La Fresnais

La Fresnais est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine en Région Bretagne, entre Dol-de-Bretagne et Saint-Malo. Elle est peuplée de 2 571 habitants[Note 1].

Pour les articles homonymes, voir Fresnay.

La Fresnais

La mairie.
Administration
Pays France
Région Bretagne
Département Ille-et-Vilaine
Arrondissement Saint-Malo
Intercommunalité Saint-Malo Agglomération
Maire
Mandat
Éric Poussin
2020-2026
Code postal 35111
Code commune 35116
Démographie
Gentilé Fresnaisien
Population
municipale
2 571 hab. (2019 en augmentation de 11,4 % par rapport à 2013)
Densité 178 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 35′ 44″ nord, 1° 50′ 36″ ouest
Altitude Min. 1 m
Max. 8 m
Superficie 14,43 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine La Fresnais
(ville isolée)
Aire d'attraction Saint-Malo
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Dol-de-Bretagne
Législatives Septième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
La Fresnais
Géolocalisation sur la carte : France
La Fresnais
Géolocalisation sur la carte : Ille-et-Vilaine
La Fresnais
Géolocalisation sur la carte : Bretagne
La Fresnais
Liens
Site web www.la-fresnais.fr

    Géographie

    Villages, hameaux, écarts, lieux-dits

    (liste non exhaustive)

    • Le Bas Autrouet - le Haut Autrouet.
    • Le Pont d'Atel.
    • La Fleuriais.
    • Les Quatre Croix.
    • Roblin.
    • La Pigacière
    • La Renaudière
    • La Cour Goujon
    • La Masse
    • La Cour D'Aval
    • Les Quatre Vents
    • Les Fauvettes
    • Le Pont o Véro
    • La Ville-es-Brune
    • Les Terres Gabets
    • La Folleville

    Le petit bouillon

    Communes limitrophes

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 11,8 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 0,8 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 0,5 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 11,8 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 4] : 694 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,5 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Méloir », sur la commune de Saint-Méloir-des-Ondes, mise en service en 1989[7] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[8],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 11,7 °C et la hauteur de précipitations de 751,9 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Dinard », sur la commune de Pleurtuit, mise en service en 1950 et à 16 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 11,4 °C pour la période 1971-2000[11], à 11,6 °C pour 1981-2010[12], puis à 11,9 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    La Fresnais est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16]. Elle appartient à l'unité urbaine de La Fresnais, une unité urbaine monocommunale[17] de 2 541 habitants en 2017, constituant une ville isolée[18],[19].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Malo, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 35 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[20],[21].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (86,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (41,4 %), zones agricoles hétérogènes (35,1 %), zones urbanisées (13,8 %), prairies (9,7 %)[22].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Fraxinetum en 1080, Fraxinaria en 1130, Fresneia en 1238, Freneya en 1319, La Fresnaye en 1513[24].

    La Fresnais désigne un lieu planté de frênes[24].

    Le gentilé est Fresnaisien.

    Histoire

    La paroisse de La Fresnais faisait partie du doyenné de Dol relevant de l'évêché de Dol et avait pour vocables Saint-Méen et Sainte-Croix.

    'L'abbaye Notre-Dame du Tronchet y possédait des biens[25].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    août 1876 mai 1896 Julien Pierre Maltouche
    (1817-1896)
      Décédé en fonction
    juillet 1896 juin 1906 Joseph Gillot (1863-1931)    
    juin 1906 mai 1908 François Maheu (1862-1938)    
    mai 1908 juin 1919 Joseph Gillot (1863-1931)    
    juin 1919 décembre 1938 François Maheu (1862-1938)   Décédé en fonction
    janvier 1939 juin 1940 Auguste Fantou (1886-1968)    
    1940 1944 Julien Lemonnier    
    février 1945 mars 1965 Auguste Fantou (1886-1968)    
    mars 1965 septembre 1971 Auguste Morin   Décédé en fonction
    octobre 1971 mars 1989 Joseph Cornillet   Négociant en produits du sol, maire honoraire
    Chevalier des Palmes académiques (1976)
    mars 1989 juin 1995 Francis Fougeray   Maire honoraire
    juin 1995 mars 2001 Pierre Letondoux   Retraité de l'agriculture
    mars 2001[26] mars 2014 Daniel Gaslain   Aide-soignant
    mars 2014 25 mai 2020 Nicole Simon[27] SE Ancienne responsable de la formation supérieure à la CCI de Saint-Malo
    25 mai 2020 En cours Éric Poussin[28]   Agent de maîtrise
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[30].

    En 2019, la commune comptait 2 571 habitants[Note 8], en augmentation de 11,4 % par rapport à 2013 (Ille-et-Vilaine : +5,84 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 3131 4441 6331 7741 8211 8171 8621 9561 976
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 9611 9892 0862 1492 2272 2672 2252 2152 088
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 0802 0992 0591 8141 8091 7431 7171 5861 571
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    1 5981 6521 6491 7781 9551 9482 0922 2352 534
    2019 - - - - - - - -
    2 571--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee à partir de 2006[32].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    L'église de La Fresnais.

    École publique

    L'école publique de la Fresnais se situe au 2 impasse du Pont aux Prêtres. Le nom de la rue fait référence à l'ancien pont qui existait ainsi qu'au presbytère.

    Avant d'être une école, c'était une mairie puis une salle des fêtes. En 1840, la mairie acquiert une partie du jardin du presbytère pour bâtir une école ainsi qu'une mairie. Jusqu'en 1860, l'école était une école de garçons. 60 élèves la fréquentaient alors. L'école des filles se situait au niveau de l'actuelle bibliothèque.

    En 1879, l'école devient trop petite. Aussi, la municipalité décide de bâtir une extension pour une seconde classe. Vers 1883, on fait construire le mobilier pour cette classe. Les pierres du mur de l'ancien cimetière serviront à édifier le préau vers 1890.

    D'autres aménagements et travaux suivront, notamment en 1989, 2008 et 2016-2017.

    Le premier instituteur connu se nommait Louis Pierre Jacques Bedel.

    Pour l'année scolaire 2017-2018, l'école a un effectif de 206 élèves, répartis dans 8 classes avec 13 enseignantes. La directrice actuelle est Mme Bricout, en poste depuis 1990.

    Personnalités liées à la commune

    Notes et références

    Notes

    1. Population municipale 2019, légale en 2022.
    2. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    5. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le )
    7. « Station Météo-France Saint-Méloir - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre La Fresnais et Saint-Méloir-des-Ondes », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Saint-Méloir - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre La Fresnais et Pleurtuit », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Dinard - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Dinard - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Dinard - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Unité urbaine 2020 de La Fresnais », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    18. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    19. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    20. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    21. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    22. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    23. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    24. « Etymologie et Histoire de La Fresnais », infobretagne (consulté le ).
    25. Déclaration de l'évêque de Dol, 1575.
    26. « Le maire, Daniel Gaslain, ne se représentera pas », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
    27. « Les adjoints de Nicole Simon ont été élus », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
    28. Ouest-France, « La Fresnais. Éric Poussin, élu maire, aura six adjoints », sur Ouest-France.fr, (consulté le ).
    29. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    30. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    31. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    32. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Cloé Hiron, Le catholicisme au marais. La vie religieuse à La Fresnais au XVIIe siècle (1585-1700), Rennes, 2000, (Archives d'I&V - Mémoire 2 J 784).

    Liens externes

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