Gare du Plessis-Chenet

La gare du Plessis-Chenet est une gare ferroviaire française de la ligne de Corbeil-Essonnes à Montereau, située en bord de Seine à l'extrême limite nord du territoire de la commune du Coudray-Montceaux et à proximité immédiate de Corbeil-Essonnes, juste au sud de la ville, dans le département de l'Essonne, en région Île-de-France.

Pour les articles homonymes, voir Le Plessis.

Le Plessis-Chenet

Le quai de la gare.
Localisation
Pays France
Commune Le Coudray-Montceaux
Quartier La Demi-Lune
Adresse Les Berges de Seine
91830 Le Coudray-Montceaux
Coordonnées géographiques 48° 34′ 24″ nord, 2° 28′ 47″ est
Gestion et exploitation
Propriétaire SNCF
Exploitant SNCF
Code UIC 87681627
Site Internet La gare du Plessis-Chenet   sur le site de la SNCF
Service
Caractéristiques
Ligne(s) Corbeil-Essonnes à Montereau
Voies 2
Quais 2
Transit annuel 43 200 voyageurs (2016)
Zone 5 (tarification Île-de-France)
Altitude 39 m
Historique
Mise en service 1965

C'est une halte voyageurs de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF) desservie par les trains de la ligne D du RER. Elle se situe à une distance de 37,89 km de Paris-Gare-de-Lyon.

Situation ferroviaire

Établie à environ 40 mètres d'altitude, la gare du Plessis-Chenet est située au point kilométrique (PK) 37,89 de la ligne de Corbeil-Essonnes à Montereau, entre les gares de Villabé et du Coudray-Montceaux. La gare se situe à une centaine de mètres de la sortie sud du souterrain d'Essonnes, d'une longueur de 573 m, qui permet à la ligne de basculer de la vallée de l'Essonne à la rive gauche de la Seine, rive qu'elle suivra tout au long de son parcours jusqu'à Melun.

Sortie sud du souterrain d'Essonnes à proximité de la gare du Plessis-Chenet.

Histoire

Accès réservé au personnel de l'ex-usine IBM.

La gare du Plessis-Chenet n'existait pas lors de la création de la ligne de Corbeil à Melun et à Montereau en 1897. Elle a été ouverte en 1965[1] pour permettre l'accès à l'ex-usine IBM (devenue Altis Semiconductor puis X-FAB France[2]) au personnel de l'usine. La gare s'appelait alors « Le Plessis-Chenet IBM ».

L’histoire de cette halte est intimement liée à l’histoire de l’usine et à son évolution. Sa fréquentation et son avenir ont souvent dépendu de devenir de l’usine, longtemps menacée de fermeture[3],[4].

Jusqu'à la mise en service de la partie sud de la ligne D du RER en 1995, les trains desservant la gare du Plessis-Chenet effectuaient des trajets réguliers entre Paris-Gare-de-Lyon et Melun tous les jours de la semaine, en soirée et jusqu'après minuit. Ce n'est qu'à partir de 1999 que Paris n'a plus été desservie aux heures de pointe en semaine et qu'un système de navettes entre Melun et la gare de Juvisy a été mis en place. Puis, en 2005, les trains de soirée et de nuit ont été remplacés par des cars du réseau Noctilien[5],[6].

Depuis 2005, la gare n'est plus desservie par les trains au départ de Corbeil-Essonnes et de Melun en soirée et la nuit. Des cars Transilien assurent à la place la desserte des gares entre Corbeil-Essonnes et Melun[7].

En 2011, les navettes entre Juvisy et Melun sont principalement assurées par des rames Z 5300, alors qu'aux heures creuses et le weekend, les trains en direction de Paris, et au-delà, sont assurés par des rames Z 20500.

En 2016, selon les estimations de la SNCF, la fréquentation annuelle de la gare est de 43 200 voyageurs comme en 2015. Ce nombre s'est élevé à 48 600 en 2014[8].

À partir du mois de , lors de la mise en place du service annuel 2019, la desserte de la gare est modifiée : il n'y a plus d'accès direct vers Paris ; aux heures de pointe, des navettes assurent des liaisons Melun - Corbeil-Essonnes et, aux heures creuses, des navettes assurent des liaisons Melun - Juvisy via Ris-Orangis. Par ailleurs, toutes les rames Z 5300, qui assuraient les navettes Juvisy – Melun ont été retirées de la ligne.

Au début du mois de , les premières rames Z 57000 sont mises en service sur la liaison Melun - Corbeil-Essonnes - Juvisy (via Ris-Orangis).

Service des voyageurs

Accès

Accès restreint à la gare depuis la voirie côté Seine.
Rame Z 20500 en gare du Plessis-Chenet, assurant en provenance de Melun et à destination de Paris-Gare-de-Lyon.

Cette gare a la particularité d'avoir des accès d'une largeur réduite depuis la voirie. L'accès côté Seine (voie 1) se fait par un petit passage entre deux maisons, accessible uniquement depuis l'ancien chemin de halage, au niveau de l'écluse du Coudray, auquel on accède à Corbeil-Essonnes à environ 1 300 m au nord. L'accès côté Nationale 7 (voie 2) est un accès strictement réservé à l'usine Altis. Depuis la gare, cet accès est contrôlé par un portillon réservé aux seuls employés de l'usine.

Accueil

Halte voyageurs SNCF du réseau de trains de banlieue Transilien, c'est un point d'arrêt non géré (PANG) à accès libre. Elle est équipée d'un automate pour l'achat de titres de transport Transilien, d'un système d'information en temps réel sur les horaires des trains et d'un abri sur chaque quai[9].

Une passerelle permet la traversée des voies et le passage d'un quai à l'autre.

Desserte

Le Plessis-Chenet est desservie par des trains de la ligne D du RER. Aux heures de pointe, par des navettes Juvisy - Corbeil - Melun et aux heures creuses et le weekend, tous les trains desservent Paris-Gare-de-Lyon et au-delà vers le nord, selon les missions[9].

Intermodalité

La gare ne dispose d'aucune correspondance avec des lignes de bus.

Galerie de photographies

Notes et références

  1. Roger Bailly, 150 ans de Chemin de Fer en Essonne. Éditions Amatteis, 1994. p. 152
  2. R.L., « X-Fab sauve Altis », sur usinenouvelle.com, (consulté le ).
  3. Sauvetage de l'usine ALTIS sur le site de Libération.
  4. Rachat de l'usine ALTIS sur le site de France 3 Île-de-France.
  5. Le Parisien - Des bus de nuit à la place du RER D ?, article du 17 août 2004.
  6. 3 000 signatures contre la fin des trains de nuit, article du 30 novembre 2004.
  7. Transilien - Fiches horaires.
  8. « Fréquentation en gares : Le Plessis Chenet », sur SNCF Open Data (consulté le ).
  9. Site SNCF Transilien : Gare du Plessis-Chenet (consulté le 13 avril 2014).

Voir aussi

Bibliographie

  • Roger Bailly, 150 ans de Chemins de Fer en Essonne, Le Mée-sur-Seine, Lys Éditions Presse - Éditions Amattéis, , 255 p. (ISBN 2-86849-147-2)

Articles connexes

Lien externe

Origine Arrêt précédent Train Arrêt suivant Destination
Corbeil-Essonnes
ou Juvisy (par Ris-Orangis)
Villabé   Le Coudray-Montceaux Melun
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