Gare de La Rivière-Thibouville

La gare de La Rivière-Thibouville est une gare ferroviaire française (fermée) de la ligne de Serquigny à Oissel, située près de La Rivière Thibouville sur le territoire de la commune de Fontaine-la-Soret dans le département de l'Eure en région Normandie.

La Rivière-Thibouville

La gare vers 1900.
Localisation
Pays France
Commune Fontaine-la-Soret
Adresse Rue de la Gare
27550 Fontaine-la-Soret
Coordonnées géographiques 49° 08′ 48″ nord, 0° 43′ 20″ est
Gestion et exploitation
Propriétaire SNCF
Code UIC 87415372
Services fermée
Caractéristiques
Ligne(s) Serquigny à Oissel
Voies 2
Quais 2
Altitude 68 m
Historique
Mise en service 24 juillet 1865
Fermeture vers la fin du XXe siècle
Géolocalisation sur la carte : Eure
Géolocalisation sur la carte : Normandie
Géolocalisation sur la carte : France

Elle est mise en service en 1865 par la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest.

Située entre deux bourgs, en campagne, elle est fermée vers la fin du XXe siècle par la Société nationale des chemins de fer français (SNCF), Son ancien bâtiment voyageurs est toujours présent.

Situation ferroviaire

Établie à 68 mètres d'altitude, la gare de La Rivière-Thibouville est située au point kilométrique (PK) 4,788 de la ligne de Serquigny à Oissel, entre les gares de Serquigny et de Brionne[1] (voir Schéma de la ligne de Serquigny à Oissel).

Histoire

Gare et train arrivant vers 1900.

La station de La Rivière-Thibouville est mise en service le par la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest, lorsqu'elle ouvre à l'exploitation l'embranchement de Serquigny à Rouen de la ligne de Paris à Caen et à Cherbourg[2].

En 1895, des travaux d'extension des aménagements de la gare sont réalisés[3].

En 1900, le bâtiment principal est ravalé et la toiture est réparée[4]. En 1901, des réparations sont effectuées sur la charpente de la halle à marchandises de la gare[5].

Service des voyageurs

L'ancienne gare en 2018

La gare de La Rivière-Thibouville est fermée au service des voyageurs.

Patrimoine ferroviaire

L'ancien bâtiment voyageurs, désaffecté, a été transformé en habitation. Les quais subsistent


Notes et références

  1. Reinhard Douté, Les 400 profils de lignes voyageurs du réseau ferré français : (372) Serquigny - Oissel, vol. 1 - lignes 001 à 600, Paris, La Vie du Rail, , 238 p. (ISBN 978-2-918758-34-1), p. 140
  2. François Palau et Maguy Palau, Le Rail en France : Le Second Empire : 8.6 Serquigny-Rouen : 24 juillet 1865, t. 3 : 1864 - 1870, Paris, Palau, , 239 p. (ISBN 2-9509421-3-X), p. 51
  3. Conseil général de l'Eure, « Rapports et délibérations - Eure, Conseil général », sur gallica.bnf.fr, BNF, (consulté le ), p. 39
  4. Conseil général de l'Eure, « Rapports et délibérations - Eure, Conseil général », sur gallica.bnf.fr, BNF, (consulté le ), p. 36
  5. Conseil général de l'Eure, « Rapports et délibérations - Eure, Conseil général », sur gallica.bnf.fr, BNF, (consulté le ), p. 34

Voir aussi

Articles connexes

Lien externe

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