Pringy (Seine-et-Marne)

Pringy est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France. En 2019, elle compte 2 954 habitants.

Pour les articles homonymes, voir Pringy.

Pringy

La mairie.

Blason
Administration
Pays France
Région Île-de-France
Département Seine-et-Marne
Arrondissement Melun
Intercommunalité CA Melun Val de Seine
Maire
Mandat
Éric Chomaudon
2020-2026
Code postal 77310
Code commune 77378
Démographie
Gentilé Pringiaciens
Population
municipale
2 954 hab. (2019 )
Densité 720 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 31′ 19″ nord, 2° 33′ 35″ est
Altitude 70 m
Min. 40 m
Max. 79 m
Superficie 4,10 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Fargeau-Ponthierry
Législatives 1re circonscription de Seine-et-Marne
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Pringy
Géolocalisation sur la carte : France
Pringy
Géolocalisation sur la carte : Seine-et-Marne
Pringy
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
Pringy
Liens
Site web mairie-pringy77.fr

    Géographie

    Localisation

    Localisation de Pringy dans le département de Seine-et-Marne.

    La commune de Pringy est située au sud-ouest du département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France[1], et au nord-est de la région naturelle le Gâtinais.

    Elle se situe à 11,44 km par la route[Note 1] de Melun[2], préfecture du département. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Paris[1].

    Communes limitrophes

    Carte des communes limitrophes de Pringy.

    Les communes les plus proches[Note 2] sont[3] : Boissise-le-Roi (1,4 km), Saint-Fargeau-Ponthierry (1,6 km), Boissise-la-Bertrand (2,5 km), Saint-Sauveur-sur-École (2,8 km), Boissettes (3,8 km), Seine-Port (3,9 km), Villiers-en-Bière (4,4 km), Auvernaux (4,8 km).

    Géologie et relief

    Le territoire de la commune se situe dans la partie nord de la plaine de la Bière qui constitue la partie nord-est de la région naturelle du Gâtinais et qui est délimitée au nord et à l'ouest par la rivière École ; à l'est, par la Seine et au sud par la forêt de Fontainebleau.

    Géologiquement intégré au bassin parisien, qui est une région géologique sédimentaire, l'ensemble des terrains affleurants de la commune sont issus de l'ère géologique Cénozoïque (des périodes géologiques s'étageant du Paléogène au Quaternaire)[4],[5].

    Géologie de la commune de Villiers-en-Bière selon l'échelle des temps géologiques[4],[5].
    Ères Périodes géologiques Époques géologiques Nature des sols
    Cénozoïque Quaternaire Holocène
    OE L :Limon lœssique.
    LP :Limon des plateaux de composition argilo-marneuse.
    Fz :Alluvions récentes : limons, argiles, sables, tourbes localement.
    Fx :Alluvions anciennes (moyenne terrasse de 10–20 m) : sables et graviers .
    Pléistocène
    Néogène Pliocène non présent.
    Miocène non présent.
    Paléogène Oligocène
    g1AR :Argile verte, Glaises à Cyrènes et/ou Marnes vertes et blanches (Argile verte de Romainville) .
    g1CB :Calcaire de Brie stampien et meulières plio-quaternaire indifférenciées.
    Éocène
    e7C :Calcaire de Champigny, Calcaire de Château-Landon, Marnes de Nemours.
    e7MS :Marnes supragypseuses : Marnes blanches de Pantin Marnes bleues d'Argenteuil
    Paléocène non présent.

    Réseau hydrographique

    Carte des réseaux hydrographique et routier de Pringy.

    Le réseau hydrographique de la commune se compose d'un seul cours d'eau référencé : la rivière l’École[6], longue de 26,73 km, affluent de la Seine.

    Sa longueur totale sur la commune est de 2,87 km[7].

    Gestion des cours d'eau

    Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles : le SDAGE, à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le département de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie[8].

    La commune fait partie du SAGE « Nappe de Beauce et milieux aquatiques associés », approuvé le . Le territoire de ce SAGE couvre deux régions, six départements et compte 681 communes, pour une superficie de 9 722 km2[9]. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par le Syndicat mixte du pays Beauce Gâtinais en Pithiverais, qualifié de « structure porteuse »[10].

    Climat

    Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000

    - Moyenne annuelle de température : 11,3 °C
    - Nombre de jours avec une température inférieure à -5°C : 2,8 j
    - Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C : 5,1 j
    - Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 15,5 °C
    - Cumuls annuels de précipitation : 678 mm
    - Nombre de jours de précipitation en janvier : 2,1 j
    - Nombre de jours de précipitation en juillet : 0,3 j

    La commune bénéficie d’un « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalité des communes de Seine-et-Marne[11].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[12]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[11]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales[13]. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Melun - Villaroche , qui se trouve à 13 km à vol d'oiseau[14], où la température moyenne annuelle évolue de 11,2 °C pour 1981-2010[15] à 11,6 °C pour 1991-2020[16].

    Espaces protégés

    La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[17],[18]. Dans ce cadre, la commune fait partie d'un espace protégé, le Parc naturel régional du Gâtinais français, créé en 1999 et d'une superficie de 75 567 ha. D’une grande richesse en termes d’habitats naturels, de flore et de faune, il est un maillon essentiel de l’Arc sud-francilien des continuités écologiques (notamment pour les espaces naturels ouverts et la circulation de la grande faune)[19],[20].

    Un autre espace protégé est présent sur la commune :

    • la zone de transition de la réserve de biosphère « Fontainebleau et Gâtinais », créée en 1998 et d'une superficie totale de 150 544 ha (95 595 ha pour la zone de transition). Cette réserve de biosphère, d'une grande biodiversité, comprend trois grands ensembles : une grande moitié ouest à dominante agricole, l’emblématique forêt de Fontainebleau au centre, et le Val de Seine à l’est. La structure de coordination est l'Association de la Réserve de biosphère de Fontainebleau et du Gâtinais, qui comprend un conseil scientifique et un Conseil Éducation, unique parmi les Réserves de biosphère françaises[21],[22].

    Urbanisme

    Typologie

    Pringy est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[23],[24],[25]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[26] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[27],[28].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire regroupe 1 929 communes[29],[30].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (46,23 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (41,22 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (38,61 %), forêts (23,72 %), terres arables (17,99 %), prairies (12,06 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (7,6 %)[31].

    Occupation des sols en 1990 et 2018[31].
    Type d’occupation 1990 2018 Bilan
    Territoires artificialisés
    (zones urbanisées, zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication, mines, décharges et chantiers, espaces verts artificialisés ou non agricoles)
    170,01 ha 41,22 % 190,65 ha 46,23 % 20,64 ha 
    Territoires agricoles
    (terres arables, cultures permanentes, prairies, zones agricoles hétérogènes)
    139,78 ha 33,89 % 123,95 ha 30,05 % −15,83 ha 
    Forêts et milieux semi-naturels
    (forêts, milieux à végétation arbustive et/ou herbacée, espaces ouverts sans ou avec peu de végétation)
    102,62 ha 24,88 % 97,82 ha 23,72 % −4,80 ha 

    Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[32],[33],[Carte 1]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 2].

    Planification

    La loi SRU du a incité les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle et à un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Région melunaise, dont l'élaboration a été engagée de 2013 à 2015, puis poursuivie à partir de 2017 sur un périmètre différent et porté par la communauté d'agglomération Melun Val de Seine[34].

    La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme approuvé[35]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[Carte 3].

    Lieux-dits et écarts

    Carte du cadastre de la commune de Pringy.

    La commune compte 26 lieux-dits administratifs[Note 6] répertoriés consultables ici[36] (source : le fichier Fantoir).

    Logement

    En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de 1 351 dont 66,2 % de maisons et 33,5 % d’appartements.

    Parmi ces logements, 90,9 % étaient des résidences principales, 1,7 % des résidences secondaires et 7,4 % des logements vacants.

    La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s’élevait à 72,3 % contre 26,4 % de locataires[37], dont 8,4 % de logements HLM loués vides (logements sociaux)[Note 7] et 1,3 % logés gratuitement.

    Voies de communication

    Plusieurs routes départementales relient Pringy aux communes voisines :

    • la D 607 (ancienne route nationale 7), à Saint-Fargeau-Ponthierry, au nord-ouest ; et à Boissises-le-Roi, au sud-est ;
    • la D 142, à Boissises-le-Roi, au sud-est ;
    • la D 50, à Saint-Fargeau-Ponthierry, au nord ; et à Saint-Sauveur-sur-École, au sud.

    Transports

    Aucune gare ferroviaire n'est présente sur le territoire de la commune. Cependant, la gare de Ponthierry - Pringy, située à proximité (à km au nord-est de Pringy) sur le territoire de Saint-Fargeau-Ponthierry, porte le nom de la commune en complément du nom du bourg de Ponthierry. La gare est desservie par les trains de la ligne D du RER qui assurent des liaisons cadencées entre les gares de Corbeil-Essonnes et de Melun.

    La commune est desservie par plusieurs lignes de bus du réseau Transdev Île-de-France[38],[39] :

    Toponymie

    Le nom de la localité est mentionné sous les formes « In pago Senonensi ecclesia et atrium de Pringi » en 1119[42] ; Pringi en 1193[43] ; Prugeium au XIIe siècle[44] ; Pringis en 1782[45].

    Pringy viendrait de Pringiacum ou Premiacum, le suffixe -acum désignant le lieu, domaine d'un homme latin nommé Pringius[46], Primius, le « premier[47],[48], (l'ancien) ».

    Histoire

    En 1791, la paroisse de Montgermont, peu peuplée, est rattachée à celle de Pringy. Jusqu'au début du XXe siècle, la commune de Pringy est composée d'un village sur le versant Est de la rivière École et des hameaux Ponthierry, Bel Air, Lourdeau, Montgermont. Montlouis est en ruines et Maison-Rouge a totalement disparu.

    Politique et administration

    Tendances politiques et résultats

    En 2014,Eric Bonommet est réélu au premier tour avec 53,28 % des suffrages face à Alain Sauret[49].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 1971 mars 1989 Jacques Boutard    
    mars 1989 mars 2008 Michel Cerisier DVD[50]  
    mars 2008 mai 2020 Éric Bonnomet DVD Capitaine de sapeurs-pompiers
    mai 2020[51] En cours
    (au 31 mai 2020)
    Éric Chomaudon   Associé d’un cabinet de recrutement

    Jumelages

    Équipements et services

    Eau et assainissement

    L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [52],[53].

    Assainissement des eaux usées

    En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Pringy est assurée par la communauté d'agglomération Melun Val de Seine (CAMVS) pour la collecte et . Ce service est géré en délégation par une entreprise privée, dont le contrat arrive à échéance le [54],[55],[56].

    L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[57]. Le Parc naturel régional du Gâtinais français assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[54],[58].

    Eau potable

    En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par la commune qui gère le service en régie[54],[59],[60].

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[61]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[62].

    En 2019, la commune comptait 2 954 habitants[Note 8], en augmentation de 8,01 % par rapport à 2013 (Seine-et-Marne : +4,1 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    317395397385499458501526504
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    459489463486522538518503518
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    549519535572648751770720754
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    9171 0451 3171 7922 2532 3162 5412 4592 944
    2019 - - - - - - - -
    2 954--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[63] puis Insee à partir de 2006[64].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Éducation

    Plusieurs établissements scolaires existent à Pringy[65] :

    • l'école maternelle Charles Perrault
    • l'école élémentaire Jean de La Fontaine

    Manifestations culturelles et festivités

    • Brocante dans le parc de la mairie durant le mois de juin.
    • Fête patronale le deuxième week-end du mois de septembre :
    Lors de ce week-end, une fête foraine est installée sur le parking du foyer rural, et un spectacle pyrotechnique, son et lumière gratuit est produit dans le parc de la mairie. Ce spectacle, faisant appel à environ deux-cents figurants, réunit quelque dix-mille spectateurs[66].

    Économie

    Agriculture

    Pringy est dans la petite région agricole dénommée le « Pays de Bière et Forêt de Fontainebleau », couvrant le Pays de Bière et la forêt de Fontainebleau[Carte 4]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 9] de l'agriculture sur la commune est diverses cultures (hors céréales et oléoprotéagineux, fleurs et fruits)[67].

    Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[68]. Cette tendance n'est pas confirmée au niveau de la commune qui voit le nombre d'exploitations augmenter et passer de 3 en 1988 à 4 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations diminue, passant de 75 ha en 1988 à 74 ha en 2010[67]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Pringy, observées sur une période de 22 ans :

    Évolution de l’agriculture à Pringy entre 1988 et 2010.
    1988 2000 2010
    Dimension économique[67],[Note 10]
    Nombre d’exploitations (u) 3 3 4
    Travail (UTA) 8 10 12
    Surface agricole utilisée (ha) 225 273 296
    Cultures[69]
    Terres labourables (ha) 225 240 251
    Céréales (ha) 144 138 137
    dont blé tendre (ha) 102 s s
    dont maïs-grain et maïs-semence (ha) s s s
    Tournesol (ha) s
    Colza et navette (ha) 45 s s
    Élevage[67]
    Cheptel (UGBTA[Note 11]) 34 97 102

    Culture locale et patrimoine

    L'église Notre-Dame.
    Le château de Montgermont.
    Vestiges de l'église Notre-Dame de Corbeil.
    Vestiges de l'église Notre-Dame de Corbeil : chapiteaux historiés.

    Lieux et monuments

    • Le château de Montgermont, propriété d'une branche de la maison de Gontaut-Biron. Le château a été profondément remanié à la fin du XVIIIe siècle et au XIXe siècle pour les Gontaut-Biron afin de lui ôter son aspect féodal, puis à la fin du XIXe pour la famille Poulain qui fait ajouter deux ailes en avancée et deux tours d'angle, l'une de forme ronde, l'autre de forme hexagonale. L'ensemble du bâtiment est exemplaire du style néo-Louis XIII, au même titre que le château de Courances. Le château est aujourd'hui divisé en plusieurs appartements(48° 30′ 50,86″ N, 2° 32′ 43,16″ E).
    • Le Temple d'Amour, construit en 1786 dans le parc du château de Montgermont par François Soufflot le Romain pour la marquise de Gontaut-Biron, alors retenue à Parme par une forte fièvre, à l'initiative de ses amis (48° 30′ 50,42″ N, 2° 33′ 02,54″ E).
    • Vestiges de l'église Notre-Dame de Corbeil  Classé MH (1943), vendus en 1814 par la municipalité de Corbeil-Essonnes, rachetés en 1823 par Charles de Gontaut-Biron et installés dans le parc de Montgermont dans une mise en scène romantique. Ces vestiges comportent une travée de la nef, un encadrement sculpté de fenêtre et l'un des piédroits du portail comprenant une colonne torse et quatre chapiteaux historiés (48° 30′ 52,88″ N, 2° 32′ 49,44″ E).
    • Parc de la Mairie : La mairie est une maison bourgeoise dominant un parc de 9 ha. La municipalité a la volonté de garder ce parc au milieu de la ville. Ce parc est composé d'une partie dégagée et en pente partant de la mairie vers la rivière École, aujourd'hui utilisée pour accueillir les spectateurs du spectacle pyrotechnique de la fête patronale, d'une clairière plate comprenant un kiosque accueillant aujourd'hui les figurants du spectacle et les stands de la brocante. Le reste du parc est composé de bois[70].
    • L'église Notre-Dame de Pringy[71], située rue de l'église à côté de la mairie[72].
    On ne sait pas précisément quand elle a été construite, mais on sait qu'elle existait en 1096[73].
    Son clocher abrite la cloche baptisée en 1663 Françoise Denise. Une seconde cloche baptisée Marie Catherine en 1740 a été fondue pendant la Révolution. Son horloge date de 1862[73].
    L'église fut restaurée en 1866 grâce à la générosité de Louis Martin Lebeuf[73].

    Héraldique

    Elles peuvent se blasonner ainsi aujourd’hui :

    D'azur aux trois monts d'argent soutenus d'une onde du même, le mont du milieu sommé d'un geai au naturel, au chef cousu de gueules chargé de deux clefs d'or passées en sautoir, accostées de deux fragments de chaines brisées du même, posés en pal[74].


    Voir aussi

    Bibliographie

    • Élise Baillieul, Société française d'archéologie, « Montgermont (commune de Pringy). Vestiges de l’église Notre-Dame de Corbeil », Congrès archéologiques de France, Paris, A. et J. Picard, vol. 174 « Monuments de Seine-et-Marne (174e session, 2008-2014, Seine-et-Marne) », , p. 217-224 (ISBN 978-2-901837-56-5)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. La distance est mesurée entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluée à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
    2. Les distances sont mesurées entre chef-lieux de communes à vol d'oiseau.
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
    7. Voir la Loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (loi SRU).
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    9. L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    10. L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
    11. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
    • Cartes
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