Gare d'Allanche
La gare d'Allanche est ancienne gare ferroviaire française de la ligne de Bort-les-Orgues à Neussargues, située sur le territoire de la commune d'Allanche, dans le département du Cantal, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Allanche | |||
Localisation | |||
---|---|---|---|
Pays | France | ||
Commune | Allanche | ||
Adresse | Avenue du Puy Mary 15160 Allanche |
||
Coordonnées géographiques | 45° 13′ 44″ nord, 2° 55′ 54″ est | ||
Gestion et exploitation | |||
Propriétaire | SNCF | ||
Exploitant | SNCF | ||
Code UIC | 87645614 | ||
Caractéristiques | |||
Ligne(s) | Bort-les-Orgues à Neussargues | ||
Altitude | 984 m | ||
Historique | |||
Mise en service | |||
Fermeture | 1991 tout trafic SNCF | ||
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Géolocalisation sur la carte : France
| |||
La SNCF a fermé le service voyageurs en 1990 et le trafic marchandise en 1991. Le site de la gare d'Allanche a néanmoins toujours une activité ferroviaire, mais touristique avec le Vélorail du Cézallier[1] qui circule entre Allanche et Landeyrat.
Situation ferroviaire
Établie à 984 mètres d'altitude, la gare d'Allanche est située au point kilométrique (PK) 511,383 de la ligne de Bort-les-Orgues à Neussargues entre les gares de Marcenat - Landeyrat et de Saint-Anastasie.
Histoire
Les travaux de la voie ferrée du chemin de fer à Allanche sont considérés[2] comme l'évènement historique qui eut le plus d'importance pour le développement économique du bourg au fil du temps.
La Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans (PO) met en service la gare lors de l'ouverture, le 2 décembre 1907[3], du tronçon d'Allanche à Neussargues. Cet évènement est fêté avec l'accueil du sous-préfet et du député au son de la fanfare allanchoise, et s'est poursuivi par un banquet rassemblant 62 personnes à l'hôtel Taissidre-Martin[3].
Le a lieu la mise en service du tronçon de Riom-ès-Montagnes à Allanche, il permet l'ouverture de la totalité de la ligne de la gare de Bort-les-Orgues à la gare de Neussargues. Lors de l'inauguration officielle de la ligne, le dimanche [3], une cérémonie officielle a lieu en gare d'Allanche. « Dès huit heurs, on se presse vers la gare : conseil municipal, sapeurs-pompiers, enfants des écoles et de nombreux curieux, se retrouvent à la gare »[3] pour attendre l'arrivée du train inaugural avec notamment le ministre des Travaux publics Louis Barthou, le directeur de la Compagnie du PO, Émile Heurteau[4], et l'ingénieur en chef de la construction de la ligne, Paul Séjourné.
En , la gare d'Allanche, qui abrite l'office de tourisme de la commune, est à l'ordre du jour du conseil de la Communauté de communes du Cézallier, au sujet des 8 733,88 euros hors-taxes du devis pour un nouveau crépi[5].
Notes et références
- Site Vélorail du Cézallier, au départ des gares de Landeyrat et d'Allanche lire en ligne (consulté le 26 juillet 2010).
- Maurice Peschaud, 1978, p. 102.
- Maurice Peschaud, 1978, p. 103.
- Site annales X, Charles Émile Heurteau (1848-1927) lire en ligne (consulté le 26 juillet 2010).
- Site conseil communautaire de Cézallier, procès-verbal de conseil communautaire, séance du mardi 18 mai 2010 fichier pdf (consulté le 26 juillet 2010).
Voir aussi
Bibliographie
- R. Caralp-Landon, Les chemins de fer dans le massif central : étude des voies ferrées régionales, Imprimerie nationale, 1959.
- Maurice Peschaud, Allanche, neuf siècles de son histoire, éditions Gerbert, 1978, (extraits).
Articles connexes
Liens externes
- La gare d'Allanche, sur le site officiel SNCF / TER Auvergne-Rhône-Alpes
- www.velorail-cantal.com
- Portail du chemin de fer
- Portail du Cantal et de la Haute-Auvergne