Friedrich Rudolph Ludwig von Canitz

Friedrich Rudolph Ludwig Reichsfreiherr von Canitz (né le à Berlin et décédé le à Blumberg, aujourd'hui quartier d'Ahrensfelde) est un diplomate et écrivain allemand.

Friedrich von Canitz
Frontispice d'une édition des œuvres de Canitz
Fonction
Amtshauptmann (d)
Régie de Trebbin (d)
à partir de
Titre de noblesse
Baron
Biographie
Naissance
Décès
(à 44 ans)
Berlin
Formation
Activités

Biographie

Il est le fils de Ludwig von Kanitz (ou Canitz) (1626-1654, mort avant la naissance de son fils), gentilhomme brandebourgeois, et de Margarethe Katharina von Burgsdorff (1637-1691), fille du chambellan Konrad von Burgsdorff et héritière, par sa mère, des terres de Blumberg, Dalwitz, Eiche et Hellersdorf, qu'elle transmet à son fils. De la branche prussienne des von Kanitz, Friedrich étudie le droit à l'université de Leyde et à celle de Leipzig à partir de 1671. Il effectue entre 1675 et 1677 un « Grand Tour » qui le conduit en Italie, en France, en Angleterre et aux Pays-Pas.

La même année, il devient gentilhomme de l'électeur Frédéric-Guillaume Ier de Brandebourg puis, en 1683, régisseur de Zossen et Trebbin, et enfin de Mühlenhof et Mühkenbeck. L'électeur Frédéric Ier de Prusse le nomme en 1697 au conseil d'État, puis l'empereur Léopold Ier du Saint-Empire l'élève au rang de Reichsfreiherr. Von Canitz sert dans la diplomatie du Brandebourg pour laquelle il accomplit de nombreuses missions  ; il est ministre plénipotentiaire à La Haye en 1699 pour les négociations sur la succession d'Espagne.

Il décède la même année et est enterré près de sa première femme dans l'église Sainte-Marie à Berlin.

Œuvre

Son œuvre poétique se place entre les périodes baroque et des Lumières. Ses satires, posthumes, s'inspirent de celles d'Horace et de celles de Boileau. Frédéric II de Prusse parle de lui en ces termes : « c'est le Pope de l'Allemagne, le poëte le plus élégant, le plus correct et le moins diffus qui ait fait des vers en notre langue[1]. » Goethe désigne Canitz comme le premier des poètes notables présents dans la bibliothèque de son père[2].

Liste des œuvres

  • Neben-Stunden Unterschiedener Gedichte (Délassements de nouveaux poèmes), sans nom d'auteur, Berlin, 1700, chez Joachim Lange ; deuxième édition avec nom d'auteur en 1719
  • Des Freyherrn von Caniz Gedichte … verbessert und vermehret von Johann Ulrich König (Les poèmes du gentilhomme von Caniz, corrigés et augmentés par Johann Ulrich König) , Leipzig et Berlin, 1727, chez Jürgen Stenzel
  • Kurze Beschreibung der Römischen Kayser (Brève description des empereurs romains), Nuremberg, 1744, et Rostock, 1760 [3]

Bibliographie

  • Gerhard Dünnhaupt, « Friedrich Rudolph Ludwig Freiherr von Canitz (1654-1699) », dans Personalbibliographien zu den Drucken des Barock, vol. 2, Hiersemann, Stuttgart, 1990, (ISBN 3-7772-9027-0), p. 969–976
  • Steven D. Martinson, German Poetry in Transition: Canitz, Besser and the Early Aufklärer, dans Michigan Germanic Studies, 6 (1980), p. 40-57

Notes et références

  1. Œeuvres de Frédéric le Grand, vol. 1, p. 264 ; lire en ligne.
  2. Johann Wolfgang von Goethe, Dichtung und Wahrheit, Jubiläumsausgabe, vol. 22, p. 91 et vol. 38, p. 98
  3. Digitalisat

Source de la traduction

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