Georges Lautner

Georges Lautner est un réalisateur et scénariste français, né le à Nice[1],[2] et mort le à Neuilly-sur-Seine[3].

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Georges Lautner
Georges Lautner aux 23e Rencontres cinématographiques de Cannes en 2010.
Nom de naissance Georges Marion Charles Lautner
Naissance
Nice
Nationalité  française
Décès (à 87 ans)
Neuilly-sur-Seine
Profession réalisateur, scénariste
Films notables voir filmographie

Attiré dès ses débuts vers la comédie, Lautner est surtout connu pour avoir mis en image les plus fameuses répliques de Michel Audiard (leur collaboration la plus célèbre restant Les Tontons flingueurs). Ses incursions dans les autres genres (dont Le Professionnel en 1981 ou La Maison assassinée en 1988) connurent également un succès auprès du public. Il demeure une grande figure de la comédie française de l'après-guerre.

Biographie

Parents

Son père est Charles Léopold Lautner (1893-1938), joaillier installé à Vichy[4]. Aviateur  il sera mitrailleur aérien engagé le au 2e chasseur d'Afrique (croix de guerre coloniale), combattant pendant la Première Guerre mondiale et participera à des meetings aériens , il se tue à 45 ans (son fils Georges a alors 13 ans) dans un accident d'un Farman 402 de l'aéroclub de Vichy alors qu'il réalisait un vol de loisir au-dessus de la station thermale avec une jeune cantatrice[4].

Sa mère est la comédienne Marie-Louise Vittore dite Renée Saint-Cyr (1904-2004), qui apparaît notamment dans onze des films de son fils. En 1933, après avoir passé une partie de son enfance dans le Midi, il monte à Paris avec sa mère qui va commencer sa carrière cinématographique cette même année et connaître un succès avec Les Deux Orphelines. C'est à cette occasion qu'il découvre le cinéma et fréquente les salles obscures, mais cette période joyeuse sera ternie par la mort de son père, le , dans un accident d'avion[1],[2].

Études

Durant la Seconde Guerre mondiale, il est scolarisé au lycée Janson-de-Sailly, à Paris. Malgré cette période difficile, il essaie de préserver une jeunesse fêtarde, puis se sentant concerné par ce qui se passe en France, il n'hésite pas à venir observer de plus près les événements dans la capitale, ce qui ne manque pas de développer son sens critique.

Après la Libération de Paris, Lautner, après avoir obtenu un bac philo-sciences, se tourne vers le cinéma, notamment en faisant de petits boulots. Ses débuts au cinéma se font en 1945 comme décorateur dans La Route du bagne, de Léon Mathot. En 1947, il est contraint de cesser ses petits boulots pour aller faire son service militaire en Autriche et va faire un stage de projectionniste 16 mm. Puis il est envoyé au Service cinématographique des armées (SCA) de Paris, côtoyant Claude Lecomte et Marcel Bluwal.

Carrière

Georges Lautner en 1966.

Sorti de l'armée, son expérience en matière de pellicule lui vaut de devenir en 1949 le second assistant-réalisateur de Sacha Guitry pour Le Trésor de Cantenac. Durant les années 1950, il continue d'être assistant réalisateur (Les Chiffonniers d'Emmaüs, rencontrant sur le tournage le cascadeur Henri Cogan, devenu son fidèle collaborateur et ami, Courte tête), puis fait des apparitions dans des films comme Capitaine Ardant. Alors qu'il avait pour ambition de devenir comédien, qu'il dut abandonner car il était trop timide pour jouer sur scène et n'avait pas les dons nécessaires, il préfère rester derrière la caméra. À travers les différents plateaux qu'il fréquente, il apprend très vite à user du système D[réf. nécessaire] qui lui confère une efficacité à toute épreuve dès qu'il s'agit de pallier les imprévus. Grâce à un bon relationnel, il a pour habitude d'aller discuter avec les seconds rôles et les figurants durant les tournages, ce qui lui donne le goût de devenir réalisateur, sachant mettre à l'aise les comédiens.

En 1958, le directeur de production Maurice Juven le remarque et lui confie la réalisation de La Môme aux boutons, tourné en un mois avec des acteurs de boulevard. Malheureusement, le premier long-métrage de Lautner est un échec commercial. Après ce premier essai, le cinéaste se voit confier par Juven la réalisation de Marche ou crève. Cette adaptation d'un roman de Jack Murray, que le réalisateur signe avec Pierre Laroche (qui collabora sur cinq films du réalisateur), Lautner la considère comme sa première vraie réalisation. Le film amortit l'échec du précédent, lui permettant de réaliser avec son équipe le drame Arrêtez les tambours, qui connaît un certain succès en salles (1,6 million d'entrées)[5]. Ce film marque le début de sa collaboration avec le chef-opérateur Maurice Fellous.

Mais c'est en 1961 qu'il va se faire connaître du grand public avec Le Monocle noir. Adapté d'un roman du colonel Rémy, cette comédie policière, avec Paul Meurisse dans le rôle du « Monocle », agent secret français, est un succès commercial (1,6 million d'entrées[5]) et aura deux suites. En 1962, il tourne Le Septième Juré, drame psychologique avec Bernard Blier.

Sa façon de tourner — usage du champ/contre-champ qui permet de jouer avec la profondeur et d'orchestrer ainsi une composition visuelle particulière devient une de ses marques de fabrique, avec les gros plans, de manière à mettre en valeur les comédiens et le dialogue — lui vaut d'être recommandé par Bernard Blier et Michel Audiard (qui va collaborer avec Lautner pour une dizaine de films) à Alain Poiré, patron de Gaumont International, une filiale de la Gaumont chargée des productions de films, une société qui a un palmarès très important de grands succès populaires, en particulier dans le domaine de la comédie. Poiré a la réputation de savoir dénicher les talents.

En 1963, Poiré lui offre la réalisation des Tontons flingueurs. Avec Lino Ventura (qui remplace Jean Gabin après un désaccord avec Lautner), Bernard Blier, Jean Lefebvre, et Francis Blanche dans la distribution et Michel Audiard aux dialogues. Le film, sommet de la parodie de film policier, est un succès avec plus de 3 millions d'entrées[5] et devient un classique du cinéma français bien qu'il ait été mal accueilli par la critique à l'époque de sa sortie. Il rencontre à la même époque Mireille Darc et la fait tourner dans une dizaine de films (Des pissenlits par la racine, Les Barbouzes, nouvel opus du groupe Audiard-Lautner-Blier-Ventura-Blanche, Galia, film sur la libération sexuelle, Ne nous fâchons pas et La Grande Sauterelle entre autres).

Georges Lautner lors de l'hommage à Jean-Paul Belmondo au festival de Cannes 2011.

En 1968, il réalise le film policier Le Pacha, dialogué par Audiard, avec Jean Gabin, qui devait tourner dans Les Tontons flingueurs. Au début du tournage, l'atmosphère est lourde. Gabin se retrouve désarçonné par le style Lautner : des gros plans à répétition, de nombreuses coupes… de plus, le réalisateur, timide par nature, est très impressionné par le comédien. Mais quand les premières rushes sont montés, mis en musique et projetés, Gabin comprend alors le style et le ton du film. Cela le décide à faire confiance à son réalisateur pour le reste du tournage, et la suite s'est bien passée. Après quelques problèmes avec la censure, le film sort et connaît un succès public et critique. Après l'échec de son long-métrage américain La Route de Salina, il tourne la comédie Laisse aller, c'est une valse, avec Jean Yanne. Ce film marque les débuts de Coluche au cinéma.

Les années 1970 seront prolifiques pour Lautner, qui connaît succès sur succès avec Il était une fois un flic, Quelques messieurs trop tranquilles, La Valise, Les Seins de glace, On aura tout vu et Mort d'un pourri, et tournant avec des acteurs confirmés comme Jean-Pierre Marielle, Alain Delon et Pierre Richard et des acteurs débutants comme Gérard Lanvin et Miou-Miou.

Après une collaboration — difficile — avec Delon (Les Seins de glace et Mort d'un pourri), Georges Lautner fait tourner Jean-Paul Belmondo à partir de 1979 dans Flic ou Voyou. Devenus amis, Belmondo et Lautner vont signer trois films ensemble : Le Guignolo, Le Professionnel, énorme succès en 1981, et Joyeuses Pâques.

La seconde moitié des années 1980 marque la fin de sa collaboration avec Michel Audiard (qui meurt en ) et oscille entre succès (La Maison assassinée, avec Patrick Bruel) et échecs commerciaux. En 1992, il tourne son dernier film pour le cinéma, L'Inconnu dans la maison (avec Belmondo), qui ne connaît pas le succès escompté.

En 2007, il est président du jury au Festival du cinéma russe à Honfleur.

Sépulture de Georges Lautner au cimetière du Château à Nice.

Il meurt le à Neuilly-sur-Seine, des suites d'un cancer, à l'âge de 87 ans. Il est inhumé, au côté de sa mère Renée Saint-Cyr, au cimetière du Château à Nice, après une cérémonie religieuse à la cathédrale Sainte-Réparate[6].

Postérité

Georges Lautner fait partie des cinéastes populaires, peu appréciés par la critique de l'époque[7]. En 1963, lorsque sort Les Tontons flingueurs, le film est éreinté par la critique, le trouvant trop caricatural et à peine divertissant[8], mais rencontre un réel succès auprès du public, puisqu'il totalise 3 342 393 entrées en France[9],[10]. Aujourd'hui, Les Tontons flingueurs est considéré comme un film culte[7],[11],[12] et rencontre un succès d'audience à chaque diffusion à la télévision[13],[14].

Il obtient, en 1981, son plus grand succès commercial avec Le Professionnel, qui totalise 5 243 511 entrées[5].

Au cours de sa carrière, les films qu'il a réalisés ont totalisé, en France, 60,5 millions d'entrées[5],[9].

Filmographie

Cinéma

Les films réalisés par Georges Lautner ont totalisé près de 60 750 000 entrées au box-office français. Le classement annuel de L'Invité surprise, sorti en 1989, n'est pas connu.

Source : Filmographie de Georges Lautner sur jpbox-office.com

Film Année
(sortie France)
Entrées France Classement annuel
La Môme aux boutons1958143 683118e
Marche ou crève1960827 478105e
Arrêtez les tambours19611 642 33545e
Le Monocle noir19611 624 19246e
En plein cirage1962635 63485e
Le Septième Juré19621 172 12160e
L'Œil du Monocle19621 254 64657e
Les Tontons flingueurs19633 342 3938e
Des pissenlits par la racine19641 517 88731e
Le Monocle rit jaune19641 345 69642e
Les Barbouzes19642 430 61115e
Les Bons Vivants19651 391 06127e
Galia19661 221 45632e
Ne nous fâchons pas19661 877 41218e
La Grande Sauterelle19671 026 23737e
Fleur d'oseille1967692 40156e
Le Pacha19682 050 21117e
Sur la route de Salina (Road to Salina)1970446 78876e
Laisse aller... c'est une valse !19711 386 57625e
Il était une fois un flic19722 045 30715e
Quelques messieurs trop tranquilles19732 067 38014e
La Valise19731 208 86233e
Les Seins de glace19741 462 69331e
Pas de problème !19751 810 39319e
On aura tout vu19761 290 56527e
Mort d'un pourri19771 854 31711e
Ils sont fous ces sorciers1978844 89049e
Flic ou Voyou19793 950 6913e
Le Guignolo19802 876 0169e
Est-ce bien raisonnable ?1981722 40258e
Le Professionnel19815 243 5114e
Attention, une femme peut en cacher une autre !19831 107 38644e
Joyeuses Pâques19843 428 8898e
Le Cowboy1985707 26561e
La Cage aux folles 3 : « Elles » se marient19851 693 20225e
La Vie dissolue de Gérard Floque1987648 94050e
La Maison assassinée1988974 07230e
L'Invité surprise1989215 268[15]NC
Présumé dangereux199063 016142e
Triplex199168 670144e
Room Service199243 083145e
L'Inconnu dans la maison1992413 79471e
Total-60 748 158-

Télévision

  • 1992 : Prêcheur en eau trouble
  • 1994 : L'Homme de mes rêves
  • 1996 : Le Comédien, adaptation d'une pièce de Sacha Guitry
  • 2000 : Les Redoutables, avec Christopher Lee. Segment : Les cons ça ose tout.

Scénariste

Assistant réalisateur

Collaborations récurrentes

Il a fait de Mireille Darc (13 fois), Renée Saint-Cyr (11 fois), Michel Galabru (8 fois), Bernard Blier (8 fois), Henri Guybet (7 fois), Jean Lefebvre (6 collaborations), Francis Blanche (6 fois), Jean-Paul Belmondo (5 fois), Miou-Miou (5 fois), Michel Constantin (4 fois), Lino Ventura (3 collaborations), Paul Meurisse (3 fois) ses acteurs fétiches.

Bibliographie

Autobiographie

  • On aura tout vu / Georges Lautner, avec José-Louis Bocquet. Paris : Flammarion, 2005, 275 p. (ISBN 2-08-068690-9)

Scénario

Bandes dessinées

  • On achève bien les cons ! / scénario Georges Lautner, Philippe Chanoinat ; dessins de Phil Castaza. Toulon : Soleil Productions, , 52 p. (ISBN 2-84565-655-6)
  • Baraka vol. 1 : La Pilule de la chance / scénario Georges Lautner ; illustrations et couleur Wilmaury. Paris : Emmanuel Proust, coll. "Ciné9", , 48 p. (ISBN 2-84810-034-6)
  • Baraka vol. 2 : La Chance aux trousses / scénario Georges Lautner ; illustrations et couleur Wilmaury. Paris : Emmanuel Proust, coll. "Ciné9", , 48 p. (ISBN 2-84810-083-4)
  • Les Cons, ça ose tout / illustrations Philippe Castaza ; scénario Georges Lautner, Philippe Chanoinat. Paris : Le Lombard, , 46 p. (ISBN 2-8036-2178-9)

Entretiens

  • Georges Lautner : Foutu fourbi / José-Louis Bocquet. La Sirène, 2000. Rééd. Horizon illimité, 2002.
  • Conversations avec Georges Lautner / José-Louis Bocquet. La Table ronde, 10/2017, 300 p. (ISBN 978-2-7103-8168-6)

Préfaces

  • Belles Demeures en Riviera : 1835-1930 / Didier Gayraud. Nice : Gilletta, 2016, 300 p. (ISBN 978-2-35956-084-8)
  • Les Tontons éparpillés façon puzzle / Philippe Chanoinat ; illustrations : Charles Da Costa. Grenoble : Glénat, , 48 p. (ISBN 978-2-344-01608-4)
  • Les Grandes Gueules du cinéma français : Gabin, Ventura, Belmondo, Delon / Philippe Lombard. Paris : L'Express éditions, coll. "Studio ciné live", , 189 p. (ISBN 978-2-84343-942-1)
  • Belmondo, du rêve à la réalité / Jeff Domenech. Paris : Democratic Books, , 193 p. (ISBN 978-2-36104-042-0)
  • Les Films du dimanche soir / textes : Philippe Chanoinat ; dessins : Charles Da Costa. Paris : 12 bis, , 46 p. (ISBN 978-2-35648-231-0)
  • Ma vie en cascades / Rémy Julienne ; préface Georges Lautner et Claude Pinoteau. Paris : Éditions n° 1, , 219 p. (ISBN 978-2-84612-259-7)
  • Les grandes affaires criminelles des Alpes-Maritimes / Arnaud Gobin ; sous la direction de Jacques Rouzet. Clermont-Ferrand : Ed. De Borée, , 351 p. (ISBN 978-2-84494-679-9)
  • Les Teigneux (vol. 1) : Bazooka twist / scénario : Philippe Chanoinat ; illustrations : Philippe Castaza. Toulon : Soleil, , 48 p. (ISBN 2-84565-321-2)
  • Les Teigneux (vol. 2) : Carnage boogie / scénario : Philippe Chanoinat ; illustrations : Philippe Castaza. Toulon : Soleil, , 48 p. (ISBN 2-84565-462-6)
  • Les Tontons lingueurs et les barbouzes, toute une époque !... / Jean-Luc Denat et Pierre Guingamp. Paris : L'Harmattan, coll. "Champs visuels", , 192 p. (ISBN 2-7384-6841-1)

Sur Georges Lautner et ses films

  • Lautner s'affiche / présenté par Philippe Chanoinat et Michel Rodrigue ; textes de Philippe Chanoinat ; préface Jean-Paul Belmondo. Paris : Le Lombard, , 53 p. (ISBN 978-2-8036-2361-7)
  • Pleins feux sur Les Tontons flingueurs / Pierre-Jean Lancry. Boulogne-Billancourt : Horizon illimité, , 124 p. (ISBN 2-84787-038-5)
  • L'Univers des Tontons flingueurs : le décodeur du film culte / Philippe Lombard. Paris : First Editions, coll. "Le petit livre...", , 159 p. (ISBN 978-2-7540-5612-0)
  • Le Dico flingueur des Tontons et des Barbouzes / Stéphane Germain ; illustrations Géga. Paris : Hugo Image, oct 2013, 159 p. (ISBN 978-2-7556-1312-4)
  • Allons messieurs, Ne nous fâchons pas / Charles Da Costa, Philippe Chanoinat. Paris : 12 bis, , 47 p. (ISBN 978-2-35648-460-4)

Décorations

Notes et références

  1. Alain Kruger, « À voix nue : Georges Lautner », France Culture, .
  2. Anthony Palou, « Georges Lautner au terminus des prétentieux », Le Figaro, .
  3. « Actes de naissance et de décès », sur CinéArtistes (consulté le ).
  4. Nicole Périchon, Éphémérides vichyssoises : 366 jours de l'histoire de Vichy, Champétières, éditions des Monts d'Auvergne, , 275 p. (ISBN 978-2-915841-70-1), p. 134 et 135.
  5. « Georges Lautner : Box-office », sur JP Box-office (consulté le ).
  6. « Vidéo. Dernier adieu à Georges Lautner dans le Vieux-Nice », sur http://www.nicematin.com/, Nice-Matin, (consulté le ).
  7. François-Guillaume Lorrain, « Georges Lautner, le dernier survivant des Tontons flingueurs », Le Point, .
  8. Mathilde Cesbron, « Georges Lautner, une carrière de flingueur au cinéma », sur Le Figaro, (consulté le ).
  9. « Georges Lautner nous a quitté », sur Boxofficestory (consulté le ).
  10. Box-office du film "Les Tontons flingueurs" (3 321 121 entrées en 1963 et 21 272 entrées à la reprise de 2009).
  11. É.D., « Les Tontons flingueurs ont 50 berges », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
  12. « Le réalisateur des Tontons flingueurs, Georges Lautner, est décédé », Le Nouveau Cinéphile, mis en ligne et consulté le 23 novembre 2013.
  13. « Georges Lautner, le paternel des tontons flingueurs est mort », sur Le Point.fr, (consulté le ).
  14. « Georges Lautner, le papa des «tontons», est mort », sur Libération.fr, (consulté le ).
  15. Renaud Soyer, « Box-office Michel Galabru », sur Box Office Story, (consulté le ).
  16. Archives des nominations et promotions dans l'ordre des Arts et des Lettres.

Liens externes

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