GAIA-X

Gaia-X est un projet de développement d'une infrastructure de données portant l'informatique en nuage (en anglais : Cloud computing) efficace et compétitive, sécurisée et fiable pour l'Union européenne. Il s'agit d'une initiative franco-allemande à dimension internationale, fondée initialement par 22 entreprises de divers secteurs économiques (cloud service provider, utilisateurs, recherche et association).

Historique

Le projet est officiellement annoncé le 4 juin 2020[1],[2] et il est géré au sein d'une association internationale sans but lucratif de droit belge qui a été lancée en janvier 2021.

En septembre 2020 dans son premier discours sur l'état de l'Union, Ursula Van der Leyen, Présidente de la Commission européenne mentionne Gaia-X comme le projet sur lequel la stratégie des données de l'Union européenne doit être construit[3].

En mars 2021, Francesco Bonfiglio est nommé CEO et Pierre Gronlier CTO de Gaia-X[4].

L'objectif initialement franco-allemand puis européen est de définir des bonnes règles de conduite pour favoriser l’adoption de cette technologie et accélérer l’économie de la donnée en Europe, estimée à 400 milliards d’euros en 2019[5] mais aussi de définir un environnement technique permettant de vérifier ces règles et de construire les briques technologiques nécessaires à la circulation de la donnée.

En , le directeur général de Gaia-X annonce que les premiers « espaces de données » seront lancés au premier semestre 2022[6].

En avril 2022, Gaia-X publie son premier document de critères des labels pour garantir la protection des données, la transparence, la sécurité, la portabilité et la flexibilité de l'écosystème.[7],[8]

Gouvernance

Conseil d'administration

Toute organisation, européenne ou non, qui respecte les critères d'admission peut devenir membre de l'association Gaia-X AISBL. Toutefois, seules les organisations ayant leur siège social mondial en Europe peuvent être élues au Conseil d'Administration (Board of Directors)[9]. Celui-ci nomme les participants aux deux autres principales instances de l'organisation : le "Technical Committee" qui définit l'architecture technique du projet et le "Policy Rules Committee" qui a pour objet de définir des points de contrôles vérifiables pour les services de Cloud au regard des "valeurs européennes" défendues par le projet (transparence, protection des données, sécurité, réversibilité et ouverture).

Le premier Conseil d'Administration est constitué d'un représentant de chacun des membres fondateurs.

Hub français

Gaia-X organise des communautés nationales sur la base de « hubs » nationaux. Le hub français est lancé le 25 janvier 2021 et coordonné par le CIGREF avec le soutien du ministère de l’Économie, de l'Académie des technologies et du pôle de compétitivité Systematic[10].

Membres fondateurs

22 entreprises françaises ou allemandes sont membres fondateurs. Parmi les entreprises françaises, Amadeus, Atos, EDF, Outscale, OVHCloud , Scaleway, Orange, Institut Mines-Télécom,Safran, CISPE (Cloud Infrastructure Services Providers in Europe), Docaposte… Côté allemand, SAP, Siemens [2], Beckhoff, Bosch, BMW , DE-CIX, Deutsche Telekom, Fraunhofer, German Edge Cloud, IDSA (International Data Spaces Association), PlusServer, sont à l'origine du projet[réf. nécessaire].

Notes et références

Voir aussi

Articles connexes

Lien externe

  • Portail d’Internet
  • Portail des télécommunications
  • Portail de l’informatique
  • Portail de l’Union européenne
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.