Gabriel Rispal

Noël Jean Gabriel Rispal, né le à Bordeaux et mort le à Châtillon, est un sculpteur français.

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Gabriel Rispal
Biographie
Naissance
Décès
(à 78 ans)
Châtillon
Nom de naissance
Noël Jean Gabriel Rispal
Nationalité
Formation
Activité
Autres informations
Maîtres
Œuvres principales
Pierre Corneille (d)

Biographie

Gabriel Rispal naît à Bordeaux le d'un père sculpteur, Jean-Gilbert Rispal[1]. Il débute son métier de sculpteur dans l’atelier de son père, puis entre à l’École des beaux-arts de Bordeaux en 1907, dans l’atelier de Gaston Veuvenot Leroux. Boursier de la ville de Bordeaux en 1920, il entre, en 1921, à l'École des beaux-arts de Paris où il est élève de Jean Boucher.

En 1922, il sort quatrième au Grand Prix de Rome.

Il est également à l’origine du « 1% des commandes publiques ». Cette mesure, autrement dite le « 1% artistique », vise à améliorer la protection sociale des artistes et à promouvoir leur travail dans le domaine public. La mesure s'applique, lors de la réalisation de tout projet de construction de bâtiments publics, avec l'obligation de destiner une somme d'argent à la réalisation d’œuvres d’art attachées à ce projet (décret de 2002)[2].

Il meurt le à Châtillon dans les Hauts-de-Seine[1].

Œuvres

Parmi les œuvres de Gabriel Rispal, se trouvent la décoration sculptée de l’établissement thermal de Cambo, des bustes dans les mairies de Paris, le monument national de la Gendarmerie, à Versailles, à la gloire de la gendarmerie, en 1941. Il est l’auteur d’une statue de la Vierge sur la place de l’église à Saint-Vincent-de-Tyrosse.

Il a notamment réalisé des sculptures aujourd'hui visibles dans des lieux publics français :

  • Statue de Pierre Corneille, réalisée en 1952 et localisée à gauche du Panthéon de Paris ;
  • Statue en marbre représentant une Nymphe de Diane,1902, située dans le Jardin de la Mairie de Bordeaux ;

Ses créations en l’Église Sainte-Agnès de Maisons-Alfort sont nombreuses : en particulier, la statue monumentale de Sainte Agnès, en pierre de Chauvigny, haute de 4 mètres surplombant le porche d’entrée, celle de la Vierge à l’enfant, de Saint Joseph en tenue de charpentier, et dans le registre bronze, le Christ surmontant le maître-autel. Certaines de ces statues serviront de modèle dans des édifices ultérieurs, comme à Saint-Vincent-de-Tyrosse dans les Landes et à Rio de Janeiro (Brésil)[3].

Notes et références

  1. « acte de naissance no 700 avec mention marginale de mariage et décès », sur Les archives départementales de la Gironde (consulté le ), p. 113.
  2. « Gabriel RISPAL », sur Association des Amis de Sainte-Agnès d'Alfort A.A.S.A.A., (consulté le )
  3. « Gabriel Rispal (1892-1970) », sur aasaa.fr (consulté le ).

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