Bourgogne (ancienne région administrative)
La Bourgogne est une ancienne région administrative française constituée de quatre départements : l'Yonne, la Côte-d'Or, la Nièvre et la Saône-et-Loire. Elle correspond à une partie de la province historique et culturelle située au centre-est de la France.
Pour les articles homonymes, voir Bourgogne-Franche-Comté et Bourgogne.
Ancien logo de la région Bourgogne |
Statut | Région française |
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Préfecture de région | Dijon |
Langue(s) |
Français Bourguignon-morvandiau Arpitan |
Population | 1 641 130 hab. (2012) |
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Densité | 52 hab./km2 |
Gentilé | Bourguignon |
Superficie | 31 582 km2 |
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1960 | Création de la région de programme de Bourgogne |
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1er janvier 2016 | Fusion dans la Bourgogne-Franche-Comté. |
2004-2015 | François Patriat (PS) |
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2014-2015 | Éric Delzant |
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Entités suivantes :
La région administrative, et avant elle la province, doivent leur nom aux Burgondes du temps d'avant les Mérovingiens, qui créèrent le royaume de Burgondie, devenu royaume de Bourgogne puis des Deux-Bourgognes à l'époque carolingienne. Par la suite on distinguera le comté de Bourgogne (ou Franche-Comté de Bourgogne), qui correspond à l'actuelle Franche-Comté, du duché de Bourgogne qui correspond à peu près à l'actuelle région de Bourgogne avec Dijon pour capitale.
Ses habitants sont appelés les Bourguignons.
Dans le cadre de la réforme territoriale, la région Bourgogne a fusionné avec la Franche-Comté le pour former la région Bourgogne-Franche-Comté.
Histoire
Le nom de Bourgogne a désigné des territoires assez différents suivant les époques. Elle doit son nom à la peuplade des Burgondes qui créèrent le royaume de Burgondie. Ce dernier devint royaume de Bourgogne puis des Deux-Bourgogne à l'époque carolingienne. Au Moyen Âge, il convient de distinguer le comté de Bourgogne du duché de Bourgogne. Le premier (maintenant la Franche-Comté) était terre d'Empire, le second constitué des comtés de Mâcon, Chalon, Sens, Auxerre, Tonnerre, Nevers, Autun appartenait au royaume de France[1].
Aux XIVe et XVe siècles, l'État bourguignon, vassal du royaume de France mais quasi indépendant en fait, a recouvert des parties de la France, des Pays-Bas, de la Belgique et du Luxembourg actuels. Les ducs de Bourgogne étaient vassaux du roi de France pour le duché de Bourgogne, l'Artois et la Flandre, et vassaux de l'Empereur pour le comté de Bourgogne, la Gueldre, le Hainaut, le Brabant et d'autres terres[2].
Après la mort de Charles le Téméraire en 1477 et la guerre de succession de Bourgogne, le duché de Bourgogne est rattaché au royaume de France et devient un gouvernement général, le gouvernement de Bourgogne. En 1542, apparaît la généralité de Bourgogne, une des 17 recettes générales créées par le roi Henri II. Outre l'ancien duché, elle inclut à partir de 1601 la plupart des provinces savoyardes de la rive droite du Rhône et par la suite la souveraineté de Dombes, qui lui est rattachée en 1781. Ces dernières acquisitions constituent en 1790 le département de l'Ain. La Bourgogne conserve jusqu'à la Révolution française une certaine forme d'autonomie avec les états de Bourgogne et le Parlement de Dijon[3].
Après une régionalisation manquée sous le régime de Vichy de 1940 à 1944, le nom historique est repris pour désigner une région française de la Cinquième République créée en 1960. En 2016, avec la loi de réforme des régions, elle fusionne avec la Franche-Comté dans la nouvelle région Bourgogne-Franche-Comté[4].
La région se nomme Bregogne en bourguignon-morvandiau et Borgogne en arpitan.
Administration
Identité visuelle
Anciens logos de la région :
Géographie
Nord
La basse Bourgogne est une région de plaines sédimentaires. Elle englobe le Sénonais agricole et le pays d'Othe forestier, qui domine les vallées de l'Yonne et de l'Armançon. On y trouve la ville d'Auxerre[5].
Est
Les pays de la Saône correspondent à des plaines d'effondrement couvertes de grasses prairies et de champs (blé, maïs, oléoprotéagineux, maraîchage)[6].
Centre
Sud
Le Mâconnais, pays de polyculture, d'élevage et de vignoble, s'appuie sur les premiers contreforts du Massif central. Le Mâconnais constitue la partie la plus méridionale de la Bourgogne et offre une géographie particulière avec la plaine de Saône et un paysage plus vallonné culminant à 771 mètres (commune de Montmelard), 758 mètres (commune de Tramayes) et 746 mètres (commune de Pierreclos)[7].
Transports
Ferroviaire
TGV
Réseau autoroutier
Le siège d'Autoroutes Paris-Rhin-Rhône est situé à Saint-Apollinaire, dans la banlieue de Dijon.
- l'A6 traverse la Bourgogne du nord au sud ;
- l'A38 relie Dijon à l'A6 ;
- l'A31 (vers le Luxembourg) traverse la Bourgogne pour se lier à l'A6 à Beaune ;
- l'A36 part de l'autoroute A31 (entre Dijon et Beaune) vers l'Allemagne ;
- l'A39 Dijon - Dole - Bourg-en-Bresse ;
- l'A77 relie l'A6 au sud de Nevers dans la Nièvre ;
- l'A406 relie la Route Centre-Europe Atlantique à l'A40 à Mâcon vers Genève.
Fluvial
Principales voies navigables en Bourgogne :
- l'Ouche ;
- la Seine ;
- la Saône, avec particulièrement le port de plaisance de Mâcon ;
- l'Yonne ;
- la Nièvre ;
- le canal de Bourgogne ;
- le canal du Centre ou « canal du Charolais » ;
- le canal du Nivernais ;
- le canal latéral de Roanne à Digoin ;
- la rigole de l'Arroux ;
- la Loire.
Économie
L'agriculture bourguignonne est dynamique, puissante et très spécialisée : céréales (blé et orge dans l'Yonne et la Côte-d'Or), oléagineux, élevage bovin (Charolais, Morvan, Nivernais), viticulture (Côtes de Beaune, Nuits, Hautes-Côtes, Côte Chalonnaise, Mâconnais, Beaujolais, Chablisien). L'agriculture emploie 5 % d'actifs. La surface agricole utile (SAU) représente près de 60 % de la superficie de la Bourgogne. Deuxième région productrice de bovins, derrière l'Auvergne, le territoire est surtout spécialisé dans les céréales, les oléagineux et bien sûr le vin, qui occupe près de 31 000 hectares, essentiellement plantés de pinot noir et de chardonnay[8].
La Bourgogne a créé la Super Cocotte SEB, les avions Jodel et les collants Dim dans les années 1950. Désormais, elle fabrique le cœur des centrales nucléaires, les bogies du TGV, les pansements Urgo et les cosmétiques des laboratoires Vendôme[9].
Démographie
Le peuplement de la Bourgogne est peu dense et inégalement réparti. La population se concentre sur les axes de communication alors que le Morvan se vide. La Bourgogne est actuellement moins peuplée qu'elle ne l'était en 1851. La région comptait 1 638 588 habitants en 2008.
Depuis 1990, le déséquilibre démographique s'est accentué entre la Bourgogne et les régions dominantes qui l'encadrent (Île-de-France et Rhône-Alpes). À ces deux fortes croissances, la Bourgogne n'oppose qu'une stagnation. Le solde migratoire annuel n'est passé que de –0,03 % à –0,04 % entre les deux derniers recensements mais l'excédent naturel annuel est tombé de 0,13 à 0,04 %. Cela se traduit par un vieillissement de la population, la région attire en effet davantage les retraités que les jeunes ménages.
Seule Dijon, la capitale de la Bourgogne et son agglomération, ainsi que la vallée de la Saône (de Chalon-sur-Saône à Mâcon) tirent leur épingle du jeu. Après Dijon, les plus grandes villes de la région sont Chalon-sur-Saône, Nevers, Auxerre, Mâcon, Sens, Le Creusot, Beaune, Montceau-les-Mines et Autun.
Culture et tourisme
Région réputée pour sa gastronomie, la Bourgogne est également riche de son patrimoine naturel mais aussi bâti, des châteaux forts aux cadoles, en passant par les abbayes et les cathédrales[10].
Il y est possible de visiter le site d'Alésia et son MuséoParc Alésia, où Vercingétorix tint un siège contre les armées de Jules César en 52 av. J.-C., ainsi que le site de Cluny où les bénédictins firent de leur abbaye au Xe siècle le plus grand foyer spirituel et intellectuel d'Europe.
La Bourgogne est une terre riche de sites culturels, certains uniques parmi lesquels le palais des ducs de Bourgogne à Dijon, les Hospices de Beaune, l'abbaye Saint-Philibert de Tournus, l'abbaye de Cîteaux, l'abbaye de Fontenay, l'abbaye de Pontigny, l'abbaye Saint-Germain d'Auxerre, la cathédrale Saint-Étienne de Sens, la cathédrale Saint-Lazare d'Autun, la cathédrale Saint-Cyr-et-Sainte-Julitte de Nevers, la cathédrale Saint-Étienne d'Auxerre, la basilique Sainte-Marie-Madeleine de Vézelay, la basilique du Sacré-Coeur de Paray-le-Monial, l'église Notre-Dame de La Charité-sur-Loire, les châteaux de Guédelon, de Pierreclos, de Tanlay, de Bussy-Rabutin, de Cormatin, d'Ancy-le-Franc et de Bazoches, l'arboretum de Pézanin, qui rendent ce territoire attractif et à fort potentiel touristique.
Grâce à Nicéphore Niépce (1765-1833) qui inventa la photographie, la Bourgogne a ainsi développé à Chalon-sur-Saône le musée de la photographie et un pôle image et son.
Le musée des Beaux-Arts de Dijon est également important.
Cinéma
Plus de 50 films et téléfilms (répertoriés) ont été tournés — entièrement ou quelques scènes — en Bourgogne, entre 1938 et 2010. En voici les lieux de tournage (par département, anti-chronologiquement), ainsi que les titres et réalisateurs[11],[12][source insuffisante].
En Côte-d'Or (21)
- Aisy-sous-Thil
- Jeannette Bourgogne (1938) de Jean Gourguet
- Beaune
- Roman de gare (2007) de Claude Lelouch
- Les Frères Gravet (1994) de René Féret
- Le Cri du cœur (1974) de Claude Lallemand
- Les Valseuses (1974) de Bertrand Blier
- La Grande Vadrouille (1966) de Gérard Oury
- Ils sont dans les vignes (1952) de Robert Vernay
- Jeannette Bourgogne (1938) de Jean Gourguet
- Bligny-sur-Ouche
- Les Amants (1958) de Louis Malle
- Braux
- Ni vu, ni connu (1958) de Yves Robert
- Bussy-le-Grand
- La Marquise des ombres (2010) d'Édouard Niermans
- La Reine et le Cardinal (2009) de Marc Rivière
- Châteauneuf-en-Auxois
- Jeanne la Pucelle (1994) de Jacques Rivette
- Dames galantes (1990) de Jean-Charles Tacchella
- Partir, revenir (1985) de Claude Lelouch
- Les bidasses s'en vont en guerre (1974) de Claude Zidi
- Cheuge
- La Veuve Couderc (1971) de Pierre Granier-Deferre
- Chorey-lès-Beaune
- Le Cri du cœur (1974) de Claude Lallemand
- Couchey
- Cuisine américaine (1998) de Jean-Yves Pitoun
- Crimolois
- Jeannette Bourgogne (1938) de Jean Gourguet
- Crugey
- Dames galantes (1990) de Jean-Charles Tacchella
- Dijon
- Cuisine américaine (1998) de Jean-Yves Pitoun
- Cyrano de Bergerac (1990) de Jean-Paul Rappeneau
- L'Étudiante (1988) de Claude Pinoteau
- Vaudeville (1986) de Jean Marbœuf
- La Carapate (1978) de Gérard Oury
- Les bidasses s'en vont en guerre (1974) de Claude Zidi
- Le Cri du cœur (1974) de Claude Lallemand
- Clérambard (1969) de Yves Robert
- Tout peut arriver (1969) de Philippe Labro
- La Seconde Vérité (1966) de Christian-Jaque
- Le Repos du guerrier (1962) de Roger Vadim
- Les Amants (1958) de Louis Malle
- Jeannette Bourgogne (1938) de Jean Gourguet
- Époisses
- Jeanne la Pucelle (1994) de Jacques Rivette
- Le Mal d'aimer (1986) de Giorgio Treves
- Flavigny-sur-Ozerain
- Le Chocolat (2000) de Lasse Hallström
- Gevrey-Chambertin
- Cuisine américaine (1998) de Jean-Yves Pitoun
- La Grande Vadrouille (1966) de Gérard Oury
- Gomméville
- Le Bon et les Méchants (1976) de Claude Lelouch
- La Bussière-sur-Ouche
- Calmos (1976) de Bertrand Blier
- Lucenay-le-Duc
- Le Dernier des fous (2006) de Laurent Achard
- Lusigny-sur-Ouche
- Les Amants (1958) de Louis Malle
- Marigny-le-Cahouët
- Clérambard (1969) de Yves Robert
- Angélique et le Roy (1966) de Bernard Borderie
- Merveilleuse Angélique (1965) de Bernard Borderie
- Angélique, Marquise des anges (1964) de Bernard Borderie
- Les Trois Mousquetaires : la Vengeance de Milady (1961) de Bernard Borderie
- Ni vu, ni connu (1958) de Yves Robert
- Marmagne
- Les Aventures de Philibert, capitaine puceau (2011) de Sylvain Fusée
- La Marquise des ombres (2010) d'Édouard Niermans
- L'Année de l'éveil (1991) de Gérard Corbiau
- Cyrano de Bergerac (1990) de Jean-Paul Rappeneau
- Angélique et le Roy (1966) de Bernard Borderie
- Merveilleuse Angélique (1965) de Bernard Borderie
- Angélique, Marquise des anges (1964) de Bernard Borderie
- Les Trois Mousquetaires : les Ferrets de la reine (1961) de Bernard Borderie
- Les Trois Mousquetaires : la Vengeance de Milady (1961) de Bernard Borderie
- La Messe en Si (1978) de Klaus Kirschner
- Meursault
- La Grande Vadrouille (1966) de Gérard Oury
- Molesme
- Montbard
- Montberthault
- Nolay
- Pagny-le-Château
- Poncey-sur-l'Ignon
- Pont-d'Ouche
- Les Valseuses (1974) de Bertrand Blier
- Pouilly-en-Auxois
- Précy-sous-Thil
- Recey-sur-Ource
- Saint-Seine-sur-Vingeanne
- Saulieu
- Savigny-lès-Beaune
- Semur-en-Auxois
- Clérambard (1969) de Yves Robert
- Les Trois Mousquetaires : les Ferrets de la reine (1961) de Bernard Borderie
- Les Trois Mousquetaires : la Vengeance de Milady (1961) de Bernard Borderie
- Ni vu, ni connu (1958) de Yves Robert
Dans la Nièvre (58)
- Chitry-les-Mines
- Clamecy
- Corbigny
- Corvol-l'Orgueilleux
- Fourchambault
- La Charité-sur-Loire
- Lormes
- Nevers
- Conte d'hiver (1992) d'Éric Rohmer
- Hiroshima mon amour (1959) d'Alain Resnais
- Pouilly-sur-Loire
- There's A Girl In My Soup (1970) de Roy Boulting
En Saône-et-Loire (71)
- Autun
- Bon voyage (2003) de Jean-Paul Rappeneau
- Brienne
- Chalon-sur-Saône
- Trois huit (2001) de Philippe Le Guay
- La Bataille du rail (1946) de René Clément
- Charolles
- Cluny
- Cormatin
- Cuisery
- Lucie Aubrac (1997) de Claude Berri
- Grandvaux
- Mâcon
- Milly-Lamartine
- Sur les chemins de Lamartine (1941) de Jean Tedesco
- Pierreclos
- Saint-Loup-de-Varennes
- Savigny-sur-Seille
- Mado (1976) de Claude Sautet
- Tournus
- Lucie Aubrac (1997) de Claude Berri
Dans l'Yonne (89)
- Accolay
- Ancy-le-Franc
- Armeau
- Auxerre
- Avallon
- Chastellux-sur-Cure
- Cruzy-le-Châtel
- Égleny
- Bienvenue à Bellefontaine (1991), téléfilm de Gérard Louvin
- Joux-la-Ville
- L'Isle-sur-Serein
- Lucy-sur-Yonne
- Menades
- Merry-sur-Yonne
- Noyers-sur-Serein
- Plusieurs épisodes de la série télévisée Une famille formidable
- Molière (2007) de Laurent Tirard
- Stardust, le mystère de l'étoile (2007) de Matthew Vaughn
- L'Enfant des loups (1990), téléfilm de Philippe Monnier
- Le Chevalier de Pardaillan (1988), téléfilm à épisodes de Josée Dayan
- Le Mal d'aimer (1986) de Giorgio Treves
- La Grande Vadrouille (1966) de Gérard Oury
- Amours, Délices et Orgues (1946) d'André Berthomieu
- Pierre-Perthuis
- Pisy
- Série télévisée La Commanderie (2009)
- Jeanne la Pucelle (1994) de Jacques Rivette
- Le Mal d'aimer (1986) de Giorgio Treves
- Prunoy
- Mort d'un pourri (1977) de Georges Lautner
Personnalités
Arts et lettres
- Raymond Rochette
- Alphonse de Lamartine
- Charles de Brosses
- Carlo Maiolini
- Henri Vincenot
- Jacques-Bénigne Bossuet
- Jean-Philippe Rameau
- Alexis Piron
- François Rude
- Adam Billaut dit Maître Adam
- Victor Gautron du Coudray
- Henri Virlogeux
- Raoul Follereau
- Claude Lévêque
- Dominique Vivant Denon
- Marcel Aymé
- Pierre Larousse
- Colette
- Lucette Desvignes
Chanson
Philosophie
Politique et historique
Sciences
Sports
Cinéma, spectacle et monde TV
Emblèmes traditionnels de la Bourgogne
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Les armoiries de la Bourgogne se blasonnent ainsi :
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La croix de Bourgogne a été l'emblème de la Bourgogne (puis des Pays-Bas espagnols et de l'Empire espagnol des Amériques) à partir de Jean Ier de Bourgogne, dit Jean sans Peur, duc de Bourgogne, comte de Flandre, d'Artois, comte palatin de Bourgogne (c'est-à-dire de Franche-Comté) (° à Dijon - † ). La croix de Bourgogne est fréquente dans l'héraldique espagnole (connue sous le nom de cruz de Borgoña), et fait encore partie des armes du roi d'Espagne. En tant qu'emblème de la grande Bourgogne, cet emblème est aussi fréquemment employé en Franche-Comté.
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En 2010, une pièce de 10 € en argent, gravée par Joaquin Jimenez, a été mise en circulation en Bourgogne. Elle représente la carte et le drapeau armorié de la région. Elle a cours légal dans toute la France.
Gastronomie et vins
Gastronomie
- ami-chambertin (fromage)
- andouillettes d'Arnay-le-Duc, de Mâcon, de Clamecy et de Châblis
- anis de Flavigny
- asperge de Ruffey
- baratin de Clamecy et les chi dans l'iau
- bénédictin (fromage)
- beurdin, biscuit de Bourbon-Lancy
- biscuit de Chablis ou biscuit duché
- bœuf bourguignon
- bouton-de-culotte (fromage de chèvre)
- brochet braisé ou en quenelles
- cabriotte
- cacous aux cerises
- cassis de Bourgogne
- cassissine, pâte de fruit au cassis
- cerise marmotte
- chaource (fromage)
- chariton de la Charité-sur-Loire
- cidre du Morvan
- cistercien (fromage)
- cîteaux (fromage)
- civet
- claquebitou (fromage)
- coq au vin
- cornichons
- corniottes
- cosne (fromage)
- crâpiau
- craquants du Val de Loire ( Pouilly-sur-Loire)
- crème de cassis
- crottin du Morvan (fromage)
- cuisses de grenouille
- eaux-de-vie
- entrecôte charolaise
- Époisses (AOC)
- escargots de Bourgogne
- fromage charolais (AOP)
- charolais à l'époisses
- faisselle
- flamusse
- fritures de goujons
- gâteau de foies blonds
- gaufrette mâconnaise
- gougères
- granit rose de Semur-en-Auxois
- gratin de queues d'écrevisses
- grattons
- greuze émotion (chocolat)
- jambon à la châblisienne
- jambon cru du Morvan
- jambon persillé
- judru de Nolay
- kir
- lapin à la dijonnaise
- liqueur de cassis
- mâconnais (fromage)
- marc de Bourgogne
- meurette de poisson
- miel du Morvan
- morvandiau (fromage)
- moutarde de Dijon
- négus et nougatine de Nevers
- nivernais (fromage)
- nonnettes
- nuits-saint-georges (fromage)
- œufs en meurette
- oignon du Val de Saône
- pain d'épices
- pauchouse
- pavé de bœuf
- pierre-qui-vire (fromage)
- pigeonneau rôti
- poissons de rivière, d'étang, de lac : tanche, brochet, sandre, truite, ablette, goujon, anguille...
- pomme à cidre
- potée bourguignonne
- poularde à la bourgeoise
- poulet à la crème et aux morilles
- poulet Gaston Gérard
- prune
- pruneau de Vitteaux
- ratafia de Bourgogne
- râpée
- rochefontaine (fromage)
- rosette du Morvan
- saint-florentin (fromage)
- salade bourguignonne
- sirops
- saupiquet
- soumaintrain (fromage)
- soupe à l'oignon
- tartes aux fruits
- tartouillats
- tournusien (gâteau)
- truffe de Bourgogne
- vézelais (fromage)
- viande charolaise
- volaille de Bresse (AOC).
La gastronomie bourguignonne se décline également par ses grands noms régionaux :
Il existe plusieurs congrégations gastronomiques comme celles de l'Escargot, de la Truffe, du Pain d'épice, du Cassis ou de la Moutarde de Dijon.
Vins
La Bourgogne est réputée dans le monde entier pour ses vignobles, notamment la côte de Nuits, la côte de Beaune, la côte chalonnaise, le mâconnais, le beaujolais et le chablisien[13]. Les « Climats du vignoble de Bourgogne » sont inscrits par l’UNESCO au patrimoine mondial de l'humanité depuis 2015[14].
C'est parce que leur vin ne se vendait plus après la crise de 1929 que les Bourguignons ont eu l'idée de créer la confrérie des chevaliers du tastevin, à Nuits-Saint-Georges en 1934.[citation nécessaire]
Notes et références
- Léon Gauthier, Les Lombards dans les Deux-Bourgognes.
- Les Deux Bourgognes.
- Edme Béguillet, Histoire des guerres des deux Bourgognes sous les règnes de Louis XIII et Louis XIV.
- .
- « Le vignoble / L'AUXERROIS - L'YONNE / Bourgogne / Régions / Vins VignesVignerons », sur www.vinsvignesvignerons.com (consulté le )
- « Les plaines de la Saône et leurs bordures montagneuses », L'Information Géographique, vol. 20, no 3, , p. 120–122 (lire en ligne, consulté le )
- « Le Mâconnais, terroir le plus méridional de la Bourgogne - Vins de Bourgogne », sur vins-bourgogne.fr (consulté le )
- « Les cépages et couleurs du vignoble de Bourgogne - Vins de Bourgogne », sur vins-bourgogne.fr (consulté le )
- GEO no 403 de septembre 2012 p. 129.
- Bullier, Quarré, Oursel et de St Jacob, « Carte de la Bourgogne monumentale », dans Visages de la Bourgogne(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur carto-mondo.fr, éd. Horizons de France, .
- l2tc.com.
- allocine.fr.
- Bullier, Quarré, Oursel et de St Jacob, « Carte des Vins de Bourgogne 1941 », dans Visages de la Bourgogne(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur carto-mondo.fr, éd. Horizons de France, .
- « Climats du vignoble de Bourgogne », sur whc.unesco.org (consulté le ).
Voir aussi
Bibliographie
- [Salch et Auloy] Charles-Laurent Salch et Gilles Auloy, Grands donjons romans en Bourgogne médiévale, Strasbourg, éd. du Centre d'étude des châteaux-forts, coll. « Castrum Europe, Châteaux-forts d’Europe » (no 32) (ISSN 1253-6008, lire en ligne)
- [Salch et al.] Charles-Laurent Salch, Gilles Auloy et Michel Maerten, Donjons des XIIIe et XIVe siècles en Bourgogne médiévale, Strasbourg, Éditions du Centre d'étude des châteaux-forts, coll. « Castrum Europe, Châteaux-forts d’Europe » (no 35/36) (ISSN 1253-6008, lire en ligne)
- Jean-Robert Pitte, Dictionnaire amoureux de la Bourgogne, Paris, Plon, 2015
- Yves Baticle, Robert Chapuis, Jean-Bernard Charrier, Jean Chiffre, Danièle Legras et Pierre Levêque, La Bourgogne, Espace et société, civilisations populaires régionales, éd. Horvath, 1987
- [Colombet 1985] Albert Colombet, Bourgogne, multiples richesses, Paris, France Empire,
- Edme Béguillet, Histoire des guerres des deux Bourgognes sous les règnes de Louis XIII et Louis XIV, 1772
Articles connexes
Liens externes
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Ressource relative à la géographie :
- Ressource relative à la musique :
- Ressource relative aux organisations :
- « Ancien site du Conseil régional de Bourgogne », sur web.archive.org.
- « Portail régional de l'Insee », sur insee.fr.
- « Dossier thématique de l'Insee, statistiques démographiques et sociales », sur web.archive.org.
- Portail de la Bourgogne
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