Gérard Girel
Né le à Marseille, Gérard Girel est un commissaire de police qui a fait toute sa carrière en Police Judiciaire d'abord à Marseille, puis à Lyon, avant de diriger de grands services centraux, la PJ parisienne, puis enfin la direction centrale de la Police judiciaire.
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Biographie
Gérard Girel a débuté dans sa ville natale, d'abord comme commissaire au Service régional de police judiciaire de Marseille de 1976 à 1982, puis comme chef de section criminelle de ce SRPJ de 1982 à 1989. C'était l'époque de la French Connection et des règlements de comptes entre grands parrains marseillais, et dont le juge Pierre Michel a finalement été une victime.
Il transite ensuite par les offices centraux de la Police judiciaire : nommé chef de l'Office central de répression du banditisme (OCRB) en 1986, il dirige de 1987 à 1989 la 5e division de la DCPJ, chargé de la répression des atteintes aux biens et des vols d'œuvres d'art de 1987 à 1989, puis la 6e division de la DCPJ, aujourd'hui Division nationale antiterroriste (DNAT) à partir de 1989.
Chef du SRPJ de Lyon de 1990 à 1995, il y a chapeauté les grandes enquêtes pour abus de biens sociaux et corruption contre des hommes politiques (Michel Noir, Pierre Botton, Alain Carignon). Il revient à Paris en 1995, comme sous-directeur des Affaires économiques et financières (AEF) de la Police judiciaire de la préfecture de police de Paris (PJ-PP), qui coiffe notamment la brigade financière. À ce poste, Gérard Girel va devoir gérer les dossiers d'Elf-Aquitaine, de la mutuelle des étudiants MNEF, des escroqueries dans le milieu de la confection du Sentier.
Le , il devient le nouveau patron de la police judiciaire de la préfecture de police de Paris (PJ-PP)[1] en remplacement de Patrick Riou auquel il avait déjà succédé à la tête des AEF. Il est ensuite nommé directeur central de la police judiciaire (DCPJ) le [2], toujours à la succession de Patrick Riou.
Le , il devient directeur du département Sécurité de la Fédération bancaire française (FBF) et conseiller auprès de la directrice générale sur les questions de sécurité. En , il est élu vice-président de la Commission nationale de la vidéoprotection (CNV) [3].
Gérard Girel est considéré par ses collègues comme un policier efficace, un «poulet à l'ancienne, à l'image de son physique, solide, trapu, carré, discret», «technicien qui n'a ni clan, ni carte»[4].
Références
- Journal Officiel de la République Française du 7 octobre 1999
- Journal Officiel de la République Française du 6 juillet 2002
- voir article Localtis du 9 janvier 2012
- voir article Libération du 9 octobre 1999
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