Lozanne
Lozanne est une commune française située dans le département du Rhône, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Lozanne | |
Lozanne traversée par la RD 385. | |
Administration | |
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Pays | France |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Rhône |
Arrondissement | Villefranche-sur-Saône |
Intercommunalité | Communauté de communes Beaujolais-Pierres Dorées |
Maire Mandat |
Christian Gallet 2020-2026 |
Code postal | 69380 |
Code commune | 69121 |
Démographie | |
Gentilé | Lozannais |
Population municipale |
2 729 hab. (2019 ) |
Densité | 496 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 51′ 29″ nord, 4° 40′ 54″ est |
Altitude | Min. 197 m Max. 320 m |
Superficie | 5,50 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Lyon (banlieue) |
Aire d'attraction | Lyon (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Anse |
Localisation | |
Liens | |
Site web | mairielozanne.fr |
Géographie
Lozanne est située à l'extrémité sud des monts du Beaujolais, à 20 kilomètres au nord-ouest de Lyon, au point où la vallée de l'Azergues s'élargit en une vaste plaine avant de se jeter dans la Saône. C'est un carrefour routier et ferroviaire important, entre l'agglomération lyonnaise, la plaine de la Saône et la partie montagneuse du département. Bien abritée par ses collines sur trois côtés, Lozanne jouit d'un micro-climat tempéré.
Communes limitrophes
Accès
- Par route depuis Lyon, le nord, l'est et le sud de la France : échangeur Porte de Lyon sur l'autoroute A6, route départementale 306 (RD 306) direction Anse, puis route départementale 385 (RD 385).
- Par route depuis l'ouest et le centre : échangeur Pont-de-Dorieux (no 37) sur l'autoroute A89 puis route départementale 70 (RD 70).
- En train depuis Lyon : lignes TER Lyon-Part-Dieu - Roanne, Lyon-Part-Dieu - Paray-le-Monial, ou Lyon-Saint-Paul - Lozanne.
- En train depuis l'ouest ou le centre : ligne Tours ou Nantes - Lyon via Saint-Germain-des-Fossés, ligne Clermont - Lyon via Saint-Germain-des-Fossés (avec changement à Roanne ou L'Arbresle).
Urbanisme
Typologie
Lozanne est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Lyon, une agglomération inter-départementale regroupant 124 communes[4] et 1 653 951 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Lyon est la deuxième plus importante de la France en termes de population, derrière celle de Paris[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 398 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[7],[8].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (65,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (23,6 %), zones urbanisées (23,4 %), prairies (23,4 %), cultures permanentes (17,6 %), forêts (12 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
Histoire
Il est difficile de trouver l’origine du nom d’un village ou d’un lieu-dit, chacun croit connaître la vérité et si certains s’en rapprochent, d’autres en sont vraiment très éloignés. En plus, les erreurs des cartographes ou des copistes n’aident en rien. Un bel exemple à Lozanne est le lieu-dit appelé Dorieux de nos jours qui est situé sur la rive gauche de l’Azergues près de Belmont. Sur d’anciens plans, on lit Lorieux, ce mot signifiant la rivière, alors que Dorieux, le nom actuel, anciennement Deux Rieux, veut dire deux rivières. La partie de Châtillon entre la Brévenne et l’Azergues, vers leur confluent, se nomme logiquement Dorieux car elle est située entre deux cours d’eau, mais chez nous, à Lozanne c’est les anciens documents qui disent vrais car ce lieu ne touche qu’une rivière ; on devrait donc l’appeler Lorieux. A un certain moment, il dût y avoir erreur de retranscription et cette erreur est restée dans les mœurs.
Suivant les documents, le nom de notre village se trouve orthographié de différentes manières. On peut lire Lozena sur une rente noble de Lentilly de 1340, Lossane sur une rente de Poleymieux, Luxane sur une carte du gouvernement général du Lyonnais de 1721, Lauzane sur une carte du département de Rhône et Loire du 3 février 1790, Lozane sur une carte de l’armée de 1897, (toutes sont visibles aux archives départementales du Rhône section ancienne) Lozanna, et parfois Lauzanne. Dans d’autres livres accessibles à la Bibliothèque Nationale de France, on trouve Losanne, Lozane.
D’après Vachet et l’abbé Devaux, (Vachet : Les paroisses du diocèse de Lyon) Lozanne viendrait d’un nom Celtique Lozanna ou Losanna (abbé A. Devaux : Les Noms de lieux dans la région lyonnaise aux époques Celtiques et Gallo-Romaine 1898)
D’après E. Nègre (Nègre E : Toponyme générale de la France - Librairie Droz - Lozanne au N°10317 - p.626 n°10317), ce serait un nom de formation latine, nom propre romain Lausianus
(Joseph Perin. Onomasticon tutius Latinitatis, Padoue, 1940)
D’après A. Dauzat et Ch. Rostaing, Lozanne viendrait d’un nom d’homme latin. Lausius ou Lautius avec suffixe -anum.( Dauzat A., Rostaing Ch : Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France - librairie Guénégaud)
Les pierres plates «loses» appelées anciennement Loza, Losa, Loze pourraient aussi avoir formé le nom de Lozanne. Nous trouvons bordé de ces pierres les chemins du Butin, de la Cressonnière.
D’après le docteur Morin, « Ce serait vers l’an 800 que les moines d’Ainay fondèrent Lozanne, primitivement Lauzanne, en souvenir de la ville suisse de ce nom, où cette abbaye possédait une église sous le vocable de St Didier »
(Morin, C. Mercier : La Canton d’Anse Histoire et Anecdotes - 1920 - 2001- P. Masson libr. - p.322
Pagani L (Abbé) : Histoire de Chazay d’Azergues en Lyonnais - . - édit. 1892 -réédité 1998 -- édit Dizain - p.341)
Pour Lucie Missire, Lozanne viendrait de «l'hosanna» chanté le jour des Rameaux aussi appelé jour de l'osanne ou de l'ozanne du nom donné au buis bénit pendant la cérémonie.
(Missire Lucie : Lozanne sa légende sa petite histoire édit. 1979)
Politique et administration
Liste des maires
Héraldique
Vers 1975, un blason « de gueules a deux clés d’or en sautoir » est créé. Il ressemblait beaucoup à celui de l’abbaye d’Ainay afin de rappeler que dans les premiers temps, Lozanne faisait partie de leurs possessions. Il servit de sigle à la commune jusqu’en 1989 date à laquelle il est remplacé par un logotype créé par une graphiste professionnelle, Pascale Joly.
Sa forme hexagonale évoque la France et dans sa moitié inférieure est représenté le pont, ouvrage significatif de notre commune reliant le Beaujolais au Lyonnais. Sous celui-ci, est inscrit en capital jaune le nom de Lozanne. Dans la partie supérieure gauche, sur une colline figurant le relief de notre région, se trouve l’église monument des plus anciens de notre patrimoine. Partant du centre de l’hexagone, deux lignes montantes, courbes, se rejoignant dans l’angle supérieur droit montre le chemin de l’avenir. Au-dessous, une représentation des moulins de Lozanne, symbole de l’activité industrielle.
Représenté sur une mosaïque faite par l’entreprise de Lagoutte en 1990, on put le voir jusqu’en 2012 carrefour route de Lyon route de la Tour de Salvagny, à la place d’une ancienne pompe détruite lors de la construction de l’immeuble le « soleil levant ».
En fin d'année 2010, les élus valident un nouveau logotype qui se veut porteur d'une image de Lozanne moderne mais dans la tradition. Si le dessin du logo est plus contemporain, les éléments centraux qui composaient l'ancien ont été conservés : l’église et le pont.
Les couleurs choisies rappellent la situation géographique de Lozanne : l’Orange pour les Pierres Dorées, et le Violet « lie de vin » pour le Beaujolais.
Enfin, si le nom de la commune n'a pas changé, le nouveau conseil a voulu nous démarquer de notre sœur suisse en faisant apparaître les mots « En Beaujolais » sous le nom de Lozanne.
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[14].
En 2019, la commune comptait 2 729 habitants[Note 3], en augmentation de 4,52 % par rapport à 2013 (Rhône : +5,39 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Sport
La ville dispose d’une salle des sports qui accueille des clubs d’arts martiaux, un club de basket, un club de tir à l’arc et des clubs multi-sports.
Environnement
FAUNE et FLORE
La vallée d'Azergues ( Archives de la mairie de Lozanne - Document Lafarge) possède une faune et une flore variée, sans présence d'espèces rares. La végétation en milieu humide se caractérise par l'aulne, le frêne, le saule ou le peuplier, celle des sous-bois présente ortie, clématite sauvage, renouée, oseille des prés…, ainsi que lycope, liseron, lamier pourpre… et herbes aux femmes battues, épiaire, linaire, onagre...
Sur le versant oriental des vallons on a chèvrefeuille xylostéum, érable champêtre, chêne sessile, cornouiller, troène, aubépine, sureau, acacia... Sur le versant occidental, érable plane, hêtre, chêne pédonculé, châtaigner, lierre, stellaire holostée... Dans les clairières les ronces, les buissons d'épines ou de genêt dominent mais peuvent céder la place au pâturin des forêts, houlque molle, luzule, canche flexueuse.
Les landes peuvent voir fleurir hélianthème, œillet du chartreux. Il existe aussi des bois de chênes parfois pubescents où l'on peut trouver le buis, le bois joli, la mélitte, le fragon ou la garance. Sur les sols plus caillouteux, les bois sont d'acacias, noisetiers, charmilles, églantiers, prunelliers, érables avec quelques chênes.
En 2010, sous l’impulsion de M. Blayon son président, la société de chasse engage la lutte pour la biodiversité. Dans les «chaintres», elle sème, en accord avec les propriétaires, œillets, sarrasins, trèfles afin de favoriser la pollinisation et fournir de la nourriture au gibier. Pour aider les animaux à passer l’hiver, 11 mangeoires ont été installées sur la commune.
La faune est très diversifiée : hérisson, putois, fouine, blaireau, belette, chevreuil, lièvre, renard, lapin de garenne, taupe...
Quant aux oiseaux, on note la présence de perdrix, faisans, bécasses des bois, oedienemes cryards, grands ducs, martins-pêcheurs, milans noirs, buses variables, faucons crécerelles, verdiers, bouvreuils
Les pêcheurs peuvent trouver la truite fario, le goujon, la loche, le blageon, le chevesne, le vairon, et la lamproie de planer dans la portion d'Azergues comprise entre les établissements Mathelin et la Brévenne classée en première catégorie. Après, jusqu’à Anse, les espèces rencontrées sont plus nombreuses avec des barbeaux, hotus, brochets, perches, carpes, tanches, ombres communs et perches soleil.
Lieux et monuments
- L'église romane, avec son clocher du XIIIe siècle, qui serait l'agrandissement d'une chapelle du VIe siècle, est placée sous le vocable de saint Maurice et sainte Marguerite. En 2010, une restauration révèle que c'est saint Georges, terrassant le dragon, qui est représenté sur une peinture de 1480 au-dessus du portail, et non saint Maurice comme on le croyait jusque-là[17]. L'intérieur abrite une piscine liturgique, utilisée dans l'ancien temps pour les baptêmes par immersion.
Voir aussi
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Lyon », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lyon », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- [PDF] Biographie de Pétrus MISSIRE (1893-1966), Légion d'honneur en Beaujolais, 2 juin 2010
- « Lozanne : Fabien Bertin, ancien maire, est décédé », Le Progrès, (lire en ligne)
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Journal des Lozannais, publication de la mairie de Lozanne, édition d'octobre 2015
Liens externes
- Lozanne sur le site de l'Institut géographique national
- Plan de Lozanne sur Michelin
- Site de la commune de Lozanne
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