Gamma Canis Minoris

Gamma Canis Minoris (γ Canis Minoris / γ CMi) est une étoile binaire de la constellation équatoriale du Petit Chien. Elle est visible à l'œil nu avec une magnitude apparente combinée de +4,33[2] et sa couleur orange est évidente quand elle est vue avec des jumelles[7]. Proche dans le ciel de Gomeisa (β CMi), elle forme avec celle-ci ainsi qu'avec ε CMi et η CMi un petit groupe visuel d'étoiles[7].

Gamma Canis Minoris
(γ CMi / γ Canis Minoris)
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 07h 28m 09,793s[1]
Déclinaison +08° 55 31,908[1]
Constellation Petit Chien
Magnitude apparente +4,33[2]
(4,46/6,66)[2]

Localisation dans la constellation : Petit Chien

Caractéristiques
Type spectral K3 III Fe-0.5[3]
(K4 III/K1: III)[2]
Indice U-B +1,53[4]/
Indice B-V +1,43[4]/
Astrométrie
Vitesse radiale 46,8 ± 0,3 km/s[5]
Mouvement propre μα = −60,905[1] mas/a
μδ = +9,771[1] mas/a
Parallaxe 4,687 2 ± 0,367 4 mas[1]
Distance 213,347 0 ± 16,722 9 pc (696 a.l.)[1]
Magnitude absolue −0,5 ± 0,1/1,7 ± 0,2[2]
Caractéristiques physiques
Masse 1,88 M/1,85 M[2]
Rayon 36,8 ± 2,6 R/7,8 ± 1,0 R[2]
Luminosité 321 ± 33 L/25,4 ± 5,2 L[2]
Température 4 036 ± 100 K/4 658 ± 200 K[2]
Rotation 5 ± 2 km/s/2,0 ± 2,0 km/s[2]
Âge 1,3×109 a[2]
Composants stellaires
Composants stellaires γ CMi A, γ CMi B
Orbite
Demi-grand axe (a) 17 mas[2]
Excentricité (e) 0,258 56 ± 0,000 39[2]
Période (P) 389,310 ± 0,012 j
Inclinaison (i) 66°[2]
Argument du périastre (ω) 142,079 ± 0,090°
Longitude du nœud ascendant (Ω) °
Époque du périastre (τ) 2 449 849,172 ± 0,089 JJ

Autres désignations

γ CMi, 4 Cmi (Flamsteed), HR 2854, HD 58972, HIP 36284, BD+09°1660, CCDM 07281 +0856, WDS J07282 +0856A, SAO 115478, GC 9974[6]

Les mesures de parallaxe effectuées à l'aide du satellite Gaia indiquent que le système est distant de 696±55 a.l. (213 pc) du Soleil[1]. Cependant, la parallaxe déterminée par Gaia, qui est d'environ 4,69 millisecondes d'arc[1], est bien plus faible que la valeur de parallaxe qui avait été déterminée par le satellite Hipparcos, qui est de 10,25 mas[8], ce qui placerait alors le système à une distance deux fois plus faible, d'environ 320 a.l. (98,1 pc) du Soleil.

γ CMi est une étoile binaire spectroscopique et le système possède une période orbitale de 389,31 jours, un demi-grand axe de 1,48 UA, et une excentricité de 0,2586[2]. Leur vitesse radiale variable avait été découverte par H. M. Reese en 1902 à l'observatoire Lick[9]. Les deux composantes sont des étoiles qui ont évolué en des géantes rouges de type K ; elles sont probablement dans leur première montée dans la branche des géantes rouges. La composante A, qui est la composante primaire, est de type spectral K4 III alors que la composante B, qui est la composante secondaire, pourrait être de type K1: III[2].

Références

  1. (en) A. G. A. Brown et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 2: Summary of the contents and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 616, (DOI 10.1051/0004-6361/201833051, Bibcode 2018A&A...616A...1G, arXiv 1804.09365)
  2. (en) F. C. Fekel, M. H. Williamson, M. Weber, K. G. Strassmeier et D. Pourbaix, « The spectroscopic orbit of the K-giant binary γ Canis Minoris », Astronomische Nachrichten, vol. 334, no 3, , p. 223 (DOI 10.1002/asna.201211842, Bibcode 2013AN....334..223F, CiteSeerx 10.1.1.300.8819)
  3. (en) Keenan et Raymond C. McNeil, « The Perkins catalog of revised MK types for the cooler stars », Astrophysical journal Supplement Series, vol. 71, , p. 245 (DOI 10.1086/191373, Bibcode 1989ApJS...71..245K)
  4. (en) H. L. Johnson, B. Iriarte, R. I. Mitchell et W. Z. Wisniewskj, « UBVRIJKL photometry of the bright stars », Commission Lunar and Planetary Laboratory, vol. 4, , p. 99 (Bibcode 1966CoLPL...4...99J)
  5. (en) J. H. J. de Bruijne et A.-C. Eilers, « Radial velocities for the HIPPARCOS-Gaia Hundred-Thousand-Proper-Motion project », Astronomy & Astrophysics, vol. 546, , p. 14 (DOI 10.1051/0004-6361/201219219, Bibcode 2012A&A...546A..61D, arXiv 1208.3048)
  6. (en) * gam CMi -- Spectroscopic binary sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  7. (en) Bojan Kambič, Viewing the Constellations with Binoculars: 250+ Wonderful Sky Objects to See and Explore, Springer, (ISBN 978-0387853543, lire en ligne), p. 32
  8. (en) F. van Leeuwen, « Validation of the new Hipparcos reduction », Astronomy and Astrophysics, vol. 474, no 2, , p. 653–664 (DOI 10.1051/0004-6361:20078357, Bibcode 2007A&A...474..653V, arXiv 0708.1752)
  9. (en) W. W. Campbell, « Six stars whose velocities in the line of sight are variable », Astrophysical journal, vol. 16, , p. 114–117 (DOI 10.1086/140954, Bibcode 1902ApJ....16..114C)

Liens externes

  • Portail de l’astronomie
  • Portail des étoiles
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.