Route nationale 7 (France métropolitaine)
La route nationale 7, ou RN 7, ou encore N 7, parfois également appelée la « route Bleue » ou encore la « route des vacances » (bien que le trajet diffère entre Roanne et Valence), était la plus longue des routes nationales de France avec 996 km. Avant son déclassement partiel, elle reliait Paris à Menton via l'ouest de la Bourgogne, le nord de l'Auvergne, la vallée du Rhône, le massif de l'Esterel et la Côte d'Azur.
Pour les articles homonymes, voir N7, Route nationale 7, Nationale 7 et Route bleue.
Histoire
La capitale des Gaules se situant à Lugdunum (Lyon), elle devient le point de départ de toutes les voies établies par le gendre d'Auguste, Marcus Vipsanius Agrippa en 20 av. J.-C. Ce maillage au départ de Lyon restera dans l'histoire sous le nom d'étoile d'Agrippa. De là partent les routes vers Lutèce (Paris), selon approximativement le tracé de l'actuelle N6, et vers Rome en longeant le Rhône, par Arausio (Orange), et le bord de la Méditerranée comme la nationale 7.
C'est au XVe siècle, avec la création de la poste royale par Louis XI qu'un réseau cohérent de routes de postes est mis en place. Les chemins de Paris à Lyon passent par Moulins (route du Bourbonnais) ou Dijon (route de Bourgogne). Le siècle suivant voit l'apparition des premiers transports réguliers de voyageurs et la plantation des ormes le long des voies pour les ombrager et les délimiter (le long des actuelles N6 et ex-N7).
C'est aussi à cette époque qu'est édité le Guide des chemins de France, de Charles Estienne (1552), l'ancêtre de tous les guides modernes.
Quand le Comté de Nice est intégré en 1793 à la République française pour former le département des Alpes-Maritimes, il n'y a pas d'ingénieur chargé des ponts et chaussées. Napoléon Ier qui y a fait ses premières armes décide de construire une route entre Nice et Menton continuée vers l'Italie, la route de la grande corniche. Joseph Hyacinthe Sigaud[1] est nommé ingénieur en chef des ponts et chaussées du département des Alpes-Maritimes où il arrive le (2 nivôse de l'an XI), mais il quitte ce poste le (9 brumaire de l'an XIV) pour le poste d'ingénieur en chef des ponts et chaussées dans les Bouches-du-Rhône. Il est remplacé par son adjoint, Joseph Ladevèze (1765-1833). Les premiers travaux de terrassements de la route sont adjugés en 1803 à Charles Martinasso, de Nice, pour une estimation de 250 000 francs pour la réalisation de 15,7 km de route qui nécessitaient 64 000 m3 de déblais rocheux. Mais des difficultés ont amené à casser le marché et à la confier à Joseph Fiorina, de Nice. Le marché est soldé en 1806. Le même entrepreneur obtient en 1809 le marché de continuation de la route depuis la chapelle Sainte-Catherine à La Turbie jusqu'à Menton pour un montant de 128 000 francs pour 13,5 km. Il poursuit les travaux en 1810 depuis Menton jusqu'au haut de Vintimille, soit 10,5 km pour 164 000 francs, puis en 1811 au-delà de Vintimmille[2].
L'autre difficulté de cette route était le pont permettant le franchissement du Var. Un pont avait été rapidement construit en 1792 par le génie militaire. Il mesurait 628 m de longueur et 4,90 m de largeur avec 109 travées de 5,46 m. Le pont est transféré du ministère de la Guerre au ministère de l'Intérieur en 1802. Il va donner plusieurs fois des signes de faiblesses. Une crue en 1802-1803 crée trois brèches. Il faut reconstruire 51 travées avec du mélèze. Une crue, en 1807, emporte quatre palées. En 1810, des bois flottés créent une nouvelle brèche. En , la création d'une digue permet de diminuer la longueur à 335 m pour un projet de nouveau pont de 22 travées de 15 m de portée et 7 m de largeur. Les travaux sont attribués à Jean Faraud, architecte de la ville de Nice, en septembre. Quand, en 1814, le général sarde Caqueran d'Osasque entre dans le comté, les travaux de construction étaient interrompus faute d'argent. Le pont de 1792 est resté en service et constamment réparé. C'est avec la construction du viaduc sur le Var pour la ligne de chemin de fer de la compagnie PLM qu'un nouveau pont routier à tablier en fonte est construit entre 1861 et 1863. Le pont a été détruit lors d'un bombardement en 1944. Un nouveau pont routier en béton armé a été inauguré en 1950[3].
Itinéraire
De Paris à Lyon
Les communes traversées par la RN 7 de Paris à Lyon sont :
Île-de-France : Paris (Porte d'Italie) • Le Kremlin-Bicêtre • Villejuif • L'Haÿ-les-Roses (à l'ouest) • Vitry-sur-Seine (à l'est) • Chevilly-Larue (à l'ouest) • Thiais (à l'est) • Rungis (à l'ouest) • Orly (à l'est) • passage sous les pistes de l'aéroport d'Orly • Villeneuve-le-Roi (à l'est) • Paray-Vieille-Poste (à l'ouest) • Athis-Mons • Juvisy-sur-Orge • Viry-Châtillon • Grigny • Ris-Orangis • Évry-Courcouronnes • Corbeil-Essonnes • Le Coudray-Montceaux (Plessis Chenet) • Saint-Fargeau-Ponthierry • Pringy • Villiers-en-Bière • Chailly-en-Bière • Forêt de Fontainebleau • Fontainebleau • Bourron-Marlotte • Grez-sur-Loing • Saint-Pierre-lès-Nemours • Nemours • Souppes-sur-Loing.
Centre-Val de Loire (Loiret) : Dordives • Fontenay-sur-Loing • Cepoy • Châlette-sur-Loing • Montargis • Amilly • Mormant-sur-Vernisson • Solterre (La Commodité) • Pressigny-les-Pins • Nogent-sur-Vernisson • Boismorand (Les Bézards) • La Bussière • Briare • Bonny-sur-Loire.
Bourgogne-Franche-Comté (Nièvre) : Neuvy-sur-Loire • La Celle-sur-Loire • Myennes • Cosne-Cours-sur-Loire • Tracy-sur-Loire (Maltaverne) • Pouilly-sur-Loire • Mesves-sur-Loire • La Charité-sur-Loire • La Marche • Tronsanges • Pougues-les-Eaux • Varennes-Vauzelles • Nevers • Challuy (à l'ouest) • Sermoise-sur-Loire (à l'est) • Magny-Cours • Saint-Parize-le-Châtel (Moiry) • Saint-Pierre-le-Moûtier • Chantenay-Saint-Imbert • Tresnay.
Auvergne-Rhône-Alpes : Villeneuve-sur-Allier • Trévol • Avermes • Moulins • Yzeure • Toulon-sur-Allier • Bessay-sur-Allier • Saint-Loup • Varennes-sur-Allier • Rongères • Saint-Gérand-le-Puy • Périgny • Lapalisse • Saint-Prix • Saint-Pierre-Laval • Saint-Martin-d'Estréaux • La Pacaudière • Changy • Saint-Forgeux-Lespinasse • Saint-Germain-Lespinasse • Saint-Romain-la-Motte • Roanne • Le Coteau • Saint-Vincent-de-Boisset • Notre-Dame-de-Boisset • Saint-Cyr-de-Favières • Neaux • Saint-Symphorien-de-Lay • Fourneaux • Machézal • Joux • Tarare • Pontcharra-sur-Turdine • Les Olmes (Vindry-sur-Turdine) • Saint-Romain-de-Popey • Bully • L'Arbresle • Fleurieux-sur-l'Arbresle • Lentilly • La Tour-de-Salvagny • Dardilly • Charbonnières-les-Bains • Tassin-la-Demi-Lune • Lyon.
La RN 7 commence à la porte d'Italie à la limite entre Paris et Le Kremlin-Bicêtre puis elle continue plein sud en direction de Villejuif. Elle passe sous les pistes de l'aéroport d'Orly puis longe la Seine jusqu'à Fontainebleau. Elle oblique alors vers le sud à travers la forêt de Fontainebleau, traverse Nemours puis Montargis avant de rejoindre la vallée de la Loire à Briare.
Au sud de Nevers, on abandonne la vallée de la Loire pour celle de l'Allier. La RN 7 est en cours d'aménagement et devrait être progressivement transformée en voie rapide ou en autoroute. Elle passe devant le circuit automobile de Nevers Magny-Cours, contourne Saint-Pierre-le-Moûtier avant de se diriger vers Moulins.
Le secteur marquant la limite entre la Bourgogne et l'Auvergne, à deux voies, est particulièrement dangereux. Avant d'arriver à Moulins, après Villeneuve-sur-Allier sur le territoire de la commune de Trévol, on découvre au bord de la route (à droite en venant de Paris) un monument à la mémoire de quatre aéronautes : le capitaine Marchal, le lieutenant Chauré et les adjudants Vincenot et Réau, qui trouvèrent la mort le dans l'accident du dirigeable République. Dû aux ciseaux d'Henri Bouchard, ce monument fut inauguré le 29 septembre 1923.
Depuis les années 1990, le chef-lieu de l'Allier n'est plus traversé mais contourné. À la sortie sud de la ville, un échangeur permet d'accéder à la transversale nommée RCEA. C'est également à Moulins que commence la RN 9 (déclassée) en direction de Clermont-Ferrand et de l'Espagne en traversant le Massif central, devenant l'autoroute A75 jusque dans l'Hérault.
À Varennes-sur-Allier, la RN 209 permet d'atteindre la célèbre station thermale de Vichy. Peu après Lapalisse, on traverse les monts de la Madeleine : la route devient plus sinueuse. Sa transformation en voie rapide est achevée jusqu'à la limite avec la Loire.
Le prestigieux restaurant familial Troisgros est fondé en 1930 en face de la gare de Roanne sur la nationale 7. L'agglomération de Roanne est désormais contournée par une rocade. À l'Hôpital-sur-Rhins, se trouve la bifurcation RN 7 – RN 82 : cette dernière se dirige vers Saint-Étienne. Elle permet également l'accès à Lyon par l'autoroute A89. Eugénie Brazier et Paul Bocuse y tiennent leur restaurant d'exception « La Mère Brazier » et « Paul Bocuse » à Lyon et à Collonges-au-Mont-d'Or près de Lyon à deux pas de la N7. Il faut alors franchir les monts du Lyonnais par le col du Pin-Bouchain pour atteindre Tarare, l'Arbresle, Lentilly, La Tour-de-Salvagny, où aboutit l'autoroute A89, et enfin Lyon (à Lyon, les RN 6 et RN 7 se retrouvent en se frôlant place Valmy devant la mairie du 9e arrondissement de Lyon. L'ancien tracé (D 407), depuis la place Pierre-Vauboin (ou place de l'Horloge) à Tassin-la-Demi-Lune, suivait, dans Lyon, l'actuelle avenue Barthélemy-Buyer jusqu'au quartier de Saint-Just et descendait sur le quartier de Perrache par la montée de Choulans. Le tracé traverse alors le pont Kitchener pour rejoindre la D307 par Vénissieux puis Feyzin avant de poursuivre plus au sud.
De Lyon à Menton
Les communes traversées par la RN 7 de Lyon à Menton et à la frontière italienne sont :
Auvergne-Rhône-Alpes : Lyon • Saint-Fons • Vénissieux • Feyzin • Saint-Symphorien-d'Ozon • Simandres • Communay (Les Pins) • Chuzelles (Les Pins) • Seyssuel • Vienne • Reventin-Vaugris • Chonas-l'Amballan • Auberives-sur-Varèze • Le Péage-de-Roussillon • Roussillon • Salaise-sur-Sanne • Chanas • Saint-Rambert-d'Albon • Albon • Andancette • Saint-Vallier • Ponsas • Serves-sur-Rhône • Érôme • Gervans • Tain-l'Hermitage • Pont-de-l'Isère • Bourg-lès-Valence • Valence • Portes-lès-Valence • Livron-sur-Drôme • Loriol-sur-Drôme • Saulce-sur-Rhône • La Coucourde • Savasse (hameau de L'Homme d'Armes) • Montélimar • Malataverne • Donzère • Pierrelatte.
Provence-Alpes-Côte d'Azur : Lapalud • Bollène • Mondragon • Mornas • Piolenc • Orange • Courthézon • Bédarrides • Sorgues • Le Pontet • Avignon • Noves • Verquières • Saint-Andiol • Plan-d'Orgon • Orgon • Sénas • Mallemort • Vernègues • Lambesc • Saint-Cannat • Aix-en-Provence • Le Tholonet • Meyreuil • Châteauneuf-le-Rouge • Rousset • Puyloubier • Trets • Pourrières • Pourcieux • Saint-Maximin-la-Sainte-Baume • Tourves • Brignoles • Flassans-sur-Issole • Le Luc • Le Cannet-des-Maures • Vidauban • Taradeau • Les Arcs • Le Muy • Roquebrune-sur-Argens • Puget-sur-Argens • Fréjus • Les Adrets-de-l'Estérel • Mandelieu-la-Napoule • Cannes • Vallauris • Antibes • Villeneuve-Loubet • Cagnes-sur-Mer • Saint-Laurent-du-Var • Nice • Villefranche-sur-Mer • Èze • Cap-d'Ail • La Turbie • passage à proximité de la principauté de Monaco • Beausoleil • Roquebrune-Cap-Martin • Menton et en direction de Vintimille en Italie. La route est prolongée par la route italienne (strada statale 1 Via Aurelia) qui se termine à Rome.
La RN 7 franchit le Rhône au niveau de la gare Perrache et se dirige vers Vienne où Fernand Point fonde son restaurant d'élite « La Pyramide » en 1925. Elle suit la rive gauche du Rhône et passe par Valence, Montélimar, Orange et Avignon. Du fait de la présence de l'autoroute A7, la nationale ne comporte pratiquement pas de secteur à 2×2 voies et de contournement d'agglomération au sud de Lyon.
À Valence se situe une récente et substantielle modification de tracé. Alors que l'itinéraire de la route était plus ou moins coincé entre le Rhône, l'autoroute et la ville, l'ouverture d'une section de rocade à 2×2 voies au nord de la ville (entre la RN 532 et la RN 7) a permis d'intégrer à la route l'intégralité de cette rocade. En 1936, André Pic y fonde le prestigieux restaurant « La Maison Pic » sur la RN 7, repris par son fils Jacques Pic puis par sa petite fille Anne-Sophie Pic.
Au troisième trimestre 2007, les travaux commenceront pour la déviation de la nationale 7 à l'ouest d'Orange. Ouverture en 2009. La route sera une 2×2 voies.[Passage à actualiser]
À partir d'Avignon, le paysage change : on abandonne la vallée du Rhône pour se diriger vers Aix-en-Provence où la RN 8 (déclassée) se dirige vers Marseille. La RN 7 traverse Brignoles et longe le massif des Maures avant d'atteindre Vidauban, Le Muy puis Fréjus.
Pour continuer vers l'est, on peut emprunter la « corniche d'Or » (RN 98), la route de l'arrière-pays (RN 7) ou encore l'autoroute A8.
Entre Cannes, Antibes et Nice, la route a connu de nombreuses modifications de tracé. Elle longe notamment l'école de la Pinède à Cagnes-sur-Mer. Entre Nice et Menton, elle constitue la « moyenne corniche » et passe à proximité de la frontière monégasque. À l'origine, la route empruntait la « grande corniche » jusqu'aux années 1970. La frontière italienne se situe à l'est de la ville de Menton en direction de Vintimille. La route est prolongée par la route italienne SS 1 (strada statale 1 Via Aurelia) qui se termine à Rome.
Sites remarquables
- Évry-Courcouronnes, Pagode Khánh-Anh (la plus grande d'Europe), Aérophare
- Forêt de Fontainebleau et ses rochers
- Nemours
- Montargis, forêt de Montargis
- Pont-canal de Briare
- Prieuré Notre-Dame de La Charité-sur-Loire
- Forêt des Bertranges
- Circuit de Nevers Magny-Cours
- La cathédrale Notre-Dame-de-l'Annonciation de Moulins
- Villages et cités de caractère du Crozet, d'Ambierle et de Saint-Haon-le-Châtel
- Forêt départementale de Lespinasse (Noailly)
- Monts de la Madeleine
- Roanne
- Gorges de la Loire au sud de Roanne
- Monts du Beaujolais
- Place de l'Horloge (Tassin-la-Demi-Lune)
- Le centre historique de Lyon
- Raffinerie de Feyzin
- Vienne, ville gallo-romaine
- Saint-Romain-en-Gal, musée gallo-romain
- Palais idéal du facteur Ferdinand Cheval à 20 km de Saint-Vallier
- Valence avec son kiosque Peynet, sa Maison des Têtes, et le Vieux Valence
- Livron-sur-Drôme, son village perché, ses côtes de Brézème
- Mirmande village perché classé parmi les 100 plus beaux villages de France
- Montélimar et son Palais des bonbons et du nougat
- Pierrelatte et la Ferme aux crocodiles
- Forteresse de Mornas
- Orange
- Avignon
- Château de la Calade
- Aix-en-Provence
- Basilique Sainte-Marie-Madeleine de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume
- Cité des Comtes de Provence à Brignoles
- Château des Vintimille au Luc-en-Provence
- le rocher de Roquebrune-sur-Argens
- la vieille ville et la cathédrale de Fréjus
- Massif de l'Esterel
- Cannes
- Antibes
- Nice
- Monaco (principauté enclavée dans les Alpes-Maritimes)[4]
- Menton
Déclassements
Un premier déclassement a eu lieu en novembre 1972 entre Tassin-la-Demi-Lune et le pont Gallieni à Lyon. Elle a repris le tracé de la RN 89 entre Tassin-la-Demi-Lune et la place Valmy à Lyon Vaise.
Le décret du 5 décembre 2005 ne conserve dans le réseau routier national que moins de la moitié de la longueur de cette route[5].
De Nevers à Lyon, la route conserve son statut de nationale. Cependant, il s'agit (en quelque sorte) d'un sursis, notamment entre l'Hôpital-sur-Rhins (commune de Saint-Cyr-de-Favières, près de Roanne) et Lyon, car il est expressément indiqué dans ledit décret que cette section de route cessera d'appartenir au réseau routier national lors de la mise en service du tronçon correspondant de l'A89, c'est-à-dire depuis 2013. Quant à la section Nevers-Roanne, elle est destinée à être transformée en autoroute (voir projets de l'A77).
L'autre grande section concernée est Vienne – Orange, itinéraire de dédoublement de l'A7 non déclassée en 2007, prévue pour être transformée en 2 × 2 voies dans un avenir assez lointain.
Un troisième secteur à Avignon est également conservé entre la ville et l'A7 près de Caumont-sur-Durance.
Tous les autres tronçons sont rétrocédés aux départements[6]. Les renumérotations ont déjà commencé.
- Dans le Val-de-Marne, sur tout son parcours, la nouvelle numérotation est la D 7 depuis fin 2009.
- En Seine-et-Marne, l'ensemble du parcours a pris début 2007 le numéro de D 607.
- Elle traverse le Loiret sous la numérotation D 2007.
- Dans la Nièvre, les anciens tronçons de la Nationale 7 s'appellent D 907.
- Dans l'Allier, les traversées d'Avermes, de Moulins, de Toulon-sur-Allier, de Lapalisse et de Saint-Prix s'appellent désormais D 707 (il a existé une numérotation provisoire, en Nationale 2007).
- Dans la Loire, elle s'appelle D 207 autour de Roanne.
- Dans le Rhône, elle s'appelle D 307.
- Dans le Vaucluse et plus particulièrement entre Sorgues et Orange, elle a été renumérotée en D 907.
- Dans les Bouches-du-Rhône, elle s'appelle la D 7N.
- Dans le Var : la désignation retenue D N7 a certainement été choisie pour conserver l'appellation N7, à grande valeur symbolique.
- Dans les Alpes-Maritimes, elle est numérotée D 6007 jusqu'à la frontière italienne où son parcours se termine, sauf sur le territoire de la Métropole Nice Côte d'Azur où elle prend provisoirement le numéro de M6007 (cf. liens externes).
Sections en voie express
De Thiais à Orly
Département | Commune | Voies desservies | Destinations
(sens nord/sud) |
Destinations (sens sud/nord) | Notes |
---|---|---|---|---|---|
Val-de-Marne (94) | Thiais | D 117 | M.I.N.
Centre de secours Centre Routier |
M.I.N
Centre commercial régional |
|
A86 | A6 A10
Rungis-ville SOGARIS ; Sénia |
A4
SOGARIS |
Échangeur en trèfle complet | ||
D 136 | Orly-ville
Sénia |
Demi-échangeur desservant sens sud/nord uniquement | |||
Essonne (91) | Paray-Vieille-Poste | D 167A | Orly-ville
SILIC Orllytech CARGO |
Demi-échangeur desservant sens nord/sud uniquement | |
A106 | Aéroport d'Orly | Paris | Bretelles permettant le passage vers l'autoroute qui entoure la N7 | ||
Passage en tunnel sous les pistes d'Orly puis fin de la voie express |
De Ris-Orangis à Corbeil-Essonnes
Département | Commune | Voies desservies | Destinations
(sens nord/sud) |
Destinations (sens sud/nord) | Notes |
---|---|---|---|---|---|
Essonne (91) | Évry-Courcouronnes | D 92 | Champs Élysées
Les Pyramides Clinique de l'Essonne |
Z.A. Bois Sauvage | |
Boulevard du Maréchal Leclerc | Préfecture
Hôtel du Département |
Champtier du Coq
Aguado Évry-village |
|||
D 93 | GENOPOLE - campus 2
Aguado Évry-village Médiathèque Camus Conservatoire Magnard |
Évry-centre
Parc aux Lièvres GENOPOLE - campus 2 Médiathèque Camus Conservatoire Magnard |
|||
D 930 | Les Épinettes
Les Aunettes Bras de Fer |
Les Épinettes
Les Aunettes Bras de Fer |
|||
Rond-point avec la rue de l'Internationale | |||||
Essonne (91) | Corbeil-Essonnes | N 104 | A6
Lisses ; Corbeil-Essonnes-rive droite Vieux Corbeil |
A5 | Échangeur hybride en trèfle avec rond-points. |
Rocade de Montargis
Département | Commune | Voies desservies | Destinations
(sens nord/sud) |
Destinations (sens sud/nord) | Notes |
---|---|---|---|---|---|
Loiret (45) | Montargis | Rue du Faubourg de la Chaussée | Montargis-centre
Montargis-La Chaussée |
Demi-échangeur : entrée sens nord/sud et sortie sens sud/nord uniquement | |
Amilly | D 2060 | A6
Amilly-centre Amilly-Z.A. Centre hospitalier |
A6
Amilly-centre Amilly-Z.A. Centre hospitalier |
||
D 93 | Amilly-St Firmin | Amilly-St Firmin
Antibes |
Sortie sens sud/nord jumelée avec celle de l'échangeur précédent | ||
D 2060 | A77 |
Contournement de Briare
Département | Commune | Voies desservies | Destinations
(sens nord/sud) |
Destinations (sens sud/nord) | Notes |
---|---|---|---|---|---|
Loiret (45) | Briare | D 952 D 2107 | A77
Z.I. de la Pinade Z.I. Moulin à Vent |
Demi-échangeur desservant uniquement le sens nord/sud | |
D 952 | A77 | Demi-échangeur desservant uniquement le sens sud/nord | |||
D 47 | Briare
Z.I. de Vaugereau |
Demi échangeur ; entrée sens nord/sud et sortie sens sud/nord uniquement | |||
D 121 | Briare | Demi échangeur ; entrée sens sud/nord et sortie sens nord/sud uniquement |
Déviation de Bonny-sur-Loire
Département | Commune | Voies desservies | Destinations (sens nord/sud) | Destinations (sens sud/nord) | Notes |
---|---|---|---|---|---|
Loiret (45) | Bonny-sur-Loire | D 926 | A77 | A77 | |
Nièvre (58) | Neuvy-sur-Loire | Rue du Faubourg de la Villeneuve | Bonny-sur-Loire | Demi échangeur ; entrée sens nord/sud et sortie sens sud/nord uniquement |
Déviation de Neuvy-sur-Loire
Département | Commune | Voies desservies | Destinations (sens nord/sud) | Destinations (sens sud/nord) | Notes |
---|---|---|---|---|---|
Nièvre (58) | Neuvy-sur-Loire | D 440 | Belleville
Centrale nucléaire |
Neuvy-sur-Loire
Centrale nucléaire |
Trois-quarts échangeur |
Prolongement de l'A77
Département | Commune | Voies desservies | Destinations (sens nord/sud) | Destinations (sens sud/nord) | Notes |
---|---|---|---|---|---|
Nièvre (58) | Challuy | D 907 | Saint-Parize-le-Châtel | Imphy | |
Saint-Pierre-le-Moûtier | D 2076 | Sancoins | Bourges | ||
Rue du Faubourg de Nevers | Saint-Pierre-le-Moûtier | Bretelle isolée | |||
Voie sans nom | Saint-Pierre-le-Moûtier | Bretelle isolée |
Contournement de Moulins
Département | Commune | Voies desservies | Destinations (sens nord/sud) | Destinations (sens sud/nord) | Notes |
---|---|---|---|---|---|
Allier (03) | Avermes | D 707 | Moulins | Avermes
Centre commercial Les Portes de l'Allier |
|
Voie sans nom | Centre commercial Les Portes de l'Allier | Bretelle isolée | |||
Yzeure | D 979A | Moulins-Les Chartreux | Moulins-Nord | ||
D 779 | Autun
Yzeure-centre |
Autun
Yzeure-centre |
|||
D 12 | Yzeure-ZA
Logiparc 03 |
Yzeure-centre | |||
Toulon-sur-Allier | D 707 | Toulon-sur-Allier
Moulins-Les Champins |
Moulins
Yzeure-Z.A. |
||
Rond-point avec D 707 | |||||
Allier (03) | Toulon-sur-Allier | N 79 | A71 | Mâcon |
De Lapalisse à Changy
Département | Commune | Voies desservies | Destinations (sens nord/sud) | Destinations (sens sud/nord) | Notes |
---|---|---|---|---|---|
Allier (03) | Droiturier | N 2007 | Mâcon | Montceau-les-Mines | |
Loire (42) | Saint-Pierre-Laval | N 2007 D 424 | Saint-Martin-d'Estréaux | Saint-Martin-d'Estréaux | |
Rond-point avec N 2007 | |||||
Loire (42) | La Pacaudière | D 46 D 307 | La Pacaudière | La Pacaudière | |
Changy | D 8 | Lac de Villerest | Changy |
Déviation de Saint-Germain-Lespinasse
Département | Commune | Voies desservies | Destinations (sens nord/sud) | Destinations (sens sud/nord) | Notes |
---|---|---|---|---|---|
Loire (42) | Saint-Germain-Lespinasse | D 18 | Forêt de Lespinasse | Bretelle isolée | |
D 4 | Saint-Germain-Lespinasse | Saint-Germain-Lespinasse
Forêt de Lespinasse |
Rocade de Roanne
Département | Commune | Voies desservies | Destinations (sens nord/sud) | Destinations (sens sud/nord) | Notes |
---|---|---|---|---|---|
Loire (42) | Mably | D 27 | Mably-bourg
Riorges-La Villette |
Demi-échangeur en rond-point | |
Roanne | Boulevard Maréchal Joffre | Riorges
Le Scarabée Boulevard Ouest |
Riorges
Le Scarabée Boulevard Ouest |
Trois-quarts échangeur en partie jumelé avec le suivant | |
Boulevard Jean-Baptiste Clément | Roanne-port | Roanne-centre | |||
Perreux | D 504 | Perreux | Perreux | ||
Saint-Vincent-de-Boisset | D 27 | Le Coteau | Demi-échangeur | ||
Notre-Dame-de-Boisset | D 45 | Notre-Dame-de-Boisset | Demi-échangeur | ||
Saint-Cyr-de-Favières | D 207 | L'Hôpital-sur-Rhins | Demi-échangeur | ||
N 82 | A72 A89 | A72 A89 | Voie rapide poursuivie sous le nom de N 82 |
Prolongement de l'A89
Département | Commune | Voies desservies | Destinations (sens nord/sud) | Destinations (sens sud/nord) | Notes |
---|---|---|---|---|---|
Rhône (69) | La-Tour-de-Salvagny | D 30 | Lozanne | Demi-échangeur | |
N 489 | A6
La-Tour-de-Salvagny-Z.A. |
A6
Dardilly-porte de Lyon |
|||
D 77E2 | Dardilly-Montcourant | Demi-échangeur |
La RN 7 dans l'histoire populaire
- En tant que route des vacances, elle a fait l'objet d'une chanson de Charles Trenet, Nationale 7, en 1955.
- National seven est une chanson écrite par Alan Tunbridge et Al Jones et enregistrée par Pete Stanley & Wizz Jones sur Sixteen Tons of Bluegrass et sur l'album éponyme de 1966 de John Renbourn.
- Elle est mentionnée dans une chanson de Tito, Be Bop Tradition, sortie en 1983.
- Nationale 7 est un livre du photographe Christian Louis[7] et de l'écrivain Pierre Drachline paru en 1988.
- Nationale 7 est un film réalisé par Jean-Pierre Sinapi avec Nadia Kaci et Olivier Gourmet sorti en 2000.
- Nationale 7, un road-trip à la française est un livre du photographe Matthieu Raffard et de l'écrivain Albéric d'Hardivilliers paru aux éditions Transboréal en 2008.
- Nationale 7: la route des vacances, guide pour flâner de Paris à Menton est un guide de voyages de Peter Jacobs et Erwin De Decker paru aux éditions Hachette en 2009, traduit du néerlandais Langzaam door Frankrijk, éditions Lannoo, 2007, 2011, 2015 et 2019.
- C'était la Nationale 7 est un livre de Thierry Dubois paru en 2010 aux éditions Drivers.
- Le nom du jeu 1000 bornes découle de la longueur de la route nationale 7 (environ 1 000 kilomètres). Son inventeur l'a prise pour référence.
- Nationale 7 est une attraction du Parc Astérix : un circuit de tacots au travers d'une petite campagne évoquant la route Bleue.
- Dans la bande dessinée Le Tour de Gaule d'Astérix (page 28, case 2) de René Goscinny et Albert Uderzo, les deux héros en route vers Nicae (Nice) empruntent la VR VII (voie romaine VII), c'est-à-dire la RN 7.
Restaurants trois étoiles au Guide Michelin le long de la RN7
Nombreuses sont les étapes culinaires ou vineuses qui jalonnent la Nationale 7, et qui ont fait de ce tracé un haut lieu de la cuisine française[8].
- En 1921, Eugénie Brazier fonde son restaurant « La Mère Brazier » au 12 de la rue Royale à Lyon, repris par son fils Gaston Brazier puis par sa petite fille Jacotte Brazier.
- En 1925, Fernand Point et son épouse Mado fondent le restaurant d'élite « La Pyramide » à Vienne sur la RN 7.
- En 1930, Jean-Baptiste Troisgros et son épouse Marie achètent l'hôtel-restaurant des Platanes en face de la gare de Roanne sur la nationale 7 dont ils profitent de l'important taux de passage. Ils renomment l'établissement « Les frères Troisgros » repris depuis par Pierre puis Michel Troisgros. En 1968, Christian Millau titre à leur propos en couverture de son magazine Gault et Millau : « J'ai découvert le meilleur restaurant du monde ».
- En 1932, Alexandre Dumaine s'installe à Saulieu en Bourgogne à « l'Hostellerie de la Côte d'Or » sur la RN 6 non loin de la RN 7 Paris - Côte d'Azur. Trois étoiles de 1935 à 1964 et référence incontournable de la gastronomie française pendant 32 ans avec Fernand Point à Vienne et André Pic à Valence. Bernard Loiseau lui succède en 1981 puis Patrick Bertron en 2003.
- En 1936, André Pic fonde le prestigieux restaurant de gastronomie d'élite « La Maison Pic » à Valence sur la RN 7, repris par son fils Jacques Pic puis par ses petits enfants Alain puis Anne-Sophie Pic.
- En 1962, Paul Bocuse fonde son restaurant « L'Auberge du Pont de Collonges » à Collonges-au-Mont-d'Or près de Lyon le long de la RN 7.
- En 1990, Alain Ducasse prend la direction de la cuisine du « Louis XV » de l'hôtel de Paris de Monte-Carlo à Monaco.
Les musées de la RN 7
Un musée de la route nationale 7 avait été ouvert en 2003 dans la commune de Piolenc dans le Vaucluse, à 5 km au nord d'Orange. On y trouvait d'anciens véhicules ayant fréquemment parcouru cette route à différentes époques, ainsi que des objets oubliés par des vacanciers distraits.
Fermé depuis 2006, il a rouvert ses portes le 1er juin 2009.
Un second musée a été ouvert dans le Loiret, à proximité de Mormant-sur-Vernisson, environ 10 kilomètres au sud de Montargis.
Notes et références
- Émile Bonnel, « Joseph Hyacinthe Sigaud, ingénieur des Ponts-et-Chaussées (1752-après 1815) », dans Provence historique, 1955, tome 5, fascicule 20, p. 158 (lire en ligne).
- Georges Reverdy, Les routes en France au XIXe siècle, Presses de l'École des ponts et chaussées, Paris, 1993, p. 37-39, (ISBN 978-2-85978-198-9).
- Colette Bourrier-Reynaud, Ponts & merveilles. En remontant le cours du Var de Nice aux Entraunes, Association culturelle Lou Savel, Serre éditeur, Nice, 2010, p. 64-73 (ISBN 978-2-86410536-7).
- La D6007 ne traverse pas Monaco mais longe la principauté à hauteur de La Turbie
- Décret no 2005-1499 du 5 décembre 2005 relatif à la consistance du réseau routier national (points 25 Paris-Lyon-Marseille, 29 Paris-Saint-Étienne, 30 Vallée du Rhône-Espagne, 41 Clermont-Ferrand-Lyon et 93c sous l'aéroport d'Orly)
- « La RN 7 rétrograde », sur L'Express, .
- « Chritian Louis : livre Nationale 7 », avec quelques photos illustrant le livre, sur christian-louis.com, (consulté le ).
- Kilien Stengel, Acteurs et effets gastronomiques sur la N7, dans Mémoires de la Société académique du Nivernais, tome 88, 2019, p. 161.
Voir aussi
Bibliographie
- Thierry Nélias, Histoire de la Nationale 7 : De l'Antiquité à la route des vacances, Pygmalion, , 425 p. (ISBN 2-7564-0993-6)
- Thierry Dubois, C'était la Nationale 7 - La Nationale 6, La Route Bleue, éditions Paquet, 2012.
- Clément Pétreault, Nationale 7. Voyage dans une France oubliée, Stock, 2018, 219 p.
Articles connexes
- Autoroute A77 : axe doublant la route nationale 7 entre Dordives et le sud de Nevers
- Liste des routes nationales de France
Liens externes
- La route nationale 7 sur WikiSara
- "Nationale 7, la mythique route des vacances", Le temps d'un bivouac, France Inter, 12 juillet 2019
- Portail de la route
- Portail du tourisme
- Portail de la France