Gérald Léon
Gérald Étienne Fernand Léon, né le à Paris 16e arrondissement et mort pour la France en combat aérien le dans le secteur de Ielnia en URSS, était un aviateur français de la Seconde Guerre mondiale.
Gérald Étienne Fernand Léon | |
Naissance | Paris 16e arrondissement |
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Décès | Ielnia (URSS) Mort au combat |
Origine | France |
Arme | Armée de l'air |
Unité | Régiment de chasse Normandie-Niémen |
Grade | Lieutenant |
Conflits | Seconde Guerre mondiale |
Biographie
Gérald Léon commence sa vie active comme élève-officier de la Marine marchande mais s'engage dès septembre 1939 dans l'Armée de l'air. Il est discret et timide mais sa volonté est ferme[1]. Le caporal-chef Gérald Léon est élève pilote quand débute l'invasion de la France en mai 1940. Refusant la défaite, il s'enfuit par St Jean-de-Luz avec des camarades en se déguisant en soldat polonais afin d'embarquer sur un navire et rejoindre l'Angleterre[2].
A son arrivée, il s'engage dans les Forces aériennes libres françaises (les FAFL) et part en formation dans un centre de formation britannique. En mai 1941, le sous-lieutenant Léon obtient son brevet de pilote amateur sur monomoteur et rejoint en août le groupe de chasse N°1 "Alsace" à Rayack où il participe à la campagne de Syrie et combat jusqu'en octobre 1942, date à laquelle il revient à Londres (quartier général de l'Air)[2].
En juin 1943, volontaire pour participer au combat afin d'aider l'URSS, le lieutenant Léon (alias Jim Gérald[1]) part sur la base Khationki, à 200 km environ sud-ouest de Moscou, à proximité de Kalouga. Le terme de "base" est d'ailleurs plus que symbolique car les conditions techniques (piste, hébergements et installations techniques) sont extrêmement rudimentaires[3]. Il obtient 3 victoires et 1 victoire en collaboration. Il perd la vie à bord de son Yak 9 en étant poursuivi et tiré par deux Fw 190 allemands[2].
Distinctions et mémoire
- Chevalier de la Légion d'honneur
- Croix de guerre 1939-1945 (4 citations)
- Médaille de la Résistance française avec rosette
- Ordre de la Guerre pour le Salut de la Patrie (URSS)
- Son corps repose au cimetière du Père-Lachaise à Paris (20ème)
Notes et références
- « Gérald Léon », sur https://www.jean-maridor.org/ (consulté le )
- « Léon Gérald », sur http://www.cieldegloire.fr/004_leon.php (consulté le )
- « Juin 1943 », sur http://www.normandieniemen.com/ (consulté le )
Bibliographie
- Marcel Catillon, Qui était qui ? : Mémorial de l'aéronautique, Paris, Nouvelles Éditions latines, , 221 p. (ISBN 2-7233-0529-5, EAN 978-2-72330-529-7, lire en ligne), p. 115.
Liens externes
- Jean-Claude Augst, « Gérald Etienne Fernand LEON », sur Jean Maridor, (consulté le ).
- « LES SÉPULTURES DES PILOTES DU NORMANDIE-NIEMEN », sur tombes-sepultures.com/ (consulté le ).
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