 in G minor, Cadenzas by F. Mazzoli ; Wolfgang Amadeus Mozart : Symphony K 201 in A major, Cadenzas by F. Mazzoli ; Piano concerto K 414 in A major, Cadenzas by F. Mazzoli, Orchestra Giovanile della Saccisica, Vérone, DJK 2014 ;
- Jean-Sébastien Bach-Ferruccio Busoni : BACH-BUSONI - Piano transcriptions selection, Padoue, DJK 2014 ;
- Ludwig van Beethoven : Ouverture from The Creatures of Prometheus, op. 43, Simphony no. 1 in C major, op. 21, Piano concerto no. 4 in G major, op. 58, Francesco Mazzoli : conductor, Orchestra Città di Verona, Vérone, DJK 2014 ;
- Friedrich Wilhelm Marpurg : Complete harpsichord works, 2CD, F. Mazzoli harpsichordist, Paris, DJK 2014 ;
- Alberto Franchetti : La figlia di Iorio (it) Orchestra e coro Città di Verona, directeur : Henri De Mori, responsable de la restauration et directeur de production : Francesco Mazzoli, Vittoriale degli Italiani, DJK, 2014 ;
- Luigi Boccherini – Giovanni Paisiello – Wolfgang Amadeus Mozart : Concerti da camera, piano : F. Mazzoli ; quatuor à cordes :Città di Verona, Vérone, DJK 2014 ;
- Wolfgang Amadeus Mozart : Don Juan, ouverture ; concerto en ré mineur K 466, version et cadences de Ferruccio Busoni ; Symphonie K 385, Haffner ; F. Mazzoli : Fantaisie brillante sur des thèmes de Mozart, Vérone, DJK, 2015 ;
- Wolfgang Amadeus Mozart : Requiem K 626 ; Ave Verum Corpus K 618, orchestre Città di Verona, chef d'orchestre : Francesco Mazzoli ; ensemble choral : Ecclesia Nova, Vérone, DJK, 2015.
Notes et références
- (it) Giuseppe Corrà, « Mazzoli e "Città di Verona" con virtuosismo e intensità », sur larena.it, (consulté le ) : « Un breve intervallo con il saluto al pubblico ed al maestro Enrico De Mori, presente al concerto, da parte del sindaco di Verona, Flavio Tosi, e la consegna di un targa ricordo all’orchestra per il suo 50° anniversario, hanno separato la prima parte del concerto dalla seconda in cui Mazzoli ha assunto la sola veste di direttore sempre attento, preciso e sicuro nel condurre un’Orchestra Città di Verona veramente all’altezza della sua fama acquisita nel tempo. »
- A.S. Tre giganti della classica nel giardino del conservatorio, dans La Nazione, 8 luglio, 2013
- (it) « Musica nei chiostri porta in scena un trio d'eccezione », sur ricerca.gelocal.it, (consulté le ) : « Prima del concerto, il Centro Busoni premierà con una targa-ricordo Francesco Mazzoli, un giovane musicista veronese che si è recentemente laureato con un'importante tesi su Ferruccio Busoni, e che mette l'artista empolese al centro delle sue ricerche musicologiche e dei suoi programmi concertistici. »
- (it) Giuseppe Corrà, « Dall'Abaco, Mozart e Bach: dirige Mazzoli », sur larena.it, : « Nato a Verona nel 1988, pianista, clavicembalista, organista e direttore d'orchestra, Francesco Mazzoli discende dalla scuola pianistica di Ferruccio Busoni, Carlo Zecchi e Arturo Benedetti Michelangeli. È stato ospite di vari enti per suonare le collezioni tra le più prestigiose di strumenti a tastiera del mondo. Da sempre particolarmente interessato al repertorio bachiano e mozartiano (ha suonato l'integrale per tastiera delle opere di Bach, i Concerti per pianoforte di Mozart), ha coltivato accanto al pianoforte lo studio dell'organo cui ha affiancato dal 2008 lo studio del clavicembalo. Si è perfezionato in direzione d'orchestra con De Mori. »
- http://www.ceaverona.it/. Il s’agit d’un établissement de formation artistique fondé en 1958 par M. G. Bianchi, enseignant et musicien.
- Cf. le mémoire de maîtrise de F. Mazzoli, dirigé par Markus Georg Ophälders en 2013 auprès de l'Université de Vérone. Titre d'origine : Dalla mimesi storica alla trasfigurazione sonora: il pensiero di Ferruccio Busoni e l'approdo alla giovane classicità (De la mimesis historique à la transfiguration sonore : la pensée de Ferruccio Busoni et l'abord à la jeune classicité). Ce mémoire est consultable aux archives de la Faculté de Philosophie de l'Université de Vérone.
- F. M. s'insère dans la lignée et l'école d'Arturo Benedetti Michelangeli grâce surtout à la formation initiale reçue par une maîtresse de piano élève de Laura Palmieri ; celle-ci a été - à son tour - élève du Maître de Brescia, dont elle a poursuivi la philosophie de formation pianistique conduisant au diplôme une rangée de pianistes. Cf. (it) Gianni Villani, «Addio a Laura Palmieri,"la" maestra di pianoforte», sur larena.it, (consulté le ).
- (en) sur Irma Rogell, cf. (en) Emer Vaughn, A Musical Education, Harvard Magazine, mai-juin 2005.
- (en) « Francesco Mazzoli », sur harpsichord.org.uk (British Harpsichord Society) : « Francesco Mazzoli writes “The instrument played during this recording is the concert harpsichord Pleyel which belonged to Irma Rogell (1918-2013), Wanda Landowska’s last pupil. This instrument was personally ordered in 1957 by the great Polish harpsichordist who played it during her last year of life. She required from the French manufacturer a particular sound, much richer and much more powerful than the concert Pleyel harpsichords produced until then. [...] After a long oblivion, I began to restore it in 2010; it took two years to bring it back to its original sound [...].” »
- (it) Biographia, site officiel de Francesco Mazzoli : « Ha corrisposto e collaborato con Claude Mercier-Ythier riguardo al restauro di uno dei pochi esemplari ancora funzionanti di clavicembalo da concerto Pleyel: i suoi contributi sono citati nel libro in due volumi "Les Clavecins" di C. Mercier-Ythier, pubblicato a Parigi nel 2011. »
- Claude Mercier-Ythier, Les clavecins, Paris, Expodif Éditions, .
- (it) Gianni Villani, «Con I Solisti Veneti Ughi funambolico «supera» Paganini», sur larena.it, (consulté le ), p. 48.
- (it) Concerto di Natale con il clavicembalo Pleyel Grand Modèle Wanda Landowska, sur le site Dismappa ;: « il nostro direttore artistico, Francesco Mazzoli ».
- (en) Gianni Villani, op. cit. : « Il concerto alla Gran Guardia era in collaborazione con il Comune di Verona e con Giovane Classicità, il cui direttore, Francesco Mazzoli, ha accompagnato al clavicembalo. »
- http://www.dlls.univr.it/?ent=avvisope&id=47743&
- http://www.albertofranchetti.it/0pagine/visua_pagine.php?id_page=55
- Enrico Raggi - « Le note care al Vate, per La figlia di Iorio », dans Giornale di Brescia, 1er décembre 2014.
- Accademia Filarmonica di Verona, « Omaggio a Wanda Landowska » - Conferenza-concerto di Ugo e Francesco Mazzoli.
- Interview d’Elisa Costantini - «Il direttore d’orchestra De Mori ha scelto il suo erede : è il giovane Francesco Mazzoli», dans Il Nuovo Giornale, 15 gennaio 2015, n. 1.
- (it) Giuseppe Corrà, « De Mori e Mazzoli auguri in staffetta », sur larena.it, (consulté le ).
- (it) Giuseppe Corrà, « Mazzoli e "Città di Verona" con virtuosismo e intensità », sur larena.it, (consulté le )
- Cf. l'appel publié par la revue spécialisée Amadeus dans Amadeus, nr. 316, mars 2016, p. 37, code : DC316HC16, Milano, éditions Bel Vivere s.r.l.
- (it) « Il maestro Mazzoli dirige l'intermezzo "La serva padrona" », L'Arena, (lire en ligne).
- (it) « Association de culture musicale et de musicologie Die junge Klassizität », sur bibliotheque-polonaise-paris-shlp.fr (consulté le ).
- (en) « Fantasia brillante sul Don Giovanni ».
- (it) Biographia, site personnel de Francesco Mazzoli : « Ha svolto inoltre attività di composizione: è stato recentemente inciso un suo Quintetto per pianoforte e archi, ha curato la trascrizione per pianoforte da concerto di alcuni dei più significativi Preludi e fughe e una trascrizione da concerto per clavicembalo della Ciaccona di J.S. Bach, incisi e suonati in svariati concerti. »
- «Mazzoli anima il Concerto di Primavera», dans Corriere di Verona, 24 mai 2012.
- (it) Gianni Villani, «Alliance Française, Quatuor Veronensis e il pianista Mazzoli», sur larena.it, (consulté le ).
- Concert de Noël de l'Alliance française de Vérone.
- (it) « Gran Concerto di Natale per clavicembalo e orchestra al teatro Ristori di Verona », sur carnetverona.it, (consulté le ).
- (it) Concerto di Natale con il clavicembalo Pleyel Grand Modèle Wanda Landowska, sur le site Dismappa.
- «Tutto Bach per gli auguri di Alliance française» dans L'Arena, 12 décembre 2012.
- Bibliothèque polonaise de Paris
- Le bulletin AF Potenza, 8 août 2013, n° 22.
- Samuele Nottegar - «Al Ristori con Francesco Mazzoli. Pianoforte e orchestra concerto inedito per Verona», dans : Il Corriere di Verona, 11 dicembre 2013
- Site officiel d'Andrea Bacchetti.
- Giuseppe Corrà - «Concerto gratuito dell’orchestra Città di Verona», dans : L’Arena, 1° maggio 2014
- (it) Giuseppe Corrà, «Mazzoli-Città di Verona è una fusione perfetta», sur larena.it, (consulté le )/
- (it) Giuseppe Corrà, «Beethoven con Bacchetti e Mazzoli un'intesa perfetta», sur amadeus.net, (consulté le )
- http://www.bibliotheque-polonaise-paris-shlp.fr/index.php?id_page=20855
- Cf. http://www.diapasonmag.fr/agenda/france/ile-de-france/paris/bibliotheque-polonaise/francesco-mazzoli
- (it) Giuseppe Corrà, «De Mori ha trovato l’erede : è Mazzoli», sur larena.it, (consulté le )
- (it) Giuseppe Corrà, «Mazzoli, leggerezza e armonia nel "Concerto" di Dall'Abaco», sur larena.it, (consulté le ).
- (it) s. n., « L'Orchestra "Città di Verona" nel Requiem di Mozart », sur larena.it, (consulté le ).
- (it) Giuseppe Corrà, « Mazzoli restituisce un Requiem solenne », sur larena.it, (consulté le ).
- (it) Giuseppe Corrà, «Mozart e Haydn di Pasqua con l'orchestra di Mazzoli», sur larena.it, (consulté le ).
- (it) Giuseppe Corrà, «Mazzoli travolgente in Busoni», sur larena.it, (consulté le ).
- (it) Maria Vittoria Adami, « L'Ossario si colora "L'Europa non si è fermata" », sur larena.it, (consulté le ), p. 51.
- Cf. Daniela Bruna Adami, «Barbiere di Siviglia» giovane e fresco, dans L'Arena, lundi 19 septembre 2016, p. 51. Consulté le 19 septembre 2016.
- (it) Giuseppe Corrà, « «Mozart e il Settecento italiano» : dirige Mazzoli », sur larena.it, (consulté le ), p. 55.
- (it) Giuseppe Corrà, « Mazzoli virtuoso del pianoforte », sur larena.it, (consulté le ), p. 60.
- (it) Luigi Fertonani, «Un Vittoriale «virtuale» a Verona per far risorgere il Don Giovanni», sur bresciaoggi.it, (consulté le ), p. 49.
- (it) Giuseppe Corrà, «Bach e Pergolesi, pathos e dramma per la Città di Verona», sur larena.it, (consulté le ), p. 59.
- Cf. http://www.andreabacchetti.net/pagine/events17.htm
- (it) Giuseppe Corrà, «Figaro e Sinfonia a tutto Mozart col piano di Bacchetti», sur larena.it, (consulté le ), p. 43.
- (it) Giuseppe Corrà, «Mazzoli e Bacchetti, connubio emozionante», sur larena.it, (consulté le ), p. 43.
- (it) Giuseppe Corrà, «Montanti a sorpresa tra Vivaldi e Bach», sur larena.it, (consulté le ), p. 55.
- (it) G.C., « Quattro voci brillanti per Mazzoli », sur larena.it, (consulté le ), p. 48.
- (it) Giuseppe Corrà, «La giovane Classicità tra Haydn e Mozart», sur larena.it, (consulté le ).
- (it) Giuseppe Corrà, «Haydn e Mozart, super Giovane Classicità», sur larena.it, (consulté le ), p. 47.
- (it) G.C., « Un barbiere di Siviglia dolce e romantico dai contorni di fiaba », sur larena.it, (consulté le ), p. 51
- (it) Giuseppe Corrà, « Applausi al «barbiere» in chiave fiabesca », sur larena.it (consulté le ), p. 43
- (it) G.C., « Il maestro Mazzoli dirige l’intermezzo «La serva padrona» », sur larena.it, (consulté le ), p. 51
- (it) Giuseppe Corrà, « «La serva padrona» risplende con la direzione di Mazzoli », sur larena.it (consulté le ), p. 59.
- (it) Giuseppe Corrà, « «La Giovane classicità» e Bach », sur larena.it, (consulté le ), p. 52.
- (it) Giuseppe Corrà, « Le atmosfere barocche di Bach », sur larena.it, (consulté le ), p. 52.
- (it) Giuseppe Corrà, «Il veronese Mazzoli dirige l’orchestra del Sichuan», sur larena.it, (consulté le ), p. 51.
- Cf. http://antonettesummao5k5aq.cf/the-penguin-guide-to-the-1000-finest-classical-recordings-4430.php, le guide où cet enregistrement est cité parmi les meilleurs 1000.
Annexes
Ouvrages critiques : musique et histoire
- Note personali per una lettura musicale impegnata, Verona, DJK, 2008
- Storia e pratica della cadenza strumentale solistica, Verona, DJK, 2009
- La figlia di Iorio (it) di Alberto Franchetti e Gabriele D'Annunzio, Gardone Riviera, DJK, 2014
- Scenografia e montaggio del processo di Verona, dans Renzo Montagna, Le fucilazioni del Processo di Verona. Giustizia o vendetta?, Varese, Macchione Editore, 2015, pp.225-254, (ISBN 978-88-6570-278-9) (it) Le fucilazioni del processo di Verona
Liens externes
- (it) Site officiel
- [vidéo] La giovane classicità, chaîne officielle de YouTube.
- [vidéo] Le Barbier de Séville, opéra comique de G. Rossini, version intégrale HD, nouvelle mise en scène 2017 sur YouTube
- [vidéo] Don Giovanni, opéra intégral de Mozart sur YouTube
- Mazzoli, il direttore che ama le rarità «Rileggo il Requiem fedele a Mozart» sur larena.it
- Francesco Mazzoli in Mozart e Busoni sur larena.it
- [image] Le Barbier de Séville, opéra comique de G. Rossini, version intégrale, nouvelle mise en scène 2017. Voir ici le web-album du spectacle.
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