Gamma Reticuli

Gamma Reticuli Reticuli / γ Ret) est une étoile géante de la constellation australe du Réticule. Avec une magnitude apparente moyenne de 4,5[4], elle est visible à l'œil nu. L'étoile présente une parallaxe annuelle de 6,95 mas telle que mesurée par le satellite Hipparcos[1], ce qui permet d'en déduire qu'elle est distante d'environ 469 a.l. (144 pc) de la Terre. À une telle distance, sa magnitude visuelle est diminuée d'un facteur d'extinction de 0,08 en raison de la poussière interstellaire présente sur le trajet de sa lumière jusqu'à la Terre[5].

Gamma Reticuli
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 04h 00m 53,809s[1]
Déclinaison −62° 09 33,43[1]
Constellation Réticule
Magnitude apparente 4,42 à 4,64[2]

Localisation dans la constellation : Réticule

Caractéristiques
Type spectral M4 III[3]
Indice U-B +1,81[4]
Indice B-V +1,66[4]
Variabilité SR[5]
Astrométrie
Vitesse radiale −7,0 ± 2,7 km/s[6]
Mouvement propre μα = +3,03 mas/a[1]
μδ = +34,67 mas/a[1]
Parallaxe 6,95 ± 0,11 mas[1]
Distance 469 ± 7 al
(144 ± 2 pc)
Magnitude absolue −1,31[7]
Caractéristiques physiques
Masse 1,5 à 2 M[5]
Rayon 115 R[5]
Gravité de surface (log g) 0,8[5]
Luminosité 1 846 L[8]
Température 3 599 K[8]
Métallicité [Fe/H] = 0,0[5]

Autres désignations

γ Ret, HR 1264, HD 25705, HIP 18744, CD-62 149, CPD-62 312, SAO 248925[9]

Gamma Reticuli est une étoile géante rouge évoluée de type spectral M4 III[3]. Elle traverse actuellement la phase de la branche asymptotique des géantes[10], ce qui signifie qu'elle fusionne l'hydrogène et l'hélium dans des coquilles concentriques autour d'un noyau inerte composé de carbone et d'oxygène. Il s'agit d'une étoile variable semi-régulière dont la magnitude apparente varie entre 4,42 et 4,64 sur une période de 25 jours[5],[2].

Gamma Reticuli est 1,5 à deux fois plus massive que le Soleil et son rayon s'est étendu jusqu'à faire 115 rayons solaires[5]. Sa luminosité est environ 1 850 fois supérieure à celle du Soleil et sa température de surface est de 3 450 K[8]. Sa métallicité apparaît quant à elle être proche de la métallicité solaire[5].

Notes et références

  1. (en) F. van Leeuwen, « Validation of the new Hipparcos reduction », Astronomy & Astrophysics, vol. 474, no 2, , p. 653–664 (DOI 10.1051/0004-6361:20078357, Bibcode 2007A&A...474..653V, arXiv 0708.1752)
  2. (en) N. N Samus', E. V. Kazarovets et al., « General Catalogue of Variable Stars: Version GCVS 5.1 », Astronomy Reports, vol. 61, no 1, , p. 80-88 (DOI 10.1134/S1063772917010085, Bibcode 2017ARep...61...80S, lire en ligne)
  3. (en) Nancy Houk et A. P. Cowley, Michigan catalogue of two-dimensional spectral types for the HD stars, vol. 1, Ann Arbor, Michigan, États-Unis, Département d'astronomie de l'université du Michigan, (Bibcode 1978mcts.book.....H)
  4. (en) J.-C. Mermilliod, « Compilation of Eggen's UBV data, transformed to UBV (unpublished) », Catalogue of Eggen's UBV data, SIMBAD, (Bibcode 1986EgUBV........0M)
  5. (en) P. Cruzalèbes et al., « Fundamental parameters of 16 late-type stars derived from their angular diameter measured with VLTI/AMBER », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 434, no 1, , p. 437–450 (DOI 10.1093/mnras/stt1037, Bibcode 2013MNRAS.434..437C, arXiv 1306.3288)
  6. (en) J. H. J. de Bruijne et A.-C. Eilers, « Radial velocities for the HIPPARCOS-Gaia Hundred-Thousand-Proper-Motion project », Astronomy & Astrophysics, vol. 546, , p. 14, article no A61 (DOI 10.1051/0004-6361/201219219, Bibcode 2012A&A...546A..61D, arXiv 1208.3048)
  7. (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended Hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5, , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971)
  8. (en) I. McDonald, A. A. Zijlstra et M. L. Boyer, « Fundamental Parameters and Infrared Excesses of Hipparcos Stars », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 427, no 1, , p. 343–57 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2012.21873.x, Bibcode 2012MNRAS.427..343M, arXiv 1208.2037)
  9. (en) * gam Ret -- Long-period variable star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  10. (en) Olin J. Eggen, « Asymptotic giant branch stars near the sun », The Astronomical Journal, vol. 104, no 1, , p. 275–313 (DOI 10.1086/116239, Bibcode 1992AJ....104..275E)

Lien externe

  • Portail de l’astronomie
  • Portail des étoiles
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.