Friedrich Albrecht zu Eulenburg
Le Comte Friedrich Albrecht zu Eulenburg ( - ) est un diplomate et politicien prussien. Il mena l'expédition Eulenburg et sécurisa le Traité prusso-japonais du , l'un des "traités inégaux" que les puissances européennes imposèrent en Extrême-Orient[1].
Pour les articles homonymes, voir Eulenburg.
Friedrich Albrecht zu Eulenburg | |
Friedrich Albrecht zu Eulenburg | |
Biographie | |
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Date de naissance | |
Lieu de naissance | Königsberg, Prusse-Orientale |
Date de décès | |
Lieu de décès | Berlin, Empire allemand |
Profession | Ministre de l'Intérieur de Prusse, membre du Parlement de Prusse, diplomate |
Religion | Luthéranisme |
Biographie
Eulenburg est né à Königsberg. Il est l'aîné des enfants de Friedrich Leopold comte zu Eulenburg (de) (Prassen (de), - Königsberg, ) et d'Amalie Julie Eleonore née von Kleist (Perkuiken, - Königsberg, ).
Eulenburg étudie au collège Fridericianum à Königsberg puis le droit aux universités de Königsberg et de Bonn[2] et travailla comme fonctionnaire à Oppeln puis dans divers ministères à Berlin. En 1852, il entra au service diplomatique en tant que consul-général à Anvers. La croissance du commerce prussien mena à rechercher de nouveaux partenaires commerciaux en Asie du Sud-Est et orientale et il fut choisi pour diriger une importante mission commerciale. Il partit en pour le Japon, la Chine et le Siam.
En , il conclut un traité avec le Bakufu, basé sur le traité d'amitié et de commerce anglo-japonais. En septembre de la même année, il conclut un autre traité avec l'empire des Qing, qui était similaire avec le traité de Tianjin que la France et la Grande-Bretagne avaient conclu avec la Chine trois ans plus tôt.
Il devint ministre de l'Intérieur de Prusse le . À la suite de la croissance de l'administration prussienne en 1864 et 1866, Eulenburg institua des réformes administratives dans les anciennes provinces. Cependant, il rencontra l'opposition des catholiques à l'Ouest et celui des libéraux à l'Est. Il accompagna le roi Guillaume Ier de Prusse pendant les négociations avec l'ambassadeur français, le comte Vincent Benedetti, à Bad Ems juste avant le déclenchement de la guerre franco-prussienne[2].
Ses projets de réformer l'administration municipale prussienne furent bloqués par Otto von Bismarck et Eulenburg démissionna le pour être remplacé par son cousin germain Botho zu Eulenburg[2].
Famille
Les parents d'Eulenburg se marièrent à Königsberg le . Il est le frère de :
- Adalbert Graf zu Eulenburg ( - )
- Marie Gräfin zu Eulenburg ( - )
- Eliese Gräfin zu Eulenburg (Königsberg, - Berlin, ), décédé sans être marié et sans enfants
- Philipp Graf zu Eulenburg (Königsberg, - Berlin, ), marié à Berlin le à Alexandrine baronne von Rothkirch und Panthen (Glogau, - Meran, ), les parents du prince Philipp zu Eulenburg.
Eulenburg ne s'est jamais marié et n'a pas eu d'enfants.
Distinctions
- Ordre de l'Aigle rouge (1862)[2]
Bibliographie
- Peter Pantzer (de): Die Eulenburg-Mission und die Aufnahme der deutsch-japanischen Beziehungen In: Ferne Gefährten – 150 Jahre deutsch-japanische Beziehungen. Reiss-Engelhorn-Museen & VDJ, Mannheim 2012.
- (de) Karl Erich Born (de), « Eulenburg, Friedrich Albrecht Graf zu », dans Neue Deutsche Biographie (NDB), vol. 4, Berlin 1959, Duncker & Humblot, p. 681 (original numérisé).
- (de) A. Lotz, « Eulenburg, Friedrich Albrecht Graf zu », dans Allgemeine Deutsche Biographie (ADB), vol. 55, Leipzig, Duncker & Humblot, , p. 743-747
Références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Friedrich Albrecht zu Eulenburg » (voir la liste des auteurs).
- Japanese-German Relations, 1895-1945: war, diplomacy and public opinion By Christian W. Spang, Rolf-Harald. Wippich, p. 1
- (de) A. Lotz, « Eulenburg, Friedrich Albrecht Graf zu », dans Allgemeine Deutsche Biographie (ADB), vol. 55, Leipzig, Duncker & Humblot, , p. 743-747
Liens externes
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