Gare de Parcoul - Médillac

La gare de Parcoul - Médillac est une gare ferroviaire française, fermée, des lignes de Paris-Austerlitz à Bordeaux-Saint-Jean et de Ribérac à Parcoul - Médillac. Elle est située sur le territoire de la commune de Médillac, dans le département de la Charente, à proximité de la commune de Parcoul-Chenaud, dans le département de la Dordogne, toutes deux en région Nouvelle-Aquitaine.

Parcoul - Médillac

La gare dans les années 1910.
Localisation
Pays France
Commune Médillac
Adresse 16210 Médillac
Coordonnées géographiques 45° 13′ 14″ nord, 0° 01′ 25″ est
Gestion et exploitation
Propriétaire SNCF
Exploitant Fermée
Code UIC 87583724
Caractéristiques
Ligne(s) Paris-Austerlitz à Bordeaux-Saint-Jean
Ribérac à Parcoul - Médillac (déclassée, déferrée)
Voies 2
Altitude 38 m
Historique
Mise en service

Situation ferroviaire

Établie à 38 mètres d'altitude, la gare de Parcoul - Médillac est située au point kilométrique (PK) 505,740 de la Ligne de Paris-Austerlitz à Bordeaux-Saint-Jean, entre les gares de Chalais et de Saint-Aigulin - La Roche-Chalais[1].

Gare de bifurcation, elle est, au PK 544,854, le terminus de la ligne de Ribérac à Parcoul - Médillac (déclassée et déferrée), où elle se trouve après la gare de Chenaud[1],[2].

Histoire

Lors de la mise en service de la section entre Angoulème et Bordeaux, le , il n'y a pas de gare ou halte entre les gares mises en services de Chalais et de La Roche-Chalais[3].

En 1906, la gare de bifurcation de Parcoul - Médillac est créée lors de la construction de la Ligne de Ribérac à Parcoul - Médillac par la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans (PO), c'est une gare prévue pour être « ouverte à tous les transports en grande et en petite vitesse et au transport des bestiaux, chevaux et voitures »[4]. Elle est mise en service le , lors de l'ouverture à l'exploitation de la Ligne de Ribérac à Parcoul - Médillac[5],[6].

La ligne d'embranchement est fermée au service des voyageurs le [5].

Le 4 juillet 1944 un train transportant 750 déportés (essentiellement des résistants) détenus au Camp du Vernet-d'Ariège, à la Prison Saint-Michel de Toulouse et au Fort du Hâ à Bordeaux, parti le 3 juillet de Bordeaux pour Dachau est mitraillé lors de son stationnement en gare[7] par des avions bombardiers alliés. L’attaque cessa lorsque des déportés purent agiter un chiffon blanc par les lucarnes des wagons. Aux morts sous la mitraille, 4 autres meurent sous les balles des allemands après avoir tenté de s’enfuir. L’arrêt dura plusieurs jours, le temps de réparer la locomotive touchée lors de l’attaque aérienne[8].

La gare est fermée[Quand ?].

Patrimoine ferroviaire

Le bâtiment voyageurs devenu propriété privée.

Le bâtiment voyageurs d'origine, désaffecté du service ferroviaire, est devenu une habitation privée[2].

Notes et références

  1. Reinhard Douté, Les 400 profils de lignes voyageurs du réseau français : lignes 001 à 600, vol. 1, La Vie du rail, , 239 p. (ISBN 978-2-918758-34-1), « [570/5] Angoulème - Coutras », p. 199.
  2. « St Saviol - Parcoul-Médillac: Fin », sur rails-charente.blogspot.com, (consulté le ).
  3. François et Maguy Palau, Le rail en France : Le Second Empire, t. 1 : 1852-1857, Paris, Palau éd., , 215 p. (ISBN 2-950-942-11-3, BNF 36712104), « 1.6 Bordeaux-Angoulème 20 septembre 1852 », p. 31-32.
  4. « 1 Chemins de fer d'Orléans », Bulletin de la Chambre de commerce de paris, , p. 646 (lire en ligne, consulté le ).
  5. Roger Vidal, Le Périgord et le rail : La Dordogne et le Paris-Orléans, t. 1, Périgueux, Éd. à compte d'auteur, , chap. 5 (« Ligne de Périgueux à Parcoul »), p. 516-593.
  6. « Les lignes du Périgord en compagnie d'Eugène Le Roy : L'étoile de Ribérac », sur atelier-bruno-moret.blog4ever.com, (consulté le ).
  7. « Médillac en 1939-1945 » (consulté le )
  8. Fabrice Drouelle, « Juillet-Août 1944, le Train Fantôme », sur France Inter, (consulté le )

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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