Franz Ernst Neumann

Franz Ernst Neumann (-) est un minéralogiste, physicien et mathématicien prussien.

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Franz Ernst Neumann
Franz Ernst Neumann par Carl Steffeck, 1886
Biographie
Naissance
Décès
(à 96 ans)
Königsberg
Sépulture
Cimetière des professeurs (d)
Nationalité
Formation
Activités
Père
Franz Ernst Neumann (d)
Mère
Charlotte Frederikke Vilhelmine of Kahlden (d)
Conjoints
Wilhelma Neumann (d)
Florentine Hagen (d) (de à )
Enfants
Carl Neumann
Friedrich Julius Neumann (d)
Ernst Neumann (en)
Luise Neumann (d)
Parentèle
Karl Gottfried Hagen (en) (beau-père)
Henning Alexander Kahlden (d) (grand-père maternel)
Friedrich Wilhelm von Kannenberg (d) (arrière-grand-père)
Autres informations
A travaillé pour
Membre de
Arme
Unité
Conflit
Maître
Dir. de thèse
Distinctions
Archives conservées par
Titres honorifiques
Geheimer Regierungsrat (d)
Son Excellence
Geheimer Rat

Biographie

Neumann naît à Joachimsthal, à l'époque en royaume de Prusse. Franz Ernst Neumann est le fils de la comtesse divorcée Charlotte Friderike Wilhelmine von Mellin (de), née von Kahlden (de). (1753-1830), et son gestionnaire de patrimoine Franz Ernst Neumann. En 1814, il abandonne ses études au gymnasium de Berlin pour s'engager dans le 9e régiment de grenadiers lors de la campagne contre Napoléon. Il est assez sérieusement blessé à la bataille de Ligny et doit conserver le lit de nombreuses semaines. À la fin de la guerre il retourne au gymnasium puis il entre à l'université de Berlin comme étudiant en théologie mais rapidement il se tourne vers des sujets scientifiques.

Ses premiers articles concernent principalement la cristallographie et lui valent d'être pris comme privat-docent à l'université de Königsberg où il devient professeur assistant de minéralogie et de physique en 1828 puis est titularisé en 1829 grâce à l'appui de Friedrich Wilhelm Bessel. En 1831 il étudie la chaleur massique et publie une extension de la loi de Dulong et Petit aux corps composés. Pendant ses études, il devient membre de l'Urburschenschaft[1].

À partir de 1832 Neumann travaille sur la théorie ondulatoire de la lumière. Il parvient à des résultats analogues à ceux de Cauchy et formule une loi de la double réfraction similaire à celle de Fresnel. Il s'attache ensuite à énoncer mathématiquement les conditions à l'interface de deux matériaux cristallins.

Il se tourne ensuite vers l'électrodynamique, et publie en 1845 et 1847 deux articles établissant les lois de l'induction. Ses articles sont antérieurs à ceux d'Hermann Ludwig von Helmholtz et de Lord Kelvin montrant que l'induction peut être traitée par l'intermédiaire de la conservation de l'énergie.

Neumann publie peu, la plupart de ses travaux sont exposés dans ses cours, il fonde avec Carl Gustav Jacobi, en 1834, les séminaires mathematisch-physikalisches, Jacobi donne les cours de mathématiques tandis que Neumann s'occupe de ceux de mathématique physique. Peu d'étudiants ont produit des recherches originales dans ces séminaires, à l'exception notable de Gustav Kirchhoff qui établit les lois de Kirchhoff sur la base d'un projet de recherche établi pendant ces séminaires. Plusieurs autres séminaires seront établis en Allemagne en prenant comme modèle le mathematisch-physikalisches de Neumann et Jacobi. En 1862, il devient membre étranger de la Royal Society.

Son fils, Carl Gottfried Neumann, est lui aussi mathématicien. Neumann se retire de l'enseignement en 1876. Il meurt à Königsberg en 1893 à l'âge de 95 ans.

Bibliographie

  • (en) « Franz Ernst Neumann », dans Encyclopædia Britannica, 1911 [Ernst Neumann  (en) Lire en ligne sur Wikisource].
  • Olesko, Kathryn M. Physics as a Calling: Discipline and Practice in the Koenigsberg Seminar for Physics. Ithaca, NY & London: Cornell University Press, 1991.
  • Rudolf Fritsch, E. Neumann-Redlin von Meding, T. Schenk (Hrsg.): Franz Ernst Neumann (1798–1895) – Zum 200. Geburtstag des Mathematikers‚ Physikers und Kristallgraphen. Verlag „Terra Baltica“/ Ludwig-Maximilians-Universität München, Kaliningrad/ München 2005, (ISBN 3-922480-17-9).
  • Peter Paufler (de), E. Neumann-Redlin von Meding: Franz E. Neumann. Zum 200. Geburtstag des Königsberger Mineralogen und Physikers. In: Berichte der Deutschen Mineralogischen Gesellschaft Beih. Z. Eur.J.Mineral. Vol. 10, No. 1, 1998, S. 13–21.
  • Andreas Trunschke (de): Der Königsberger Physiker F. Neumann und die preußische Akademie der Wissenschaften. In: NTM Schriftenreihe für die Geschichte der Naturwissenschaften, Technik und Medizin. 27, 2, Leipzig 1990, S. 1–11.
  • Albert Wangerin: Franz Neumann und sein Wirken als Forscher und Lehrer. Vieweg, Braunschweig 1907.
  • Eberhard Neumann-Redlin von Meding: Die Gelehrten auf dem „Alten Neuroßgärter Friedhof“, dem Gelehrtenfriedhof Königsberg. In: Königsberger Bürgerbrief. Nr. 80, 2012, S. 54–56.

Références

  1. Peter Kaupp (Bearb.): Stamm-Buch der Jenaischen Burschenschaft. Die Mitglieder der Urburschenschaft 1815–1819 (= Abhandlungen zum Studenten- und Hochschulwesen. Band 14). SH-Verlag, Köln 2005 (ISBN 3-89498-156-3), S. 140.

Liens externes

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