Fraternité des Saints Apôtres

C'est à la demande de l'archevêque de Malines-Bruxelles, André Léonard, que Michel-Marie Zanotti-Sorkine rédige une charte destinée à la fondation d'un institut de prêtres séculiers. Le leitmotiv est celui de revenir aux fondamentaux, comme le port de la soutane, pour revaloriser la présence et la visibilité du prêtre dans la société.

En 2015, André Léonard annonce qu'il aimerait s’installer pour sa retraite dans la Fraternité des Saints Apôtres[1].

Annoncée en juin 2016, la dissolution provisoire de la Fraternité prend acte le 15 juillet 2016 par un décret de Joseph De Kesel, successeur d'André Léonard. Celui-ci explique dans un communiqué : « L’initiative pose problème. Le fait que la plupart des membres de la fraternité soient originaires de France, où de nombreuses régions connaissent un manque cruel de prêtres, constitue un grave manquement à la solidarité entre évêques, tant avec ceux de notre pays qu’avec nos voisins français »[2]^,[3].

Après avoir reçu des fidèles liés la communauté, dans un communiqué du 29 juin 2016, Joseph De Kesel suspend le décret de dissolution[4] et propose à l'un des diocèses de France de bien vouloir en prendre la charge canonique[2].

Un recours est déposé par des laïcs auprès de la Signature Apostolique mais rencontre l'opposition du cardinal Beniamino Stella, préfet de la Congrégation pour le clergé. Elle est définitivement dissoute par le pape François 12 avril 2018[5].

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